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Économie Publié le jeudi 8 janvier 2009 | Le Temps

Financement des cooperatives / N`Guessan Anoh Gilbert (CGFCC) - “Celles qui ne sont pas fiables ne seront pas financées”

La commercialisation du cacao, se déroule tant bien que mal depuis le 5 octobre 2008, sous la coupole du Comité de Gestion de la filière café- cacao (Cgfcc). Qui a fixé le prix du kg de cacao marchand bien fermenté, séché et trié. Un prix indicatif qui a été fixé à 700 Fcfa le kg en tenant compte des indicateurs du marché et de nos prévisions de récolte cacao 2008/2009. "Après l'avoir fait pour la période d'octobre à décembre 2008, le marché a enregistré une baisse conjoncturelle, laissant planer quelque doute quant au respect du prix indicatif bord champ fixé. Mais au mois de décembre de la même année, le marché intégrant la baisse de la production que nous avions anticipée, (moins 35,4% par rapport à la campagne précédente), a permis à certains producteurs de vendre leur cacao à un prix bord champ nettement au- dessus du prix indicatif fixé, c'est-à-dire 700 FCFA le kg " a précisé M. Anoh. S'agissant des prévisions de récolte et du financement des coopératives, le conférencier s'est voulu clair : "Au mois de janvier 2008, nous étions à 800 mille tonnes de cacao. A la même période, à ce jour, nous sommes à 520 mille tonnes. Ce, après la mise en place du système de double pesage. Il convient d'ajouter également que certains gros transformateurs et exportateurs ne nous ont pas encore communiqué leurs chiffres. Sur les prévisions de la deuxième moitié de la campagne principale, nous entendons faire 300 mille à 350 mille tonnes. Ce qui va nous donner globalement 800 mille à 820 mille tonnes comme l'année précédente " avant d'ajouter et répondant ainsi aux coups de gueule d'une certaine catégorie de producteurs. "Les vrais coopératives sont au travail. Pour être financée, la coopérative doit déposer son dossier de financement auprès de sa banque. Après analyse, si le dossier est bancable, nous finançons. Dans le cas contraire, le dossier est rejeté. C'est qu'il n'est pas fiable. En clair, celles qui ne sont pas fiables ne seront pas financées ", a conclu M.Anoh.

B.M
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