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Société Publié le jeudi 21 janvier 2021 | AIP

L’Etat invité à réduire le taux de mortalité maternelle par le respect du traité de Maputo

© AIP Par David Zamblé
Visite aux 05 premiers nouveau-nés de l`Hôpital Mère-Enfant de Bingerville
Bingerville. Samedi 21 avril 2018. Visite aux 05 premiers nouveau-nés de l`Hôpital Mère-Enfant de Bingerville
Abidjan - La directrice des programmes de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) assurant la présidence de la Coalition des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire, Nathalie Yao N’Dry, engage l’Etat à appliquer les engagements du traité de Maputo sur l’avortement sécurisé pour une réduction notable du taux de mortalité maternelle.

"Des pays, qui ont appliqué le traité de Maputo sur l’avortement sécurisé, ont vu le taux de décès maternel se réduire. Etant prouvé ailleurs, la Côte d’Ivoire devrait le faire", a déclaré Mme Yao, lors d’un atelier de validation du rapport de l’analyse documentaire et de proposition de plan de plaidoyer, à ce sujet, jeudi 21 janvier à Abidjan.

Pour elle, dès l’instant que l’Etat a ratifié ce traité en 2012, qui est paru au journal officiel, il est logique que cette décision soit mise en œuvre, pour la réduction de la mortalité maternelle estimée, à ce jour, autour de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes.

A cet égard, elle souhaite que le projet de loi établi en la matière, sur ce sujet soit adopté pour le bien-être et la protection des droits reproductifs des femmes et des adolescentes, par l’établissement de services de soins de santé en matière d’avortement sécurisé, disponibles, accessibles et abordables.

Ratifié en 2012 par l’état ivoirien, le traité de Maputo, dans son article 14, invite les états africains signataires à œuvrer pour un avortement sécurisé, notamment, dans les cas de danger sur la santé physique et mentale de la mère et de l’enfant, du viol, de l’inceste et en cas d’agressions sexuelles de la femme.

Le dispositif juridique ivoirien actuel prévoit des avortements sécurisés dans le cas de danger sur la santé mentale et physique de la mère et pour des cas de viol. Soit deux points sur cinq ont été pris en compte par le législateur.

Cet atelier s’inscrit, dans le cadre du projet RESOnance de Pathfinder, mis en œuvre depuis 2018. Il vise le renforcement des capacités des organisations de la société civile pour le plaidoyer en faveur des droits de santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire.


nmfa/fmo
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