Dans l'interview qui suit, le vice-président du comité régional qui a piloté la visite du Président Bédié dans le Sud-Comoé livre ses sentiments sur le séjour de plus de dix jours du Président du PDCI dans sa région. Dr Aka Aouélé note avec beaucoup de satisfaction le succès qu'a enregistré cette visite. Et dit les actions qu'il entend mener pour maintenir la flamme militante chez les populations.
M. le président du comité d'organisation de la visite du Président Bédié dans le Sanwi. Pendant plus de dix jours, le Président du PDCI-RDA a parcouru tout le Sud-Comoé. Il a animé plus de onze meetings, accordé plusieurs audiences. Vous premier responsable du PDCI dans le Sanwi, quelles sont vos impressions après cette tournée ?
Comme vous l'avez dit, le Président du PDCI-RDA, le Président Henri Konan Bédié a parcouru tout le Sud-Comoé pendant onze jours. En soi, c'est une particularité, une performance pour nous qui l'avons suivi dans ses déplacements dans d'autres régions de la Côte d'Ivoire, notamment à Soubré, dans la Vallée du Bandama, dans la région des Lacs, à Abidjan, Yopougon, Koumassi et à Dabou. C'est la première fois que le Président Bédié passe autant de temps dans une région à l'occasion de ses visites. C'est déjà pour nous une première satisfaction le fait que le Président ait séjourné pendant plus de onze jours dans une région. C'est une attention particulière que le Président du PDCI-RDA accorde à notre région. Et nous donnons plusieurs significations à ce fait. Mais du point de vue des sentiments, habituellement je suis très réservé à déclarer mes sentiments. Mais ici, je puis dire, à écouter les différents observateurs, c'est leurs sentiments que je donne, je pense que nous sortons satisfaits de cette visite du Président Bédié dans le Sud-Comoé. C'est un sentiment que tout le monde partage. Nous ne faisons pas de l'autosatisfaction, mais il est clair qu'au regard de l'exceptionnelle mobilisation qui a pu être constatée depuis Grand-Bassam jusqu'à Bianouan, à Tiapoum, à Nouamou, à Assinie pour finir en passant par Aboisso, Maféré, Ayamé. On a constaté une véritable mobilisation des populations. Et il ne s'agit pas de populations qui sont venues juste pour accomplir un devoir militant ou une sorte d'hospitalité vis-à-vis d'un hôte de marque. Vous avez vu que la joie des populations était grande. Les gens étaient heureux. Chez nous, on dit que les pieds ne vont pas là où le cœur n'y est pas. Ce sont des populations extrêmement enthousiastes qui ont accueilli le Président Bédié. Cela veut dire que ces populations l'attendaient.
Il y a longtemps que les populations vous ont exprimé leur vœu de voir le Président Bédié. Est-ce que vous vice-président, vous êtes satisfait ?
En tant que représentant PDCI-RDA des populations, je dois vous dire que je suis comblé. En tant qu'élu, parce qu'il ne s'agissait pas seulement des militants PDCI qui sont sortis, il s'agit de sympathisants, des gens qui reconnaissent aujourd'hui qu'au fait on a fait du tort au PDCI-RDA, à la Côte d'Ivoire en chassant le Président du pouvoir. Je suis énormément satisfait, mais pour tout dire, je serai encore heureux quand nous irons aux élections pour que le PDCI-RDA avec son candidat reprenne le pouvoir qui lui a été arraché injustement.
M. le président, est-ce qu'il y a aujourd'hui un adversaire qui vous inquiète après cette tournée du Président de votre parti qui a libéré vos militants ?
