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Politique Publié le jeudi 8 janvier 2009 | Le Nouveau Réveil

Le Président Henri Konan Bédié : "La seule et unique voie de sortie de crise, c`est les élections"

Honorables membres des instances du parti,

Mesdames et messieurs,

Avant tout propos, je voudrais vous informer de ce que vous savez déjà. L'un de nos grands serviteurs du PDCI, homme d'affaires avisé, vice-président de notre parti, vaillant combattant dans la région des Savanes, M. Kassoum Coulibaly, nous a quittés. A cet effet, je voudrais vous demander de vous tenir debout, et d'observer une minute de silence en sa mémoire.

Monsieur le Secrétaire général, vous avez bien voulu, par des termes choisis, présenter à Mme Bédié et à moi-même, les vœux de notre parti, à l'occasion de la traditionnelle présentation des vœux. Je tiens à vous en remercier de tout cœur et je formule, pour vous et ceux qui vous sont chers, les vœux de santé, de prospérité et de paix tout au long de l'année qui commence. Ainsi que je l'ai dit, dans mon message à la Nation il y a quelques jours, l'année 2008 qui vient de s'écouler a été décevante pour notre pays. En effet, je partage point par point, l'analyse que vous venez de faire. Tous les espoirs que nous avions nourris, ont été balayés de la main par les refondateurs qui refusent, et c'est désormais une certitude, d'aller aux élections. Le président du FPI a osé dire que les élections ne représentaient aucune nécessité pour eux. L'on a compris pour quelles raisons, tous les subterfuges ont été utilisés pour reporter à chaque fois, les dates qu'ils ont régulièrement eux-mêmes approuvées. Et faire en sorte que chaque échéance soit reportée. Les populations sont éprouvées physiquement, moralement et mentalement. Les Ivoiriens, friands de paix, sont aujourd'hui à se demander ce que l'avenir leur réserve. Sous l'ère de la refondation, comment peut-on aller à la paix, quand le pays n'est pas gouverné, quand l'Etat de droit n'existe pas ? La Côte d'Ivoire est dans un gouffre, dans un tunnel et le soleil tarde à apparaître à l'horizon. Nous souhaitons donc, nous militants du PDCI, que cessent ces tergiversations. Pour nous, la seule et unique voie de sortie de cette crise est d'aller aux élections. Pour notre formation politique, ces reports doivent cesser. Et le dernier report doit être vraiment le dernier. Le père fondateur Félix Houphouët-Boigny a fait de la Côte d'Ivoire un Etat libre, un Etat de droit. Il a voulu que chaque citoyen puisse vaquer à ses occupations sans entrave. Manger à sa faim, s'instruire, se soigner. Ce sont ces éléments qui ont fait de notre pays, un Etat où il faisait bon vibre et qui a attiré tant de nos frères de la sous-région. Nous voulons donc retrouver la paix et cette joie de vivre qui étaient les nôtres. C'est cette Côte d'Ivoire que nous appelons de tous nos vœux et que nous voulons retrouver. La voie pour nous est donc tracée. Les jours qui viennent doivent être consacrés par nos cadres et nos militants à préparer les élections et l'opération la plus importante consiste à nous consacrer à l'identification, opération essentielle qui permettra, non seulement d'obtenir une carte nationale d'identification à chaque Ivoirien, mais également sa carte d'électeur. Nous devons consacrer, à cette opération, toute notre énergie et l'ensemble de nos moyens. J'ai dit plus haut que l'on cherche par tous les moyens à nous épuiser. Que cela ne constitue pas un frein pour nous. Un homme politique est en campagne permanente. Considérons-nous donc comme constamment en campagne partout où nous sommes. A la campagne, à la maison, au bureau, partout. Les membres des instances du parti, les jeunes et les femmes, les délégués départementaux et communaux, les secrétaires généraux de sections et les présidents de comité de base, doivent entreprendre ce travail politique auquel je les convie auprès de nos militants et des sympathisants de notre parti qui restent nombreux et qui, chaque jour, se rendent compte de la justesse de notre position. Nous devons nous convaincre, tous, de cette vérité. Unis, nous pouvons tout. Nous pouvons gagner ces élections. Dans cette belle formation politique, fierté de nos pères, chacun a sa place et chacun doit pouvoir jouer sa partition. Une santé de fer, la paix pour tous. Et encore plus d'engagements. Tels sont les vœux que je vous adresse en ce début d'année 2009. Et je souhaite que nous abordions l'année avec la rage de vaincre. Bonne et heureuse année à tous !
Je vous remercie.

Propos recueillis par Djè KM et
Serges Amani
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