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Politique Publié le mercredi 7 janvier 2009 | Notre Voie

Fête de la Saint Sylvestre en pays baoulé : Eugène Djué et ses parents ont célébré Gbagbo et la paix

Une des rues qui traversent Diabo, premier chef-lieu de sous préfecture du canton Gblo Wamla, pourrait être baptisée “Rue Laurent Gbagbo”. Cette rue, large comme un boulevard, va de l’extrémité est au bout ouest du village. Si l’idée est acceptée par toutes les autorités politiques, traditionnelles et coutumières de Diabo, une stèle ou une plaque à l’honneur de l’actuelle président de la République pourrait y être élevée. C’est le “Maréchal” Eugène Djué, fils de Diabo, ancien représentant du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) en Europe, président de l’Union des patriotes pour la libération totale de la Côte d’Ivoire (ULPTCI), ambassadeur de la paix, qui a fait cette proposition.

Pour l’instant, quarante huit chefs de village sur les 63 que compte la sous-préfecture de Diabo ont parcouru cette rue, le mardi 30 décembre dernier, à la tête d’une sympathique foule, aux côtés d’Eugène Djué et de César Etou, pour la découvrir. La sympathique procession qui y a été organisée a mis fin à une “rencontre politique familiale” entre le “Maréchal” Eugène Djué et lesdits chefs de village et notables, en présence du chef de canton, Nanan Antoine Yéman.

A cette occasion, le Maréchal Djué a bénéficié du soutien de M. César Etou, directeur de publication de Notre Voie, candidat malheureux aux législatives de 2000 dans cette localité, actuel Directeur local de campagne (DLC) du président Gbagbo à Languibonou, la seconde sous-préfecture du canton Gblo. Il a également reçu le soutien de quelques amis accourus à Diabo.
Le “Maréchal” Djué, pour la fin de l’année 2008, a rompu avec les habitudes en pays baoulé, les traditionnelles fêtes de retrouvailles “Paquinou”. Eugène Djué a plutôt opté pour la célébration de “Zanvié”, la fête de la Saint Sylvestre en pays baoulé, comme au bon vieux temps. Pour ce faire, il a soumis son village natal, du lundi 29 décembre 2008 au jeudi 1er janvier 2009, à quatre intenses journées de manifestations sociales, culturelles et sportives, le tout sur fond de sensibilisation politique pour la victoire de Laurent Gbagbo, son candidat à la prochaine présidentielle.

Au menu de ces journées socioculturelles et sportives, Eugène Djué a inscrit des dons de matériel informatique au Lycée moderne de Diabo, de matériels de sonorisation et d’animation aux jeunes ainsi que des vivres aux populations. La finale d’un épique “Tournoi Eugène Djué” de football, doté du trophée Laurent Gbagbo et qui a duré près d’un mois, a vu la brillante victoire, à l’arrachée, d’une réaliste équipe du village de Gblo Gro sur la sympathique équipe de rêve “Dream Team” de Diabo (1 à 0). Il fallait y être pour voir Eugène Djué, gardien de but des “vétérans”, effectuer quelques plongeons spectaculaires pour assurer, en lever de rideau, la victoire de son équipe sur celle des jeunes (1 à 0), devant une foule de spectateurs estimée à 2.500 personnes par les organisateurs. Sous les bâches qui servaient de tribune officielle, le sous-préfet et le maire de Diabo, le DLC de Languibonou, de nombreuses autres personnalités ainsi que des chefs de village s’en sont donné à cœur joie.

Ces festivités ont été également marquées par des rencontres avec les associations de femmes, de jeunes et de fonctionnaires en postes dans la sous-préfecture. Elles ont été clôturées par un bal populaire.

Eloigné de sa terre natale pendant ses années d’études en France, Eugène Djué n’a pu véritablement retrouver ses parents depuis son retour au pays. Pour la simple raison que son retour a coïncidé avec la guerre déclarée au régime Gbagbo et que, depuis Abidjan, il a dû sonner la mobilisation pour la résistance patriotique dès le début de la crise. Sa détermination pour le maintien des institutions républicaines lui a valu d’être sanctionné, comme Blé Goudé, par l’ONU au titre du camp présidentiel. La Côte d’Ivoire renouant à présent avec la paix depuis l’Accord politique de Ouaga, Eugène Djué a décidé de “descendre sur Diabo” pour prolonger l’œuvre de sensibilisation de ses parents à la politique de développement du président Gbagbo. Il y a élu domicile pendant près d’un mois, mobilisant les jeunes pour nettoyer les mauvaises herbes dans le village et ouvrant les rues à l’aide de machine. Le succès populaire des manifestations lui a donné raison. Et durant ces quatre “journées d’hommage au président de la République et de soutien à l’Accord de Ouaga”, Eugène Djué n’a cessé, devant les jeunes, les femmes ou les notables, de saluer le travail politique accompli par l’équipe de son aîné César Etou pour implanter le FPI dans tous les villages de la sous-préfecture de Diabo. Le DP de Notre Voie lui a constamment retourné l’ascenseur en le félicitant pour son initiative qui revitalise les activités du FPI dans le canton Gblo.

Une correspondance de Koukougnon Zabril à Bouaké
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