Sans vouloir minimiser la qualité des autres candidats que le Président Henri Konan Bédié va affronter, je puis vous dire objectivement que pour nous, l'espoir est permis pour plusieurs raisons. D'abord, parce que aujourd'hui les populations dans leur ensemble ont la possibilité d'apprécier, de comparer l'œuvre du PDCI-RDA, l'œuvre du Président Henri Konan Bédié au temps où il était au pouvoir par rapport aux huit années de misère que nous vivons. Donc là le constat est clair. La population note qu'autrefois, sous le PDCI-RDA, elle vivait dans un pays de bonheur, de prospérité. Mais il faut savoir que le PDCI et vous avez vu la mobilisation, les cadres du parti, le PDCI finalement se révèle comme un parti de vivier de compétences, confirme qu'il est un parti de compétents. Et les populations le savent. C'est un vivier de compétences qu'on retrouve sur toute l'étendue du territoire. Or qu'est-ce que la population veut ? C'est le développement. Au PDCI, on retrouve des cadres compétents pour faire le développement même en étant dans l'opposition. On observe que ce sont les cadres du PDCI-RDA, dans l'environnement de crise qui est le nôtre, qui font des actions de développement. C'est cela qui attire avant tout les populations qui en ont assez de la politique politicienne.
Au cours de cette tournée, on a noté la cohésion des cadres et élus du Sanwi autour de vous et aussi la mobilisation des barons du PDCI-RDA autour du Président Bédié. Avez-vous fait le même constat ?
Tout à fait. Ce sont là les deux raisons qui nous font espérer aujourd'hui. Parce qu'au fond et le Président lui-même l'a dit, le combat que mène un parti, c'est pour accéder au pouvoir suprême. Le message que les uns et les autres ont fait passer sur lequel j'ai beaucoup appuyé personnellement, c'est que nous devons donner la priorité à l'élection du Président Henri Konan Bédié. Dès lors qu'il est élu, tout est possible, je dirais. C'est à partir de là que l'on espère partager quelque chose. Vouloir préparer son élection locale et ne pas contribuer à l'élection du Président Bédié avant tout c'est suicidaire et dommageable pour le parti. C'est un message qui est compris par tout le monde. Tout le monde a compris que notre mobilisation c'est d'abord pour porter notre candidat au pouvoir. Je crois que c'est ce que les barons ont compris. Vous avez vu que ceux qui se sont un tant soit peu écartés de la direction du parti sont revenus, convaincus que notre salut se trouve dans notre mobilisation. Les choses sont claires, dès que le PDCI-RDA est mobilisé, il devient un parti redoutable et redouté.
Au regard de la mobilisation lors des visites du Président Bédié, des observateurs soutiennent que le FPI vous a facilité la tâche en faisant grandir la misère au sein des populations. Votre avis ?
Je ne sais pas si le FPI nous aime au point de nous faciliter la tâche. Mais là il faut simplement noter que c'est de l'incompétence qui s'est manifestée. Le FPI a fait preuve d'incompétence pendant les huit ans. On prend toujours comme argument pour expliquer ce fait la guerre. Mais nous parlons maintenant du désordre qui a été créé. Voyez-vous, ce pays n'a jamais été aussi riche durant le règne du FPI que par le passé. Le Président Bédié l'a dit. Ce pays tire des richesses depuis quelque temps au plan énergétique, du pétrole, le gaz, l'agro industrie après que les différents programmes impulsés par le Président Félix Houphouët-Boigny et le Président Bédié aient convaincu les populations. Aujourd'hui le palmier, l'hévéa sont des cultures qui rapportent beaucoup aux populations. Le Droit unique de sortie (DUS) aujourd'hui, c'est plus que le double de ce qu'on retenait à l'époque. Donc ce pays s'est beaucoup enrichi. C'est pourquoi on n'est pas surpris que le gouvernement affiche actuellement un budget record de plus de 2300 milliards de francs. Le pays s'est énormément enrichi et pour n'avoir rien fait pour les populations avec cet argent, on peut se demander si le FPI aime vraiment les Ivoiriens, aime son pays. Le PDCI avec peu de moyens depuis Houphouët-Boigny, uniquement avec les ressources agricoles a fait preuve de sa capacité à apporter du bonheur aux populations. Alors qu'aujourd'hui avec toutes les ressources qu'on a, on ne fait rien du tout. On se contente de parler de crise. Le mérite revient avant tout au PDCI-RDA d'être un parti qui regorge des compétences. C'est de cela qu'il s'agit.
