La maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) a enregistré hier, une seconde évasion d’au moins 7 détenus. Cette évasion intervient trois semaines après celle du 13 décembre 2008 lors de la mutinerie (4 évadés mais 3 ont été repris).
Selon des sources crédibles, tout a commencé le matin aux environs de 8 h, lorsque des détenus qui s’étaient regroupés à la mosquée de la prison ont constaté l’absence de l’élément du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) qui devait assurer la rélève au poste de surveillance situé derrière le bâtiment C (réservé aux criminels), dénommé le mirador n° 3. Les détenus ont constaté l’absence des éléments du CECOS à leur poste jusqu’à 13 h. Convaincus que la voie était libre pour s’évader par ce poste de surveillance, les détenus dont la plupart sont des criminels condamnés à la prison à vie, ont d’abord fracturé le portail du mirador et se sont engouffrés ensuite dans le local. Ils ont enfin escaladé la grande clôture de la MACA pour s’évanouir dans la forêt du Banco.
L’alerte a été donnée par un garde pénitentiaire en poste à un autre mirador qui s’est rendu compte de la fuite des détenus. Les responsables de la prison accourus ont constaté au moins 9 paires de chaussures abandonnées par les évadés, au bas du mirador n° 3. Aussitôt informé, le ministre de la Justice, M. Koné Mamadou, s’est rendu à la MACA pour se rendre compte de la situation. Il a tenu une réunion de crise avec tous les responsables en charge de l’administration pénitentiaire, le directeur de la MACA, le régisseur Yao Patrice, et le procureur de Yopougon, à son cabinet au Plateau.
Toujours selon nos sources, les deux miradors placés sous la responsabilité du CECOS n’ont pas été occupés par les éléments de cette unité hier jusqu’à 13h.
En 2007, l’absence de l’élément du CECOS désigné au mirador n° 3 avait entraîné une tentative d’évasion, vite circonscrite par les gardes pénitentiaires.
Didier Kéï
Selon des sources crédibles, tout a commencé le matin aux environs de 8 h, lorsque des détenus qui s’étaient regroupés à la mosquée de la prison ont constaté l’absence de l’élément du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) qui devait assurer la rélève au poste de surveillance situé derrière le bâtiment C (réservé aux criminels), dénommé le mirador n° 3. Les détenus ont constaté l’absence des éléments du CECOS à leur poste jusqu’à 13 h. Convaincus que la voie était libre pour s’évader par ce poste de surveillance, les détenus dont la plupart sont des criminels condamnés à la prison à vie, ont d’abord fracturé le portail du mirador et se sont engouffrés ensuite dans le local. Ils ont enfin escaladé la grande clôture de la MACA pour s’évanouir dans la forêt du Banco.
L’alerte a été donnée par un garde pénitentiaire en poste à un autre mirador qui s’est rendu compte de la fuite des détenus. Les responsables de la prison accourus ont constaté au moins 9 paires de chaussures abandonnées par les évadés, au bas du mirador n° 3. Aussitôt informé, le ministre de la Justice, M. Koné Mamadou, s’est rendu à la MACA pour se rendre compte de la situation. Il a tenu une réunion de crise avec tous les responsables en charge de l’administration pénitentiaire, le directeur de la MACA, le régisseur Yao Patrice, et le procureur de Yopougon, à son cabinet au Plateau.
Toujours selon nos sources, les deux miradors placés sous la responsabilité du CECOS n’ont pas été occupés par les éléments de cette unité hier jusqu’à 13h.
En 2007, l’absence de l’élément du CECOS désigné au mirador n° 3 avait entraîné une tentative d’évasion, vite circonscrite par les gardes pénitentiaires.
Didier Kéï