Malgré les injonctions du comté interministériel, le président du Comité de Gestion de la filière café-cacao tient à appliquer son programme d`actions. Dans quelques jours, Ano N`Guessan organisera un séminaire auquel le Conseil National des Sages n`est pas associé, à Yamoussoukro. Et, voici que les palabres recommencent.
Le président du comité de gestion de la filière café-cacao veut persister dans le désordre et le flou qui avaient cours dans la filière. Une situation que lui a signifiée le comité interministériel, qui a désapprouvé son plan d`actions, il y a quelques semaines. Ano N`Guessan ne veut pas du tout s`arrêter à sa mission de conduire la campagne du cacao. Malgré le fait qu`il lui a été signifié que le comité de gestion n`est pas un comité de réflexion, pour poser des actes allant dans le sens de la réforme de la filière café-cacao, Gilbert Ano N`Guessan ne veut rien entendre du comité interministériel. Il tient à faire ce qui ne relève pas de ses prérogatives, que le décret du président de la République a pourtant bien précisé. A Yamoussoukro, le comité de gestion de la filière café-cacao organisera du 5 au 9 janvier 2009 un séminaire sur le recensement, au cours duquel, le président dudit comité lancera un nouveau projet. Une action qui n`est pas du tout normale. Quand l`on s`en tient aux textes du décret du président de la République qui définit bien le rôle de ce comité. Avec la détermination de Gilbert Ano N`Guessan de tout faire à sa guise, l`on se demande ce que vaut l`organisation d`un tel séminaire. En vérité, le président du comité de gestion de la filière café-cacao, après avoir constaté qu`il n`a rien à apporter de nouveau dans la filière, après plus de trois mois d`activités, ne veut pas finir sa mission sans laisser de traces. A côté des coopératives qui risquent de ne pas être financées par sa propre faute, après avoir rejeté toutes les propositions de financement de ses collaborateurs, de 3,5 millions de sacs annoncés et pratiquement invisibles dans les zones de production de cacao, Gilbert Ano veut témoigner la main sur sur le coeur à partir du mois d`avril 2009, qu`il a pu apporter une solution à certaines questions clés de cette filière. Il brandira certainement des résolutions de ces séminaires qui ne relèvent pas de ses compétences.
Pérénniser le flou et le désordre dans la filière café-cacao
Depuis son arrivée à la tête du comité de gestion de la filière café-cacao, le 19 septembre 2008, Gilbert Ano N`Guessan n`a jusqu`à ce jour établi aucun organigramme de travail. Le budget de fonctionnement de la filière n`existe pas du tout à la caisse de stabilisation. Après avoir dispatché les fonds des producteurs de café-cacao dans certaines banques pour des raisons que l`on ignore, toute la gestion de la manne financière est réduite à la seule personne de Gilbert Ano N`Guessan. Aucun compte rendu n`est fait à ses collaborateurs ou au Conseil National des Sages, dont le décret du président de la République précise bien, qu`il est un organe consultatif et garant de la stabilité de la filière café-cacao. Si Ano N`Guessan profite de l`ignorance de Bléhoué Aka , Sansan Kouao et autres, pour ramener la gestion de la filière à sa seule personne, il est aussi hostile à toute collaboration avec des experts du cacao que le chef de l`Etat lui a adjoints pour réussir cette mission de sept mois. Sinon comment comprendre que le président du comité de gestion de la filière café-cacao puisse ignorer des spécialistes du cacao comme Prospère Atsé pour faire appel à un consortium de cabinets, auquel plus d`un milliard de FCFA, ont été versés pour un travail, qui était pourtant à la portée de ces spécialistes.