M. le président, quelles sont les actions que vous comptez entreprendre pour entretenir la flamme militante dans votre département ?
Très bien ! C'est vrai que nous pouvons nous satisfaire de ce qui s'est passé. C'était beau. Mais à la vérité le vrai travail commence. Il va falloir entretenir tout cet espoir suscité, tout cet enthousiasme des populations. Il va falloir que ces populations continuent toujours de croire au PDCI-RDA. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a trois sortes de militants dans ce qu'on a constaté. Il y a les militants convaincus bien sûr de ce que le PDCI-RDA est le parti libérateur de la Côte d'Ivoire. Ce parti qui a construit l'économie ivoirienne. Pour ceux-là, il n'y a pas trop de problèmes à les maintenir. Mais il y a également les sympathisants qui reviennent au PDCI parce qu'ils se souviennent de ce que ce parti a fait. Pour ceux-là, il faut être extrêmement vigilant parce que à tout moment, ils peuvent aller ailleurs. Il faut les entretenir.
Il y a également un côté affectif. Vous savez que le Président Bédié est notre beau au niveau de la région du Sud-Comoé. Mais à la vérité, si le beau n'est pas bon, il n'est pas bon, on le rejette. On retient le Président Bédié parce que c'est un beau qui a fait ses preuves. Donc il nous appartient sur le terrain d'entretenir la flamme du PDCI-RDA jusqu'aux élections. Si nous y parvenons, alors on aura accompli totalement notre mission.
Le chef de l'Etat lors de la cérémonie de présentation des vœux a soutenu que la justice ivoirienne est corrompue, qu'elle est un frein à l'investissement. Et que les magistrats ne font pas leur travail correctement. Cette déclaration vous interpelle-t-elle en tant qu'homme politique ?
C'est vrai pour les investisseurs il y a des critères extrêmement importants, la justice, les règles de bonne gouvernance. Mais il faut prendre le pays dans sa globalité. Je crois que manifestement à tous les niveaux il y a problème. L'exemple doit être donné depuis le haut jusqu'à la base. C'est vrai qu'au niveau de la justice il y a des problèmes. Mais si on veut parler de corruption, c'est à tous les niveaux. Nous sommes d'avis qu'il faut s'attaquer à deux niveaux importants, la justice et la sécurité. Il faut sécuriser ceux qui viennent. Et là c'est de la responsabilité de l'exécutif de le faire. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, le pays souffrira. On n'a plus d'emplois parce qu'on a chassé les investisseurs. Ce n'est pas la faute à la justice. On a chassé tous les investisseurs pour des raisons patriotiques entre guillemets. Ces entreprises aujourd'hui sont délocalisées. En fait, il faut que le régime en place assume sa responsabilité dans le désordre actuel dans la misère dans laquelle il nous a placés.
Avez-vous un dernier mot ?
Mon dernier mot c'est l'expression d'une fierté à l'égard de l'ensemble des militants et militantes du PDCI-RDA qui, comme un seul homme, au niveau de la région du Sud-Comoé avec en tête le Premier ministre Daniel Kablan Duncan qui a été le président du comité régional dont j'étais l'un des vice-présidents se sont levés pour accompagner le Président Henri Konan Bédié. J'adresse des mots de satisfaction, de remerciements et de félicitations à tous les militants et militantes du PDCI-RDA. Mes félicitations respectueuses également à tous les dignitaires du parti au niveau de la région du Sud-Comoé qui ont apporté chacun une contribution significative pour la réussite de cet évènement. Remerciements également à tous les cadres du PDCI qui ont bien voulu honorer de leur présence la visite du Président Bédié. Ils l'ont suivi dans toutes les localités qu'il a visitées.
