Les autorités ivoiriennes vont prendre "dans les prochains jours" des "mesures" pour relancer le processus électoral, en perspective de l'élection présidentielle prévue courant 2009, a annoncé mardi à Ouagadougou le président de la Commission électorale indépendante ivoirienne.
Le président de la Commission Robert Mambé Beugré a expliqué avoir été reçu par le facilitateur du dialogue interivoirien, le président burkinabè Blaise Compaoré, "pour lui faire le point de l'évolution du processus électoral qui est dans sa phase d'identification et de recensement électoral".
"Nous lui avons rendu compte de toutes les mesures que le président de la République et le Premier ministre envisagent de mettre en application dès les prochains jours pour que le processus connaisse un coup d'accélérateur", a-t-il poursuivi devant les journalistes.
Il n'a pas précisé de quelles mesures il s'agissait. Mais l'annonce d'une date des élections présidentielles, déjà plusieurs fois reportées, est attendue avec impatience.
Toutefois, selon M. Beugré, fixer la date des élections n'est pas le plus compliqué. "Le plus compliqué, c'est d'avoir une très bonne liste électorale pour éviter les contestations et les meilleures conditions de réalisation du recensement électoral et d'identification", a-t-il souligné.
Il a précisé qu'une réunion se tiendrait la semaine prochaine à Abidjan pour clarifier toutes ces questions.
Sur la question du financement des élections, Robert Mambé Beugré a déclaré : "Nous avons de très bonnes perspectives et si, dans la semaine, les choses se concrétisent, tout ira mieux sur le terrain".
Dans son message du 31 décembre, le président ivoirien Laurent Gbagbo avait appelé la Commission électorale et les structures chargées d'organiser les élections à "sortir le pays du doute" en fixant en 2009 une date "crédible" pour ces échéances sans cesse repoussées depuis 2005.
La présidentielle doit permettre de sortir de la grave crise née d'un coup d'Etat manqué en 2002 des rebelles des Forces Nouvelles (FN) contre le président Gbagbo, qui avait consacré la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
AFP
Le président de la Commission Robert Mambé Beugré a expliqué avoir été reçu par le facilitateur du dialogue interivoirien, le président burkinabè Blaise Compaoré, "pour lui faire le point de l'évolution du processus électoral qui est dans sa phase d'identification et de recensement électoral".
"Nous lui avons rendu compte de toutes les mesures que le président de la République et le Premier ministre envisagent de mettre en application dès les prochains jours pour que le processus connaisse un coup d'accélérateur", a-t-il poursuivi devant les journalistes.
Il n'a pas précisé de quelles mesures il s'agissait. Mais l'annonce d'une date des élections présidentielles, déjà plusieurs fois reportées, est attendue avec impatience.
Toutefois, selon M. Beugré, fixer la date des élections n'est pas le plus compliqué. "Le plus compliqué, c'est d'avoir une très bonne liste électorale pour éviter les contestations et les meilleures conditions de réalisation du recensement électoral et d'identification", a-t-il souligné.
Il a précisé qu'une réunion se tiendrait la semaine prochaine à Abidjan pour clarifier toutes ces questions.
Sur la question du financement des élections, Robert Mambé Beugré a déclaré : "Nous avons de très bonnes perspectives et si, dans la semaine, les choses se concrétisent, tout ira mieux sur le terrain".
Dans son message du 31 décembre, le président ivoirien Laurent Gbagbo avait appelé la Commission électorale et les structures chargées d'organiser les élections à "sortir le pays du doute" en fixant en 2009 une date "crédible" pour ces échéances sans cesse repoussées depuis 2005.
La présidentielle doit permettre de sortir de la grave crise née d'un coup d'Etat manqué en 2002 des rebelles des Forces Nouvelles (FN) contre le président Gbagbo, qui avait consacré la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
AFP