Après trois mois, rien n`a changé, l`argent des paysans est géré dans le flou
Si le président Laurent Gbagbo ne s`est pas du tout gêné pour faire emprisonner ses directeurs de campagne dans l`affaire café-cacao, il agira certainement de la même sorte, s`il constate quelque chose d`anormal dans la gestion de ce comité dirigé par Gilbert Ano N`Guessan. Et tout le monde le sait bien à la caisse de stabilisation au Plateau. Mais comment gérer les milliards des paysans et sortir les poches vides après la mission de sept mois? La réponse à cette question se trouve bien dans les choix des cabinets et l`organisation de séminaires. Il faut alors trouver des justifications aux différentes sorties d`importantes sommes d’argent. Pour y arriver, il faut alors fermer les yeux sur les injonctions du comité interministériel et partir à Yamoussoukro pour organiser un séminaire qui n`a pratiquement aucun sens. Une véritable rébellion, pourrait-on dire, face à l`entêtement du comité de gestion de la filière café-cacao. Après avoir réduit, dit-il, le budget de fonctionnement des structures de 19 à 8 milliards CFA, il n`y a que Gilbert Ano seul qui peut justifier, après plus de trois mois d`activités, comment plus d`un milliard de F CFA ont été sortis des caisses de la filière pour régler les prestations d`un consortium de cabinets, là où des anciens dirigeants de la même filière ont sorti plus de 8 milliards de FCFA en huit ans pour les mêmes questions.
Le président Gbagbo doit aller vite pour signer le décret de création du comité de réflexion
A cause de la confiance aveugle qu`il place en certains de ses collaborateurs, le président Laurent Gbagbo, après avoir lancé de grands chantiers de son programme de développement, détourne ses regards desdits chantiers. L`on peut retenir que le projet de l`AMU n`a pu voir le jour, à cause de la guerre. Cependant, certains proches du chef de l`Etat sont unanimes que le projet a échoué parce qu`il a été confié à quelqu`un qui n`avait aucune qualification en la matière et qui n`a pas été suivi après. La filière café -cacao est aussi un autre exemple. La politique de la libéralisation de cette filière n`a pas été suivie. Cela a favorisé le laisser-aller. Qui a conduit aujourd`hui tous les anciens dirigeants en prison. La mission du comité de gestion étant de conduire la campagne café-cacao à son terme, le président Laurent Gbagbo se doit d’aller vite en signant le décret de création du comité de réflexion. Qui tracera enfin les sillons de sa vraie politique de la libéralisation de la filière café-cacao. Il n`y a que ce comité qui peut mettre fin aujourd`hui au cafouillage dans lequel Gilbert Ano règne sans un pouvoir de contrôle. Vivement que ce comité voit le jour, afin de donner le vrai espoir aux paysans. Dans nos prochaines parutions, nous montrerons pourquoi Gilbert Ano a été le mauvais pompier, choisi par le président Laurent Gbagbo, pour diriger la filière café-cacao. L’homme a en effet des méthodes particulières de gestion.
Huberson Digbeu
Le président du comité de gestion de la filière café-cacao veut persister dans le désordre et le flou qui avaient cours dans la filière. Une situation que lui a signifiée le comité interministériel, qui a désapprouvé son plan d`actions, il y a quelques semaines. Ano N`Guessan ne veut pas du tout s`arrêter à sa mission de conduire la campagne du cacao. Malgré le fait qu`il lui a été signifié que le comité de gestion n`est pas un comité de réflexion, pour poser des actes allant dans le sens de la réforme de la filière café-cacao, Gilbert Ano N`Guessan ne veut rien entendre du comité interministériel. Il tient à faire ce qui ne relève pas de ses prérogatives, que le décret du président de la République a pourtant bien précisé. A Yamoussoukro, le comité de gestion de la filière café-cacao organisera du 5 au 9 janvier 2009 un séminaire sur le recensement, au cours duquel, le président dudit comité lancera un nouveau projet. Une action qui n`est pas du tout normale. Quand l`on s`en tient aux textes du décret du président de la République qui définit bien le rôle de ce comité. Avec la détermination de Gilbert Ano N`Guessan de tout faire à sa guise, l`on se demande ce que vaut l`organisation d`un tel séminaire. En vérité, le président du comité de gestion de la filière café-cacao, après avoir constaté qu`il n`a rien à apporter de nouveau dans la filière, après plus de trois mois d`activités, ne veut pas finir sa mission sans laisser de traces. A côté des coopératives qui risquent de ne pas être financées par sa propre faute, après avoir rejeté toutes les propositions de financement de ses collaborateurs, de 3,5 millions de sacs annoncés et pratiquement invisibles dans les zones de production de cacao, Gilbert Ano veut témoigner la main sur sur le coeur à partir du mois d`avril 2009, qu`il a pu apporter une solution à certaines questions clés de cette filière. Il brandira certainement des résolutions de ces séminaires qui ne relèvent pas de ses compétences.
