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Société Publié le mardi 6 janvier 2009 | Le Patriote

Koumassi : Rififi autour du prix de la taxe journalière - Taxis communaux et syndicats à couteaux tirés

Des dizaines de taxi communaux appelés encore « wôrô-wôrô » immobilisés au carrefour Inch’Allah, à plusieurs autres endroits de Koumassi. De jeunes conducteurs qui intiment l’ordre, sur un ton menaçant, à leurs collègues de garer leurs véhicules, au risque de voir leurs vitres voler en éclats. C’est le spectacle « électrique » qu’offrait hier lundi, en fin de matinée la commune de Koumassi. Ces échauffourées sont consécutives à un différend entre chauffeurs de «wôrô-wôrô » et les différents syndicats qui font la loi dans les gares de ces taxis communaux. « Ce matin, contre toute attente, ils nous exigent de payer 500 FCFA au lieu des 300 FCFA que nous payons quotidiennement au titre de la taxe journalière», explique Bakayoko, un chauffeur rencontré sur le terrain. Pour lui et ses camarades, c’est cette hausse est de trop. « Nous refusons la dictature des syndicats qui, sans notre avis, nous oblige à satisfaire à leurs exigences », fulmine un autre conducteur. Lui et ses pairs refusent donc de s’exécuter. Ce qui n’est naturellement pas du goût des syndicalistes qui usent, comme c’est de coutume chez eux, de violence. « Devant notre refus de payer les 500 FCFA, plusieurs d’entre nous ont été violentés », raconte Bakayoko. Les clefs de contact de deux véhicules auraient été arrachées avant d’être remises, à leurs propriétaires respectifs. Devant ce qui s’apparentait donc à un affrontement entre les deux camps, le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos) a décidé d’intervenir. Deux syndicalistes et un chauffeur ont été arrêtés et conduits au camp commando de Koumassi. Aux dernières nouvelles, une délégation syndicale accompagnée des éléments du 20e arrondissement de police a essayé de renouer le contact avec les grévistes. Mais, ces derniers, sans doute furieux, ont choisi de poursuivre leur mouvement. Et jusqu’à hier soir, ils n’avaient pas repris la direction de leurs taxis.
Thiery Latt (Stg)
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