Le Sud-Comoé se prépare à accueillir, du 10 au 20 janvier, le président du Pdci, Henri Konan Bédié. A 48 heures de l’évènement, Ezan Akélé, membre du comité d’organisation donne les grandes lignes de la tournée de N’Zuéba.
•Pouvez-vous confirmer que la tournée de Bédié dans le Sud-Comoé se tiendra à la date prévue du 10 janvier ?
La tournée du président Bédié aura bel et bien lieu. Tout ce que nous espérons, c’est que le ciel soit clément et qu’aucun incident ne vienne perturber le programme qui a été établi. Le président Henri Konan Bédié sera dans la région du Sud-Comoé du 10 au 20 janvier. Il commence sa tournée par Grand-Bassam pour la terminer à Assinie. Nous sommes en effervescence et nous attendons ce jour J pour que les choses sérieuses commencent.
•Quels sont les enjeux de cette tournée?
C’est une tournée politique. Nous allons, si Dieu le veut, à des échéances électorales. Bédié est le candidat choisi par l’ensemble des militants pour porter haut les couleurs du Pdci Rda. Il est tout à fait normal, qu’avant ces échéances, qu’il puisse prendre contact avec les militants ; toucher du doigt leurs problèmes, les rappeler à l’ordre, les inciter à la mobilisation ; aplanir les éventuels différends et donner des indications.
•Le Sud-Comoé n’est plus un bastion imprenable du Pdci. Ne craignez-vous pas un échec sur le plan de la mobilisation?
Il y a lieu de mettre un bémol à cette notion de bastion. La Première dame, Simone Gbagbo, est du Sud-Comoé. C’est son droit de faire des tournées dans sa région pour essayer d’attirer le monde dans son parti. Mais il est important de savoir que le Sud-Comoé a sorti six membres du Syndicat agricole africain qui a donné naissance au Pdci Rda. Donc le Sud-Comoé est le bastion du Pdci Rda. Toutes les grandes figures de ce parti sont issues de cette région. Ce n’est pas le départ d’une minorité vers d’autres partis qui enlèvera quelque chose au Pdci. Les populations du Sud-Comoé ont été pétries dans le moule du Pdci. Le Sud-Comoé reste malgré tout un terroir agricole et les populations se souviennent de ce que le Pdci ait aboli les travaux forcés. Mais si aujourd’hui il y a d’autres sons de cloche, c’est normal puis que les populations ont le droit et la liberté de choisir. Nous sommes en démocratie. Le Pdci est encore majoritaire dans le Sud-Comoé et nous allons le démontrer à travers la visite du président Bédié et à travers les élections.
•Beaucoup d’observateurs se font des soucis au plan sécuritaire lors de cette tournée. Qu’est-ce qui a été prévu à ce niveau?
Le Pdci est dans le République de Côte d’Ivoire. Dans chaque département, il y a une commission chargée de l’aspect sécuritaire de la tournée. Les responsables prendront attache avec la sécurité républicaine, notamment la brigade de gendarmerie, les commissariats de police.
A côté de ce dispositif, le Pdci dispose d’un service de sécurité interne pour garantir un certain nombre de choses laissées à l’appréciation des responsables chargés de la sécurité du président Bédié.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale
•Pouvez-vous confirmer que la tournée de Bédié dans le Sud-Comoé se tiendra à la date prévue du 10 janvier ?
La tournée du président Bédié aura bel et bien lieu. Tout ce que nous espérons, c’est que le ciel soit clément et qu’aucun incident ne vienne perturber le programme qui a été établi. Le président Henri Konan Bédié sera dans la région du Sud-Comoé du 10 au 20 janvier. Il commence sa tournée par Grand-Bassam pour la terminer à Assinie. Nous sommes en effervescence et nous attendons ce jour J pour que les choses sérieuses commencent.
•Quels sont les enjeux de cette tournée?
C’est une tournée politique. Nous allons, si Dieu le veut, à des échéances électorales. Bédié est le candidat choisi par l’ensemble des militants pour porter haut les couleurs du Pdci Rda. Il est tout à fait normal, qu’avant ces échéances, qu’il puisse prendre contact avec les militants ; toucher du doigt leurs problèmes, les rappeler à l’ordre, les inciter à la mobilisation ; aplanir les éventuels différends et donner des indications.
•Le Sud-Comoé n’est plus un bastion imprenable du Pdci. Ne craignez-vous pas un échec sur le plan de la mobilisation?
Il y a lieu de mettre un bémol à cette notion de bastion. La Première dame, Simone Gbagbo, est du Sud-Comoé. C’est son droit de faire des tournées dans sa région pour essayer d’attirer le monde dans son parti. Mais il est important de savoir que le Sud-Comoé a sorti six membres du Syndicat agricole africain qui a donné naissance au Pdci Rda. Donc le Sud-Comoé est le bastion du Pdci Rda. Toutes les grandes figures de ce parti sont issues de cette région. Ce n’est pas le départ d’une minorité vers d’autres partis qui enlèvera quelque chose au Pdci. Les populations du Sud-Comoé ont été pétries dans le moule du Pdci. Le Sud-Comoé reste malgré tout un terroir agricole et les populations se souviennent de ce que le Pdci ait aboli les travaux forcés. Mais si aujourd’hui il y a d’autres sons de cloche, c’est normal puis que les populations ont le droit et la liberté de choisir. Nous sommes en démocratie. Le Pdci est encore majoritaire dans le Sud-Comoé et nous allons le démontrer à travers la visite du président Bédié et à travers les élections.
•Beaucoup d’observateurs se font des soucis au plan sécuritaire lors de cette tournée. Qu’est-ce qui a été prévu à ce niveau?
Le Pdci est dans le République de Côte d’Ivoire. Dans chaque département, il y a une commission chargée de l’aspect sécuritaire de la tournée. Les responsables prendront attache avec la sécurité républicaine, notamment la brigade de gendarmerie, les commissariats de police.
A côté de ce dispositif, le Pdci dispose d’un service de sécurité interne pour garantir un certain nombre de choses laissées à l’appréciation des responsables chargés de la sécurité du président Bédié.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale