Le blog Finance.com - Effet récession ou effet nouvel an ? alors que le chocolat est réputé comme anti-dépresseur, le cours du cacao a fêté le passage à la nouvelle année à sa manière.
Narguant ses confrères du secteur des matières premières, il s'est même offert le luxe de finir la semaine à un niveau historiquement élevé.
Les inquiétudes concernant la teneur de la récolte ivoirienne y sont tout de même beaucoup ...
Les prix du cacao sont restés ainsi bien soutenus, le cours de la fève noire cotée à Londres restant tout proche de son record historique touché mi-décembre. Les prix sont dopés depuis plusieurs semaines par des craintes de difficultés d'approvisionnement, la récolte de Côte d'Ivoire, premier producteur mondial pouvant s'avérer être de qualité insuffisante.
Face à cette situation, le responsable de la filière ivoirienne de cacao, Gilbert N'Guessan avait annoncé début décembre que les planteurs de Côte d'Ivoire ne pourraient plus vendre leurs récoltes à partir de janvier s'ils ne respectent pas les normes de qualité.
Selon lui la Côte d'Ivoire perdrait 150 FCFA (0,22 euro) par kilogramme par rapport à son voisin le Ghana (deuxième producteur mondial) suite à des problèmes de qualité. "Tout exportateur qui va acheter du cacao de mauvaise qualité ne pourra plus exporter", a-t-il insisté, annonçant des sanctions qui pourront aboutir à l'incinération des mauvaises fèves.
Pour rappel, le cacao échangé à Londres pour l'échéance de janvier avait bondi jusqu'à 1822 livres la tonne vendredi 19 décembre, un plus haut historique. La veille, son cours avait grimpé jusqu'à 2718 dollars la tonne à New York, un plus haut depuis septembre dernier.
En ce qui concerne le contrat de mars, le cours du cacao avait bondi le 12 décembre jusqu'à 1840 dollars, un niveau qui n'a pas été dépassé depuis lors.
Sur le Liffe, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1788 livres sterling la tonne vendredi vers 15H00 GMT, contre 1800 livres la semaine précédente à la même heure.
Sur le NYBoT, le contrat pour livraison en mars valait 2542 dollars la tonne contre 2661 dollars vendredi 19 décembre.
Source : AWP, AFP
Par Elisabeth Studer
Narguant ses confrères du secteur des matières premières, il s'est même offert le luxe de finir la semaine à un niveau historiquement élevé.
Les inquiétudes concernant la teneur de la récolte ivoirienne y sont tout de même beaucoup ...
Les prix du cacao sont restés ainsi bien soutenus, le cours de la fève noire cotée à Londres restant tout proche de son record historique touché mi-décembre. Les prix sont dopés depuis plusieurs semaines par des craintes de difficultés d'approvisionnement, la récolte de Côte d'Ivoire, premier producteur mondial pouvant s'avérer être de qualité insuffisante.
Face à cette situation, le responsable de la filière ivoirienne de cacao, Gilbert N'Guessan avait annoncé début décembre que les planteurs de Côte d'Ivoire ne pourraient plus vendre leurs récoltes à partir de janvier s'ils ne respectent pas les normes de qualité.
Selon lui la Côte d'Ivoire perdrait 150 FCFA (0,22 euro) par kilogramme par rapport à son voisin le Ghana (deuxième producteur mondial) suite à des problèmes de qualité. "Tout exportateur qui va acheter du cacao de mauvaise qualité ne pourra plus exporter", a-t-il insisté, annonçant des sanctions qui pourront aboutir à l'incinération des mauvaises fèves.
Pour rappel, le cacao échangé à Londres pour l'échéance de janvier avait bondi jusqu'à 1822 livres la tonne vendredi 19 décembre, un plus haut historique. La veille, son cours avait grimpé jusqu'à 2718 dollars la tonne à New York, un plus haut depuis septembre dernier.
En ce qui concerne le contrat de mars, le cours du cacao avait bondi le 12 décembre jusqu'à 1840 dollars, un niveau qui n'a pas été dépassé depuis lors.
Sur le Liffe, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1788 livres sterling la tonne vendredi vers 15H00 GMT, contre 1800 livres la semaine précédente à la même heure.
Sur le NYBoT, le contrat pour livraison en mars valait 2542 dollars la tonne contre 2661 dollars vendredi 19 décembre.
Source : AWP, AFP
Par Elisabeth Studer