Les chefs de village de la sous-région Abidji-agni, dans le département de Tiassalé, souhaitent que les bureaux de la sous-préfecture de Gbolouville soient délocalisés. Ils ont pris cette décision, récemment, à la suite d’une rencontre qui les a réunis, récemment, dans le village de Botindé.
Dans une déclaration qui a sanctionné leurs assises, les chefs traditionnels de ce groupe ethnique ont constaté avec amertume les incidents qui ont suivi l’érection en sous-préfecture du village de Gboloville, né de la fusion des villages de Binao et Boussoué,séparés de quelques mètres par la rivière Gbolou.
En fait, le 2 août 2005, les populations des deux localités, de manière consensuelle, décident d’appeler Gbolouville, le nouveau village né de la fusion de Boussoué et Binao. Sur cette base, et de commun accord les populations adressent un courrier à l’autorité administrative pour lui faire part de cette nouvelle donne et lui demander de bien vouloir ériger le nouveau village en sous-préfecture. Le conseil des ministres, en sa séance du 20 novembre, accède à cette requête. Mais, contre toute entente, des voix s’élèvent pour décrier l’appellation de cette nouvelle sous-préfecture. Pendant que les populations de Boussoué, qui seraient à l’origine les hôtes de celles de Binao, pensent que cette nouvelle entité devrait naturellement être dénommée Boussoué-Binao, celles de Binao contestent cette décision. Conséquence, des barricades ont été dressées devant les bureaux de la sous-préfecture, empêchant du coup,le sous-préfet, représentant du chef de l’Etat, d’y avoir accès. Après maintes médiations des autorités administratives locales et des chefs coutumiers pour ramener le calme, les chefs de village ont décidé de prendre leurs responsabilités. Ainsi, au terme d’une réunion, ils ont souhaité la délocalisation des bureaux de la sous-préfecture.
Koné Modeste
Dans une déclaration qui a sanctionné leurs assises, les chefs traditionnels de ce groupe ethnique ont constaté avec amertume les incidents qui ont suivi l’érection en sous-préfecture du village de Gboloville, né de la fusion des villages de Binao et Boussoué,séparés de quelques mètres par la rivière Gbolou.
En fait, le 2 août 2005, les populations des deux localités, de manière consensuelle, décident d’appeler Gbolouville, le nouveau village né de la fusion de Boussoué et Binao. Sur cette base, et de commun accord les populations adressent un courrier à l’autorité administrative pour lui faire part de cette nouvelle donne et lui demander de bien vouloir ériger le nouveau village en sous-préfecture. Le conseil des ministres, en sa séance du 20 novembre, accède à cette requête. Mais, contre toute entente, des voix s’élèvent pour décrier l’appellation de cette nouvelle sous-préfecture. Pendant que les populations de Boussoué, qui seraient à l’origine les hôtes de celles de Binao, pensent que cette nouvelle entité devrait naturellement être dénommée Boussoué-Binao, celles de Binao contestent cette décision. Conséquence, des barricades ont été dressées devant les bureaux de la sous-préfecture, empêchant du coup,le sous-préfet, représentant du chef de l’Etat, d’y avoir accès. Après maintes médiations des autorités administratives locales et des chefs coutumiers pour ramener le calme, les chefs de village ont décidé de prendre leurs responsabilités. Ainsi, au terme d’une réunion, ils ont souhaité la délocalisation des bureaux de la sous-préfecture.
Koné Modeste