Pérénniser le flou et le désordre dans la filière café-cacao
Depuis son arrivée à la tête du comité de gestion de la filière café-cacao, le 19 septembre 2008, Gilbert Ano N`Guessan n`a jusqu`à ce jour établi aucun organigramme de travail. Le budget de fonctionnement de la filière n`existe pas du tout à la caisse de stabilisation. Après avoir dispatché les fonds des producteurs de café-cacao dans certaines banques pour des raisons que l`on ignore, toute la gestion de la manne financière est réduite à la seule personne de Gilbert Ano N`Guessan. Aucun compte rendu n`est fait à ses collaborateurs ou au Conseil National des Sages, dont le décret du président de la République précise bien, qu`il est un organe consultatif et garant de la stabilité de la filière café-cacao. Si Ano N`Guessan profite de l`ignorance de Bléhoué Aka , Sansan Kouao et autres, pour ramener la gestion de la filière à sa seule personne, il est aussi hostile à toute collaboration avec des experts du cacao que le chef de l`Etat lui a adjoints pour réussir cette mission de sept mois. Sinon comment comprendre que le président du comité de gestion de la filière café-cacao puisse ignorer des spécialistes du cacao comme Prospère Atsé pour faire appel à un consortium de cabinets, auquel plus d`un milliard de FCFA, ont été versés pour un travail, qui était pourtant à la portée de ces spécialistes.
Après trois mois, rien n`a changé, l`argent des paysans est géré dans le flou
Si le président Laurent Gbagbo ne s`est pas du tout gêné pour faire emprisonner ses directeurs de campagne dans l`affaire café-cacao, il agira certainement de la même sorte, s`il constate quelque chose d`anormal dans la gestion de ce comité dirigé par Gilbert Ano N`Guessan. Et tout le monde le sait bien à la caisse de stabilisation au Plateau. Mais comment gérer les milliards des paysans et sortir les poches vides après la mission de sept mois? La réponse à cette question se trouve bien dans les choix des cabinets et l`organisation de séminaires. Il faut alors trouver des justifications aux différentes sorties d`importantes sommes d’argent. Pour y arriver, il faut alors fermer les yeux sur les injonctions du comité interministériel et partir à Yamoussoukro pour organiser un séminaire qui n`a pratiquement aucun sens. Une véritable rébellion, pourrait-on dire, face à l`entêtement du comité de gestion de la filière café-cacao. Après avoir réduit, dit-il, le budget de fonctionnement des structures de 19 à 8 milliards CFA, il n`y a que Gilbert Ano seul qui peut justifier, après plus de trois mois d`activités, comment plus d`un milliard de F CFA ont été sortis des caisses de la filière pour régler les prestations d`un consortium de cabinets, là où des anciens dirigeants de la même filière ont sorti plus de 8 milliards de FCFA en huit ans pour les mêmes questions.
Le président Gbagbo doit aller vite pour signer le décret de création du comité de réflexion
A cause de la confiance aveugle qu`il place en certains de ses collaborateurs, le président Laurent Gbagbo, après avoir lancé de grands chantiers de son programme de développement, détourne ses regards desdits chantiers. L`on peut retenir que le projet de l`AMU n`a pu voir le jour, à cause de la guerre. Cependant, certains proches du chef de l`Etat sont unanimes que le projet a échoué parce qu`il a été confié à quelqu`un qui n`avait aucune qualification en la matière et qui n`a pas été suivi après. La filière café -cacao est aussi un autre exemple. La politique de la libéralisation de cette filière n`a pas été suivie. Cela a favorisé le laisser-aller. Qui a conduit aujourd`hui tous les anciens dirigeants en prison. La mission du comité de gestion étant de conduire la campagne café-cacao à son terme, le président Laurent Gbagbo se doit d’aller vite en signant le décret de création du comité de réflexion. Qui tracera enfin les sillons de sa vraie politique de la libéralisation de la filière café-cacao. Il n`y a que ce comité qui peut mettre fin aujourd`hui au cafouillage dans lequel Gilbert Ano règne sans un pouvoir de contrôle. Vivement que ce comité voit le jour, afin de donner le vrai espoir aux paysans. Dans nos prochaines parutions, nous montrerons pourquoi Gilbert Ano a été le mauvais pompier, choisi par le président Laurent Gbagbo, pour diriger la filière café-cacao. L’homme a en effet des méthodes particulières de gestion.
Huberson Digbeu
