Assez, c’est assez! Depuis que le RDR a tenu, coup sur coup, son Congrès politique de février et sa Convention d’octobre 2008, le camp présidentiel panique d’avoir la preuve que le Dr ADO succèdera à Gbagbo aux prochaines élections démocratiques. Malgré les résolutions issues de séminaires et les signatures de codes de bonne conduite dont les médias et les partis politiques ont convenu de respecter, il est devenu agaçant que ce soit toujours les mêmes journaux dits bleus qui diffament copieusement des personnalités aussi dignes et respectables que Dr ADO et le Président Bédié. Pas plus tard que ce mardi 6 janvier, «Le Temps», la propriété de la seconde épouse de Gbagbo, s’est permis une attaque outrageuse contre ADO en prétextant donner une leçon de morale démocratique à un homme qui n’en a pas besoin. Que Nady Bamba porte son intérêt sur la morale tout court et qu’elle oriente ses anagogies sur son homme à elle, ce dictateur incompétent qui a transformé la Côte d’Ivoire en camp de concentration.
Comment ne pas s’offusquer et rester coi lorsqu’on connaît ADO, un politicien d’une grandeur d’âme infinie, qui, face aux calomnies, garde un silence de nirvana par abnégation; des calomnies tel l’extrait de la dernière gouaillerie de Le Temps sous la plume de Pierre Legrand, qui dit ceci : « La brillante élection de l`opposant John Atta-Mills à la tête du Ghana n`est pas seulement une leçon pour ceux des Présidents qui s`opposent à l`alternance démocratique dans leur pays, mais aussi une grande leçon pour les opposants africains qui font des rébellions et des coups d`État, les chemins de leur accession au pouvoir. Malgré ses nombreux échecs, John Atta-Mills s`est donné du temps pour conquérir les suffrages du peuple ghanéen. Montrant ainsi à certains opposants du continent que sans les armes, l`alternance est possible. Cet exemple s`adresse surtout à Alassane Dramane Ouattara, président du RDR qui, sans avoir fait preuve d`apprentissage, veut user de la force des armes pour gouverner la Côte d`Ivoire».
En fait, Le Temps compare l’ex-Président Gbagbo au nouveau Président Atta-Mills sans trouver d’équivalent ghanéen à ADO. C’est pourquoi, il importe de relever la page suivante de l’histoire du processus démocratique du Ghana : «Porté au pouvoir à la suite de son coup d'État du 13 janvier 1973, le général Acheampong ne parvint pas à restaurer la situation économique du pays. Rendu impopulaire par son autoritarisme, il fut contraint à démissionner le 5 juillet 1978. Après le nouveau coup d'État qui, le 15 mai 1979, porta à la tête du Ghana le capitaine Jerry Rawlings, il fut condamné à mort pour enrichissement illégal (Cf.Larousse.fr)».
Voilà la vérité, Gbagbo n’est pas John Atta-Mills qui, lui, partira un jour légalement après avoir épuisé son mandat présidentiel comme son prédécesseur le Très Honorable John Kuffor. Laurent Gbagbo est venu au pouvoir en octobre 2000 par un coup d’État constitutionnel appelé «élection calamiteuse» et s’apparente plutôt à la copie carbone du dictateur corrompu Ignatius Kutu Acheampong chassé du pouvoir et châtié. Au regard du blocage du processus électoral dont l’ex-chef d’État ivoirien est coupable sous une kyrielle de chefs d’accusations, Gbagbo ne facilite pas la tâche des démocrates, tel ADO, qui tentent en vain de lui épargner une insurrection dont l’issue pour lui serait imprévisible. Pour éviter l’humiliation des urnes, l’autocrate Laurent Koudou Gbagbo aurait-il déjà choisi que la porte de sortie hara-kiri lui soit montrée comme Jerry Rawlings nous en a donné l’exemple ? Dans tous les cas, il est encore temps que le conjoint de Nady Bamba choisisse la voie de la sagesse. Demain, il sera peut-être trop tard.
Dr. Antoine Ahua Jr.
Québec, Canada
Le 6 janvier 2009
Comment ne pas s’offusquer et rester coi lorsqu’on connaît ADO, un politicien d’une grandeur d’âme infinie, qui, face aux calomnies, garde un silence de nirvana par abnégation; des calomnies tel l’extrait de la dernière gouaillerie de Le Temps sous la plume de Pierre Legrand, qui dit ceci : « La brillante élection de l`opposant John Atta-Mills à la tête du Ghana n`est pas seulement une leçon pour ceux des Présidents qui s`opposent à l`alternance démocratique dans leur pays, mais aussi une grande leçon pour les opposants africains qui font des rébellions et des coups d`État, les chemins de leur accession au pouvoir. Malgré ses nombreux échecs, John Atta-Mills s`est donné du temps pour conquérir les suffrages du peuple ghanéen. Montrant ainsi à certains opposants du continent que sans les armes, l`alternance est possible. Cet exemple s`adresse surtout à Alassane Dramane Ouattara, président du RDR qui, sans avoir fait preuve d`apprentissage, veut user de la force des armes pour gouverner la Côte d`Ivoire».
En fait, Le Temps compare l’ex-Président Gbagbo au nouveau Président Atta-Mills sans trouver d’équivalent ghanéen à ADO. C’est pourquoi, il importe de relever la page suivante de l’histoire du processus démocratique du Ghana : «Porté au pouvoir à la suite de son coup d'État du 13 janvier 1973, le général Acheampong ne parvint pas à restaurer la situation économique du pays. Rendu impopulaire par son autoritarisme, il fut contraint à démissionner le 5 juillet 1978. Après le nouveau coup d'État qui, le 15 mai 1979, porta à la tête du Ghana le capitaine Jerry Rawlings, il fut condamné à mort pour enrichissement illégal (Cf.Larousse.fr)».
Voilà la vérité, Gbagbo n’est pas John Atta-Mills qui, lui, partira un jour légalement après avoir épuisé son mandat présidentiel comme son prédécesseur le Très Honorable John Kuffor. Laurent Gbagbo est venu au pouvoir en octobre 2000 par un coup d’État constitutionnel appelé «élection calamiteuse» et s’apparente plutôt à la copie carbone du dictateur corrompu Ignatius Kutu Acheampong chassé du pouvoir et châtié. Au regard du blocage du processus électoral dont l’ex-chef d’État ivoirien est coupable sous une kyrielle de chefs d’accusations, Gbagbo ne facilite pas la tâche des démocrates, tel ADO, qui tentent en vain de lui épargner une insurrection dont l’issue pour lui serait imprévisible. Pour éviter l’humiliation des urnes, l’autocrate Laurent Koudou Gbagbo aurait-il déjà choisi que la porte de sortie hara-kiri lui soit montrée comme Jerry Rawlings nous en a donné l’exemple ? Dans tous les cas, il est encore temps que le conjoint de Nady Bamba choisisse la voie de la sagesse. Demain, il sera peut-être trop tard.
Dr. Antoine Ahua Jr.
Québec, Canada
Le 6 janvier 2009