Interview réalisée par
Akwaba Saint Clair et Paul Koffi
M. le président du comité d'organisation de la visite du Président Bédié dans le Sanwi. Pendant plus de dix jours, le Président du PDCI-RDA a parcouru tout le Sud-Comoé. Il a animé plus de onze meetings, accordé plusieurs audiences. Vous premier responsable du PDCI dans le Sanwi, quelles sont vos impressions après cette tournée ?
Comme vous l'avez dit, le Président du PDCI-RDA, le Président Henri Konan Bédié a parcouru tout le Sud-Comoé pendant onze jours. En soi, c'est une particularité, une performance pour nous qui l'avons suivi dans ses déplacements dans d'autres régions de la Côte d'Ivoire, notamment à Soubré, dans la Vallée du Bandama, dans la région des Lacs, à Abidjan, Yopougon, Koumassi et à Dabou. C'est la première fois que le Président Bédié passe autant de temps dans une région à l'occasion de ses visites. C'est déjà pour nous une première satisfaction le fait que le Président ait séjourné pendant plus de onze jours dans une région. C'est une attention particulière que le Président du PDCI-RDA accorde à notre région. Et nous donnons plusieurs significations à ce fait. Mais du point de vue des sentiments, habituellement je suis très réservé à déclarer mes sentiments. Mais ici, je puis dire, à écouter les différents observateurs, c'est leurs sentiments que je donne, je pense que nous sortons satisfaits de cette visite du Président Bédié dans le Sud-Comoé. C'est un sentiment que tout le monde partage. Nous ne faisons pas de l'autosatisfaction, mais il est clair qu'au regard de l'exceptionnelle mobilisation qui a pu être constatée depuis Grand-Bassam jusqu'à Bianouan, à Tiapoum, à Nouamou, à Assinie pour finir en passant par Aboisso, Maféré, Ayamé. On a constaté une véritable mobilisation des populations. Et il ne s'agit pas de populations qui sont venues juste pour accomplir un devoir militant ou une sorte d'hospitalité vis-à-vis d'un hôte de marque. Vous avez vu que la joie des populations était grande. Les gens étaient heureux. Chez nous, on dit que les pieds ne vont pas là où le cœur n'y est pas. Ce sont des populations extrêmement enthousiastes qui ont accueilli le Président Bédié. Cela veut dire que ces populations l'attendaient.
Il y a longtemps que les populations vous ont exprimé leur vœu de voir le Président Bédié. Est-ce que vous vice-président, vous êtes satisfait ?
En tant que représentant PDCI-RDA des populations, je dois vous dire que je suis comblé. En tant qu'élu, parce qu'il ne s'agissait pas seulement des militants PDCI qui sont sortis, il s'agit de sympathisants, des gens qui reconnaissent aujourd'hui qu'au fait on a fait du tort au PDCI-RDA, à la Côte d'Ivoire en chassant le Président du pouvoir. Je suis énormément satisfait, mais pour tout dire, je serai encore heureux quand nous irons aux élections pour que le PDCI-RDA avec son candidat reprenne le pouvoir qui lui a été arraché injustement.
M. le président, est-ce qu'il y a aujourd'hui un adversaire qui vous inquiète après cette tournée du Président de votre parti qui a libéré vos militants ?
