Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a indiqué samedi qu’un nouveau Code du travail, en cours, devrait intégrer "le télétravail et le chômage partiel", à l’occasion de la fête du travail tenue à la Primature.
"La crise sanitaire (de Covid-19) qui sévit a mis à nu certains défis de notre législation du travail", a déclaré M. Adama Kamara, relevant que "des travaux de modification du Code du travail sont en cours pour intégrer certains mécanismes" tels "le télétravail et le chômage partiel".
Toutefois, s’agira-t-il, des réformes qui ouvrent des perspectives pour les travailleurs dans le domaine de la protection. En outre, l’Etat veut renforcer le régime social avec la mise en place du régime complémentaire par capitalisation des fonctionnaires et agents de l’Etat.
Selon lui, la mise en oeuvre de ce dispositif permettra de relever le défi de la promotion du bien-être social. Le gouvernement veillera à ce qu’ il y ait plus de justice sociale au profit des travailleurs.
Pour Félix Kouamé Kra, secrétaire général adjoint de la FESACI, une centrale syndicale, le télétravail est une nouveauté et par conséquent l’Etat devrait chercher à développer Internet pour ne pas léser certains travailleurs.
"C’est quelque chose qui peut se faire dans certains secteurs, et même dans le système scolaire, pour les cours ça va créer quelques difficultés. Donc, c’est un système qui a des limites", a-t-il dit, ajoutant que là où ça peut être utile, c’est dans le secteur des services.
"Au niveau de la production, le BTP, l’hôtellerie et autres, ça ne peut pas servir du tout", a-t-il soutenu, souhaitant que la Covid-19 puisse finir pour que les employés puissent travailler correctement.
Quant au chômage partiel, ce syndicaliste estime que "c’est pratiquement la même chose", et "ce sont des mesures à déplorer, parce que des employeurs l’ont fait, mais beaucoup par abus et des entreprises où on a assisté à des licenciements".
Lorsque l’arrêt du travail dépasse trois mois, "ce n’est plus un chômage partiel" et là les réflexions devront baliser le nouveau dispositif du Code du travail, a fait observer M. Félix Kouamé, appelant à ce que la moitié du salaire puisse être payée au moins en cette période.
La centrale syndicale Humanisme, elle, avance qu’"aujourd’hui, avec plus de 1,825 million d’emplois perdus" du fait de la crise de Covid-19, la préservation des emplois devrait être au cœur de toutes les stratégies pour une reprise économique effective.
AP/ls/APA
"La crise sanitaire (de Covid-19) qui sévit a mis à nu certains défis de notre législation du travail", a déclaré M. Adama Kamara, relevant que "des travaux de modification du Code du travail sont en cours pour intégrer certains mécanismes" tels "le télétravail et le chômage partiel".
Toutefois, s’agira-t-il, des réformes qui ouvrent des perspectives pour les travailleurs dans le domaine de la protection. En outre, l’Etat veut renforcer le régime social avec la mise en place du régime complémentaire par capitalisation des fonctionnaires et agents de l’Etat.
Selon lui, la mise en oeuvre de ce dispositif permettra de relever le défi de la promotion du bien-être social. Le gouvernement veillera à ce qu’ il y ait plus de justice sociale au profit des travailleurs.
Pour Félix Kouamé Kra, secrétaire général adjoint de la FESACI, une centrale syndicale, le télétravail est une nouveauté et par conséquent l’Etat devrait chercher à développer Internet pour ne pas léser certains travailleurs.
"C’est quelque chose qui peut se faire dans certains secteurs, et même dans le système scolaire, pour les cours ça va créer quelques difficultés. Donc, c’est un système qui a des limites", a-t-il dit, ajoutant que là où ça peut être utile, c’est dans le secteur des services.
"Au niveau de la production, le BTP, l’hôtellerie et autres, ça ne peut pas servir du tout", a-t-il soutenu, souhaitant que la Covid-19 puisse finir pour que les employés puissent travailler correctement.
Quant au chômage partiel, ce syndicaliste estime que "c’est pratiquement la même chose", et "ce sont des mesures à déplorer, parce que des employeurs l’ont fait, mais beaucoup par abus et des entreprises où on a assisté à des licenciements".
Lorsque l’arrêt du travail dépasse trois mois, "ce n’est plus un chômage partiel" et là les réflexions devront baliser le nouveau dispositif du Code du travail, a fait observer M. Félix Kouamé, appelant à ce que la moitié du salaire puisse être payée au moins en cette période.
La centrale syndicale Humanisme, elle, avance qu’"aujourd’hui, avec plus de 1,825 million d’emplois perdus" du fait de la crise de Covid-19, la préservation des emplois devrait être au cœur de toutes les stratégies pour une reprise économique effective.
AP/ls/APA