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Société Publié le mardi 6 janvier 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Protestant contre la violence de la Fesci et du Syeeci - Les enseignants ferment le Lycée moderne d’Abobo

Les cours n’ont pas repris le lundi 5 janvier 2009 aux lycées modernes 1 et 2 d’Abobo. Ces deux établissements ont été fermés toute la journée d’hier, date de reprise des cours après les congés de Noël. Aucune activité pédagogique n’y a eu lieu. Cette situation qui a contraint les élèves à retourner à la maison, est à mettre à l’actif des enseignants réunis au sein du Synesci. Ceux-ci entendent ainsi interpeller d’une part les autorités compétentes sur la violence qui sévit dans ces écoles où s’affrontent au quotidien les élèves de deux structures syndicales rivales. A savoir la Fesci et le Syeeci. Et d’autre part, obtenir des garanties fermes de la sécurisation de leur lieu de travail. Pour rappel, depuis septembre 2008, le lycée moderne d’Abobo scindé en deux écoles baigne dans un climat d’affrontements accompagnés d’une « violence inouïe ». L’établissement est pris en otage par les conflits syndicaux d’élèves et étudiants. Ces conflits ont, à maintes reprises, viré à l’affrontement à la machette, aux gourdins et même à l’arme à feu, entraînant des blessés souvent graves et des perturbations des cours. Devant cette insécurité permanente qui n’épargne pas les enseignants bien souvent pris à parti par les manifestants des deux camps, les camarades de Douane Sidiki Diomandé ont tenu le 17 décembre 2008 une assemblée générale pour réclamer la sécurisation des deux écoles. « Nous déplorons à ce jour qu’aucune amorce de solution n’a été apportée aux préoccupations légitimes des enseignants quant à leur sécurité. Ce silence, qui frise le mépris face à notre revendication, nous contraint, à notre corps défendant, d’arrêter toute activité pédagogique jusqu’à nouvel ordre », a justifié le secrétaire général du Synesci section Abobo. Outre l’arrêt de travail, pour contraindre les autorités à agir dans le sens de la satisfaction de leur doléance, les enseignants menacent de ne pas rattraper les cours perdus le temps de la grève. Pour éviter tout durcissement de leur mouvement, ils ont exigé « l’implication effective du ministre de l’Education Nationale dans la résolution de la crise, l’interdiction de toute activité syndicale d’élèves dans les deux écoles, le renforcement de la sécurité par une clôture relevée et solide et la délocalisation des cours des étudiants de l’université d’Abobo Adjamé du territoire des deux lycées ». Se prononçant sur la rixe, un responsable de la Fesci a expliqué que tout est parti de leur opposition « à la mise en congé anticipé » des élèves par « des badauds » du Syeeci. « La Fesci veut une école responsable où n’importe qui ne se lève pour mettre les élèves en congé. Nous riposterons chaque fois aux imposteurs », a-t-il dit.

MTT
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