Du 10 au 20 janvier dernier, le président du PDCI –RDA a parcouru le Sud Comoé. Des milliers de kilomètres au compteur, onze grands meetings animés dont le dernier a eu lieu mardi à Assinie, une trentaine d’escales dans des villages et campements pour saluer et communier avec des populations visiblement déçues des huit ans de « gestion chaotique » de la refondation. Pour son dernier combat politique (selon lui-même), Bédié a puisé de l’énergie en allant à la rencontre des populations des localités les plus reculées pour montrer, selon ses propres expressions, le vrai visage de ce « régime de malheur et de misère » qu’est la refondation.
“Vos soldats sont prêts”
Comme s’il enfonçait une porte déjà ouverte, le président du PDCI a été accueilli par des foules compactes de militants et sympathisants venus l’écouter. Partout, des populations désillusionnées par le FPI, n’ont pas manqué d’exprimer leur déception à travers les différents porte-paroles. Ce ras-le- bol des populations a été éloquemment exprimé par le Dr. Aka Aouélé, président du conseil général d’Aboisso. « Aujourd’hui, le peuple du Sud Comoé avec le peuple ivoirien, a fait l’amer constat que les refondateurs ont réussi à faire de la Côte d’Ivoire un pays malade au plan économique, politique, social, diplomatique, un pays malade de sa sécurité, malade de la confiscation de ses richesses par une minorité arrogante » a martelé le président du conseil général d’Aboisso. Selon lui, il ne pouvait en être autrement tant que le pays est gouverné par un parti politique populiste comme le FPI. En effet, ajoute-t-il « depuis Montesquieu, il est établi que la ruse ou le mensonge, la force ou le populisme ne peuvent être érigés en système de gouvernement civilisé en tout cas, ne peuvent être des modèles de gouvernement de la cité ». Aussi, le délégué départemental d’Aboisso, Jérémie N’Gouan, n’a-t-il pas manqué à son tour, de marteler qu’il est temps que « la Côte d’Ivoire renoue avec les fondamentaux de la démocratie dignes de nations modernes ». Par la même occasion, il a réitéré l’engagement des militants du Sud Comoé de se battre pour la victoire de Bédié. « Vos soldats sont en ordre de bataille, commandez, nous obéirons ! » s’est-il écrié pour rassurer le candidat du PDCI.
“Avec le FPI, point de salut ”
Dans les différentes localités visitées, le président du PDCI s’est d’abord félicité de la mobilisation des populations, ensuite, il a égrené les réalisations en termes d’infrastructures de développement qu’il a faites dans la région pendant les six ans qu’il a passés à la tête du pays. Et de s’interroger « le FPI a-t-il fait mieux pour vous depuis huit ans, hormis les promesses démagogiques et illusoires relayées par des louangeurs à la conviction flottante ?» En vérité, à en croire Bédié, le FPI a trompé les Ivoiriens par des «déclarations mystificatrices » car incapable de « concevoir des projets de développement ». Comme conséquence, le candidat du PDCI RDA attire l’attention des Ivoiriens sur la nécessité d’un changement radical. Car, il est convaincu que « Avec le FPI, point de salut ». Le meeting a été l’occasion pour plusieurs dinosaures du PDCI d’être aux côtés de Bédié. En plus des Premiers ministres Duncan et Banny, les ministres Edjapan Tiémélé, Hortense Aka Anghui ont été présents durant toue la tournée, tout comme Essy Amara, Noel Némin et Emile Atta Brou.
Ibrahima B. Kamagaté
(Envoyé spécial)
“Vos soldats sont prêts”
Comme s’il enfonçait une porte déjà ouverte, le président du PDCI a été accueilli par des foules compactes de militants et sympathisants venus l’écouter. Partout, des populations désillusionnées par le FPI, n’ont pas manqué d’exprimer leur déception à travers les différents porte-paroles. Ce ras-le- bol des populations a été éloquemment exprimé par le Dr. Aka Aouélé, président du conseil général d’Aboisso. « Aujourd’hui, le peuple du Sud Comoé avec le peuple ivoirien, a fait l’amer constat que les refondateurs ont réussi à faire de la Côte d’Ivoire un pays malade au plan économique, politique, social, diplomatique, un pays malade de sa sécurité, malade de la confiscation de ses richesses par une minorité arrogante » a martelé le président du conseil général d’Aboisso. Selon lui, il ne pouvait en être autrement tant que le pays est gouverné par un parti politique populiste comme le FPI. En effet, ajoute-t-il « depuis Montesquieu, il est établi que la ruse ou le mensonge, la force ou le populisme ne peuvent être érigés en système de gouvernement civilisé en tout cas, ne peuvent être des modèles de gouvernement de la cité ». Aussi, le délégué départemental d’Aboisso, Jérémie N’Gouan, n’a-t-il pas manqué à son tour, de marteler qu’il est temps que « la Côte d’Ivoire renoue avec les fondamentaux de la démocratie dignes de nations modernes ». Par la même occasion, il a réitéré l’engagement des militants du Sud Comoé de se battre pour la victoire de Bédié. « Vos soldats sont en ordre de bataille, commandez, nous obéirons ! » s’est-il écrié pour rassurer le candidat du PDCI.
“Avec le FPI, point de salut ”
Dans les différentes localités visitées, le président du PDCI s’est d’abord félicité de la mobilisation des populations, ensuite, il a égrené les réalisations en termes d’infrastructures de développement qu’il a faites dans la région pendant les six ans qu’il a passés à la tête du pays. Et de s’interroger « le FPI a-t-il fait mieux pour vous depuis huit ans, hormis les promesses démagogiques et illusoires relayées par des louangeurs à la conviction flottante ?» En vérité, à en croire Bédié, le FPI a trompé les Ivoiriens par des «déclarations mystificatrices » car incapable de « concevoir des projets de développement ». Comme conséquence, le candidat du PDCI RDA attire l’attention des Ivoiriens sur la nécessité d’un changement radical. Car, il est convaincu que « Avec le FPI, point de salut ». Le meeting a été l’occasion pour plusieurs dinosaures du PDCI d’être aux côtés de Bédié. En plus des Premiers ministres Duncan et Banny, les ministres Edjapan Tiémélé, Hortense Aka Anghui ont été présents durant toue la tournée, tout comme Essy Amara, Noel Némin et Emile Atta Brou.
Ibrahima B. Kamagaté
(Envoyé spécial)