Pour l’instant, les cliniques observent le jeu. A la clinique Nimatoulaye, aux II Plateaux, les bons d’assurances valables continuent de passer. Selon la caissière, les patrons n’ont donné aucun ordre relatif à la suspension desdits bons, quoique cette procédure soit envisageable. A la clinique Fatima, située dans le même quartier, les bons d’assurance maladie sont aussi valables. Pareil à la clinique Danga, à Cocody. Mais à la longue, le personnel est convaincu que les bons seront supprimés si la crise post-électorale perdure. Cela pourrait être le coup de grâce pour de nombreux malades. « Je crois que si nous faisons un mois de plus dans cette situation, ce sera une catastrophe humanitaire en Côte d’Ivoire », affirme un médecin.
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