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Économie Publié le mercredi 14 octobre 2020 | APA

Côte d’Ivoire: des travailleurs de la filière banane dénoncent de mauvaises conditions de travail

© APA Par DR
Côte d`Ivoire: des travailleurs de la filière banane dénoncent de mauvaises conditions de travail
La Fédération des syndicats des travailleurs de la banane en Côte d`Ivoire (FESTRABANE), une organisation regroupant plus de 25 000 travailleurs de la filière banane dessert, a dénoncé mercredi à Abidjan, de mauvaises conditions de vie et de travail.
La Fédération des syndicats des travailleurs de la banane en Côte d’Ivoire (FESTRABANE), une organisation regroupant plus de 25 000 travailleurs de la filière banane dessert, a dénoncé mercredi à Abidjan, de mauvaises conditions de vie et de travail.

« La conférence de ce jour se veut un moyen d’alerter l’opinion nationale et internationale sur nos mauvaises conditions de vie et de travail et les graves violations des droits élémentaires des travailleurs de notre secteur», a indiqué dans une conférence de presse, Siaka Kamagaté, le président de la FESTRABANE.

Selon lui, les travailleurs du secteur de la banane dessert en Côte d’Ivoire sont dans la précarité. Énumérant ces difficultés de son secteur d’activité, il a déploré, entre autres, des mauvaises conditions de vie et de travail, des graves violations des droits des travailleurs et a réclamé, dans la foulée, à l’État de Côte d’Ivoire, la suppression du Salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui stagne toujours à 20 250 FCFA alors que le Salaire minimum interprofessionnel garanti ( SMIG) est passé de 36 607 à 60 000 FCFA.


« (...) Dans notre secteur, les médecins refusent systématiquement de délivrer un certificat d’arrêt de travail en cas de maladie d’un travailleur alors qu’un seul jour d’absence entraîne la perte de la moitié de la prime d’assiduité qui s’élève entre 6000 FCFA et 7000 FCFA», a regretté M. Kamagaté.

« Refusant d’embaucher les travailleurs, certains employeurs prennent le malin plaisir d’utiliser une main d’œuvre parallèle sous le nom d’une sous-traitance. Ce qui est grave, c’est l’utilisation des enfants comme travailleurs en violation flagrante des dispositions légales en la matière », s’est-il également offusqué.


« Nous estimons qu’il est grand temps que les partenaires sociaux du secteur engagent un véritable dialogue en vue d’apporter des solutions à nos préoccupations afin d’éviter que nos travailleurs prennent le route de la migration économique», a plaidé le président de la FESTRABANE.

Créé le 13 août 2019, la FESTRABANE est une organisation qui regroupe plusieurs syndicats de la filière banane issus de 12 entreprises avec plus 25 000 travailleurs.

LB/ls/APA
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