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Société Publié le mercredi 7 janvier 2009 | Notre Voie

Engorgement de l’université de Cocody : Les orientations de bacheliers menacées l’année prochaine

L’Université de Cocody risque de ne plus accueillir de nouveaux étudiants à la rentrée académique prochaine. C’est l’inquiétude des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui avouent, impuissants, que si aucune mesure n’est prise par les pouvoirs publics, de nombreux bacheliers seront exclus du système éducatif, faute de places disponibles. N’Guessan Kouamé, chef du service de la décentralisation des universités, dans une récente conférence de presse, au siège du ministère au Plateau, soutient que l’université de Cocody est aujourd’hui largement dépassée et ne peut pas accueillir à la prochaine rentrée académique prochaine de nouveaux étudiants. Selon lui, elle compte officiellement 50 mille étudiants, mais en réalité ils sont plus de 70 mille, dans le temple du savoir construit au début de l’indépendance pour recevoir six mille étudiants. Pour lui, il n’y a pas “36 solutions” pour éviter que les futurs bacheliers, candidats à l’entrée à l’université de Cocody, se retrouvent dans la rue ou à la maison à se tourner le pouce.

Dans l’immédiat, dit-il, les pouvoirs publics doivent, en plus des universités de Cocody, d’Abobo-Adjamé et de Bouaké, créer d’autres universités ou faire évoluer les URES de Korhogo et de Daloa en universités par la construction d’infrastructures ou augmenter les capacités d’accueil des universités et des URES déjà existantes. Il faut également, souligne ce responsable, que l’Etat débloque de gros moyens financiers pour la mise en œuvre effective de la décision politique de 1992 de déconcentrer l’université de Cocody et mettre à exécution le plan d’urgence de création d’universités. “Face au besoin croissant de structures et d’infrastructures de l’enseignement supérieur, le budget actuellement alloué au Programme de décentralisation de l’université (PDU) qui était en 2008 de 576 millions FCFA est insuffisant, insignifiant. Il y a un grand paradoxe puisque nous n’arrivons même pas à consommer ces montants modiques qui n’atteignent pas le coût d’un amphithéâtre clé en main”, déclare N’Guessan Kouamé.

Pour Abou Karamoko, un proche collaborateur du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il n’y a pas d’autre alternative que de créer de nouvelles universités pour éviter la mort de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire.

Charles Bédé
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