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Société Publié le mercredi 7 janvier 2009 | Notre Voie

Non reversement des cotisations au Fonds de prévoyance de la police : Les policiers en colère contre le Trésor public

“Si le Trésor public ne reverse pas l’argent prélevé sur les salaires des policiers pour le compte du Fonds de prévoyance de la police nationale jusqu’au 16 janvier 2009, la situation peut s’envenimer. Car, nous avons trop longtemps contenu la colère des policiers. Je ne serai plus responsable de ce qui adviendra aux agents du Trésor public qui refusent de reverser leurs cotisations afin qu’ils se soignent et vivent bien”. C’est par ces propos tenus le mercredi dernier au cours d’une conférence de presse au siège du Fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN) à Marcory-Zone 4c, par le commissaire divisionnaire-major Oupoh Armand, président du conseil d’administration du FPPN, a marqué son indignation face à la situation financière inconfortable que connaissent les caisses de son institution.
Selon le conférencier, le Trésor public doit 3 milliards FCFA au Fonds de prévoyance de la police depuis trois ans. Pour le PCA de cette institution, ce n’est pas une dette courante. Mais une faute de gestion des agents du Trésor public qui doivent l’assumer en toute responsabilité. “Nous ne pouvons plus concevoir les fautes de gestion des autres. Les retenues sur les salaires n’ont rien à voir avec les difficultés de trésorerie de l’Etat. C’est de l’argent pris aux policiers qui doit être versé au Fonds. Où est passé cet argent?”, s’est interrogé le patron du FPPN qui a soutenu, par ailleurs, que les prestations médicales et immobilières ont pris un coup de frein. Du fait de l’inertie du Trésor public malgré ses nombreuses interpellations. Des policiers blessés, endeuillés ou ayant un besoin financier pour une opération immobilière se sont butés aux difficultés de trésorerie du Fonds de prévoyance de la police nationale.
Pour le commissaire divisionnaire-major Oupoh Armand, qui s’est fait le porte-voix des policiers en colère dont les délégués au FPPN l’entouraient au cours de la conférence de presse, l’heure ne doit plus être à la diversion au Trésor public. Mais plutôt à l’exécution des tâches qui incombent à cette administration financière étatique avant le 16 janvier prochain pour garantir la stabilité et la sérénité dans le pays, en cette période de sortie de crise.

Didier Kéi
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