Sans vouloir minimiser la qualité des autres candidats que le Président Henri Konan Bédié va affronter, je puis vous dire objectivement que pour nous, l'espoir est permis pour plusieurs raisons. D'abord, parce que aujourd'hui les populations dans leur ensemble ont la possibilité d'apprécier, de comparer l'œuvre du PDCI-RDA, l'œuvre du Président Henri Konan Bédié au temps où il était au pouvoir par rapport aux huit années de misère que nous vivons. Donc là le constat est clair. La population note qu'autrefois, sous le PDCI-RDA, elle vivait dans un pays de bonheur, de prospérité. Mais il faut savoir que le PDCI et vous avez vu la mobilisation, les cadres du parti, le PDCI finalement se révèle comme un parti de vivier de compétences, confirme qu'il est un parti de compétents. Et les populations le savent. C'est un vivier de compétences qu'on retrouve sur toute l'étendue du territoire. Or qu'est-ce que la population veut ? C'est le développement. Au PDCI, on retrouve des cadres compétents pour faire le développement même en étant dans l'opposition. On observe que ce sont les cadres du PDCI-RDA, dans l'environnement de crise qui est le nôtre, qui font des actions de développement. C'est cela qui attire avant tout les populations qui en ont assez de la politique politicienne.
Au cours de cette tournée, on a noté la cohésion des cadres et élus du Sanwi autour de vous et aussi la mobilisation des barons du PDCI-RDA autour du Président Bédié. Avez-vous fait le même constat ?
Tout à fait. Ce sont là les deux raisons qui nous font espérer aujourd'hui. Parce qu'au fond et le Président lui-même l'a dit, le combat que mène un parti, c'est pour accéder au pouvoir suprême. Le message que les uns et les autres ont fait passer sur lequel j'ai beaucoup appuyé personnellement, c'est que nous devons donner la priorité à l'élection du Président Henri Konan Bédié. Dès lors qu'il est élu, tout est possible, je dirais. C'est à partir de là que l'on espère partager quelque chose. Vouloir préparer son élection locale et ne pas contribuer à l'élection du Président Bédié avant tout c'est suicidaire et dommageable pour le parti. C'est un message qui est compris par tout le monde. Tout le monde a compris que notre mobilisation c'est d'abord pour porter notre candidat au pouvoir. Je crois que c'est ce que les barons ont compris. Vous avez vu que ceux qui se sont un tant soit peu écartés de la direction du parti sont revenus, convaincus que notre salut se trouve dans notre mobilisation. Les choses sont claires, dès que le PDCI-RDA est mobilisé, il devient un parti redoutable et redouté.
Au regard de la mobilisation lors des visites du Président Bédié, des observateurs soutiennent que le FPI vous a facilité la tâche en faisant grandir la misère au sein des populations. Votre avis ?
Je ne sais pas si le FPI nous aime au point de nous faciliter la tâche. Mais là il faut simplement noter que c'est de l'incompétence qui s'est manifestée. Le FPI a fait preuve d'incompétence pendant les huit ans. On prend toujours comme argument pour expliquer ce fait la guerre. Mais nous parlons maintenant du désordre qui a été créé. Voyez-vous, ce pays n'a jamais été aussi riche durant le règne du FPI que par le passé. Le Président Bédié l'a dit. Ce pays tire des richesses depuis quelque temps au plan énergétique, du pétrole, le gaz, l'agro industrie après que les différents programmes impulsés par le Président Félix Houphouët-Boigny et le Président Bédié aient convaincu les populations. Aujourd'hui le palmier, l'hévéa sont des cultures qui rapportent beaucoup aux populations. Le Droit unique de sortie (DUS) aujourd'hui, c'est plus que le double de ce qu'on retenait à l'époque. Donc ce pays s'est beaucoup enrichi. C'est pourquoi on n'est pas surpris que le gouvernement affiche actuellement un budget record de plus de 2300 milliards de francs. Le pays s'est énormément enrichi et pour n'avoir rien fait pour les populations avec cet argent, on peut se demander si le FPI aime vraiment les Ivoiriens, aime son pays. Le PDCI avec peu de moyens depuis Houphouët-Boigny, uniquement avec les ressources agricoles a fait preuve de sa capacité à apporter du bonheur aux populations. Alors qu'aujourd'hui avec toutes les ressources qu'on a, on ne fait rien du tout. On se contente de parler de crise. Le mérite revient avant tout au PDCI-RDA d'être un parti qui regorge des compétences. C'est de cela qu'il s'agit.
