x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 6 janvier 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Vih-sida à Bouaké : La maladie a pris le relais de la guerre

La prise en charge médicale, mais également sociale des enfants infectés par le vih-sida s’avère plus que nécessaire en cette année 2009 pour la Côte d’Ivoire qui sort d’une guerre civile. Selon l’Unicef, le sida a pris le relais de la guerre, surtout dans la ville de Bouaké où cette maladie y trouve champ libre du fait de la grande pauvreté des populations. Travaillant avec le Centre SAS (Solidarité Action Sociale) de cette localité depuis 1999 afin de venir en aide à ceux qui sont touchés par le sida, l’organisation y pratique des tests de dépistage, offre des soins d’ordre médical et un soutien psychologique. La particularité de ce centre, c’est qu’il fournit une assistance à des milliers d’enfants et plus de 800 orphelins et enfants vulnérables bénéficiant d’une aide en matière sociale et éducative. Selon Dr Soro Ouattara Paule, pédiatre dans ledit centre, fournir des médicaments est rarement suffisant. « En raison de la grande pauvreté des malades et du fait qu’ils ne peuvent pas travailler, le centre doit non seulement leur apporter une assistance médicale mais aussi sociale, en donnant de la nourriture aux parents et à leurs enfants », explique-t-elle. « Notre activité consiste essentiellement à nous rendre chez les gens et à faire du travail communautaire. En dehors de cela, nous leur venons en aide avec un colis mensuel de nourriture», a indiqué Jean Claude, l’un des travailleurs du centre. Le témoignage d’Emily-séropositive âgée de 12 ans, dont les parents sont morts du sida-traduit cette triste réalité. Vivant chez sa tante à Bouaké où elle est étreinte par les corvées quotidiennes, cette fillette se rend régulièrement au centre SAS qui la gratifie de soins et de nourriture. «Si j’aime venir ici, c’est parce que là, on nous donne des médicaments, on prend soin de nous et nous pouvons revenir indéfiniment », dit-elle. Le Centre accueille par ailleurs un projet d`approche de la jeunesse. Ceux qui interviennent dans ce projet font du porte à porte, éduquant les gens chez eux par la sensibilisation, les conseils et le soutien psychologique. Donnant des aides similaires à d’autres centres dans d’autres localités et à Yopougon (Abidjan), l’Unicef souhaite surtout que son partenariat avec la Côte d’Ivoire participe véritablement à débarrasser ce pays de ce fléau.


Julienne Ligué, Source Unicef
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