Grand Bassam (Côte d\’Ivoire) - Le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est passé de 49% en 2002 à 62,45% en 2008, a appris APA lundi, à Grand Bassam, à l’ouverture d’un atelier organisé par le ministère du Plan et du développement.
« La pauvreté a connu une hausse, passant de 10% en 1985 à 36,8 en 1995 et 33,6 en 1998, avant de remonter à 38,4% en 2002 puis à 48,9% en 2008, en raison des crises sociopolitiques », indique le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DRSP) rendu public à cette occasion.
Le même rapport révèle également une croissance de la pauvreté en milieu rural, qui touche 12 personnes sur 20 contre 10 en milieu urbain.
« En 2008, est pauvre en Côte d’Ivoire tout individu qui a une dépense de consommation inférieure à 241.145 FCFA, soit 661 FCFA par jour ».
Le taux de pauvreté est ainsi passé de 49% en 2002 à 62,45% en 2008, soit une augmentation de plus de 13 points alors que cette progression n’est que de 4 points en milieu urbain, précise le document.
Cette étude menée par le ministère du Plan et du développement, indique en outre « qu’aujourd’hui, une personne sur deux est pauvre, contre une sur dix en 1985, soit une multiplication par dix du nombre de pauvres en l’espace d’une génération ».
Le classement des villes établi à cet effet fait d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, la métropole la plus riche du pays, avec seulement 21% de pauvres en 2008 contre 77,3% à Korhogo, à l’extrême nord, sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
La Banque mondiale et l’Union européenne participent à cet atelier de Grand Bassam qui vise à valider le DSRP, élaboré par le ministère du Plan et du développement que dirige le professeur Paul Antoine Bohoun Bouabré.
LS/dmg/APA
« La pauvreté a connu une hausse, passant de 10% en 1985 à 36,8 en 1995 et 33,6 en 1998, avant de remonter à 38,4% en 2002 puis à 48,9% en 2008, en raison des crises sociopolitiques », indique le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DRSP) rendu public à cette occasion.
Le même rapport révèle également une croissance de la pauvreté en milieu rural, qui touche 12 personnes sur 20 contre 10 en milieu urbain.
« En 2008, est pauvre en Côte d’Ivoire tout individu qui a une dépense de consommation inférieure à 241.145 FCFA, soit 661 FCFA par jour ».
Le taux de pauvreté est ainsi passé de 49% en 2002 à 62,45% en 2008, soit une augmentation de plus de 13 points alors que cette progression n’est que de 4 points en milieu urbain, précise le document.
Cette étude menée par le ministère du Plan et du développement, indique en outre « qu’aujourd’hui, une personne sur deux est pauvre, contre une sur dix en 1985, soit une multiplication par dix du nombre de pauvres en l’espace d’une génération ».
Le classement des villes établi à cet effet fait d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, la métropole la plus riche du pays, avec seulement 21% de pauvres en 2008 contre 77,3% à Korhogo, à l’extrême nord, sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
La Banque mondiale et l’Union européenne participent à cet atelier de Grand Bassam qui vise à valider le DSRP, élaboré par le ministère du Plan et du développement que dirige le professeur Paul Antoine Bohoun Bouabré.
LS/dmg/APA