M. le président, quelles sont les actions que vous comptez entreprendre pour entretenir la flamme militante dans votre département ?
Très bien ! C'est vrai que nous pouvons nous satisfaire de ce qui s'est passé. C'était beau. Mais à la vérité le vrai travail commence. Il va falloir entretenir tout cet espoir suscité, tout cet enthousiasme des populations. Il va falloir que ces populations continuent toujours de croire au PDCI-RDA. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a trois sortes de militants dans ce qu'on a constaté. Il y a les militants convaincus bien sûr de ce que le PDCI-RDA est le parti libérateur de la Côte d'Ivoire. Ce parti qui a construit l'économie ivoirienne. Pour ceux-là, il n'y a pas trop de problèmes à les maintenir. Mais il y a également les sympathisants qui reviennent au PDCI parce qu'ils se souviennent de ce que ce parti a fait. Pour ceux-là, il faut être extrêmement vigilant parce que à tout moment, ils peuvent aller ailleurs. Il faut les entretenir.
Il y a également un côté affectif. Vous savez que le Président Bédié est notre beau au niveau de la région du Sud-Comoé. Mais à la vérité, si le beau n'est pas bon, il n'est pas bon, on le rejette. On retient le Président Bédié parce que c'est un beau qui a fait ses preuves. Donc il nous appartient sur le terrain d'entretenir la flamme du PDCI-RDA jusqu'aux élections. Si nous y parvenons, alors on aura accompli totalement notre mission.
Le chef de l'Etat lors de la cérémonie de présentation des vœux a soutenu que la justice ivoirienne est corrompue, qu'elle est un frein à l'investissement. Et que les magistrats ne font pas leur travail correctement. Cette déclaration vous interpelle-t-elle en tant qu'homme politique ?
C'est vrai pour les investisseurs il y a des critères extrêmement importants, la justice, les règles de bonne gouvernance. Mais il faut prendre le pays dans sa globalité. Je crois que manifestement à tous les niveaux il y a problème. L'exemple doit être donné depuis le haut jusqu'à la base. C'est vrai qu'au niveau de la justice il y a des problèmes. Mais si on veut parler de corruption, c'est à tous les niveaux. Nous sommes d'avis qu'il faut s'attaquer à deux niveaux importants, la justice et la sécurité. Il faut sécuriser ceux qui viennent. Et là c'est de la responsabilité de l'exécutif de le faire. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, le pays souffrira. On n'a plus d'emplois parce qu'on a chassé les investisseurs. Ce n'est pas la faute à la justice. On a chassé tous les investisseurs pour des raisons patriotiques entre guillemets. Ces entreprises aujourd'hui sont délocalisées. En fait, il faut que le régime en place assume sa responsabilité dans le désordre actuel dans la misère dans laquelle il nous a placés.
Avez-vous un dernier mot ?
Mon dernier mot c'est l'expression d'une fierté à l'égard de l'ensemble des militants et militantes du PDCI-RDA qui, comme un seul homme, au niveau de la région du Sud-Comoé avec en tête le Premier ministre Daniel Kablan Duncan qui a été le président du comité régional dont j'étais l'un des vice-présidents se sont levés pour accompagner le Président Henri Konan Bédié. J'adresse des mots de satisfaction, de remerciements et de félicitations à tous les militants et militantes du PDCI-RDA. Mes félicitations respectueuses également à tous les dignitaires du parti au niveau de la région du Sud-Comoé qui ont apporté chacun une contribution significative pour la réussite de cet évènement. Remerciements également à tous les cadres du PDCI qui ont bien voulu honorer de leur présence la visite du Président Bédié. Ils l'ont suivi dans toutes les localités qu'il a visitées.
Interview réalisée par
Akwaba Saint Clair et Paul Koffi