Un atelier de restitution des résultats du recensement des producteurs de café-cacao et du lancement de l’opération qualité, quantité et croissance de deux jours s’est ouvert le jeudi 8 janvier 2009 à l’Hôtel Président de Yamoussoukro. L’ouverture de cet atelier auquel prennent part les principaux acteurs de toutes les zones de production a été ponctuée par des allocutions dont celles de Bléhoué Aka, président du comité national des sages de la filière, de M. Ano N’guessan Gilbert, président du comité de gestion de la filière café-cacao et du représentant du ministre de l’Agriculture.
Quoique représentant près de 40% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire et environ 10% du Produit intérieur brut, la production caféière et cacaoyère ivoirienne semble être menacée eu égard à certains facteurs qu’a relevés M. Diamouténé Alassane, représentant du ministre de l’Agriculture. Au plan technique, le directeur de cabinet de Amadou Gon Coulibaly a décrié la non maîtrise des différents facteurs susceptibles d’influer le niveau de production et de l’offre mondiale du cacao, la faible productivité constatée dans plusieurs pays, source de consommation de terre cultivable et de dégradation de l’environnement, le faible niveau de transformation et de consommation locale du cacao… Au plan institutionnel et organisationnel, M. Diamouténé Alassane s’est appesanti sur les difficultés organisationnelles des structures de gestion et d’appui de la filière ainsi que sur des questions de gouvernance dans la gestion de la filière. A ces difficultés, le représentant du ministre de l’Agriculture a déploré le problème de qualité dont est victime la production cacaoyère. Toute chose qui cause à l’Etat de Côte d’Ivoire un manque à gagner de près de 60 milliards de FCFA. Pour le Comité de gestion de cette filière mis en place par la Président de la république, il y a de cela quelques mois, il urge de corriger ces imperfections et permettre à la Côte d’Ivoire de soigner sa décote en matière de qualité. C’est en réalité la raison de la tenue de l’atelier de réflexion dont un des objectifs est de restituer les résultats du recensement des producteurs de café-cacao et de procéder au lancement de l’opération qualité et de la croissance. Car, pour Ano N’guessan Gilbert et son équipe, il apparaît nécessaire de mettre en place toutes les stratégies qui puissent conduire à l’amélioration de la qualité et de la quantité de la production cacaoyère et caféière ainsi que l’accroissement des revenus des producteurs. Mais, pour y arriver, le comité a besoin de réorganiser tous les acteurs, en les identifiant et en attribuant à chacun d’eux un numéro. Ce processus doit, selon lui, conduire à une professionnalisation. Il s’agit, en fait, d’arriver à attribuer une carte professionnelle aux paysans. C’est ce qui explique depuis hier à l’hôtel Président de Yamoussoukro, des principaux acteurs avec à leur tête, le doyen Bléhoué Aka, Président du comité national des sages de la filière. A l’ouverture, il a appelé tous ses camarades à l’union et à la paix pour le bonheur de la filière. Pour lui, 2009 doit être une année d’espoir, de paix retrouvée dans la grande famille des producteurs et surtout de prospérité.
Honoré Kouassi
Quoique représentant près de 40% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire et environ 10% du Produit intérieur brut, la production caféière et cacaoyère ivoirienne semble être menacée eu égard à certains facteurs qu’a relevés M. Diamouténé Alassane, représentant du ministre de l’Agriculture. Au plan technique, le directeur de cabinet de Amadou Gon Coulibaly a décrié la non maîtrise des différents facteurs susceptibles d’influer le niveau de production et de l’offre mondiale du cacao, la faible productivité constatée dans plusieurs pays, source de consommation de terre cultivable et de dégradation de l’environnement, le faible niveau de transformation et de consommation locale du cacao… Au plan institutionnel et organisationnel, M. Diamouténé Alassane s’est appesanti sur les difficultés organisationnelles des structures de gestion et d’appui de la filière ainsi que sur des questions de gouvernance dans la gestion de la filière. A ces difficultés, le représentant du ministre de l’Agriculture a déploré le problème de qualité dont est victime la production cacaoyère. Toute chose qui cause à l’Etat de Côte d’Ivoire un manque à gagner de près de 60 milliards de FCFA. Pour le Comité de gestion de cette filière mis en place par la Président de la république, il y a de cela quelques mois, il urge de corriger ces imperfections et permettre à la Côte d’Ivoire de soigner sa décote en matière de qualité. C’est en réalité la raison de la tenue de l’atelier de réflexion dont un des objectifs est de restituer les résultats du recensement des producteurs de café-cacao et de procéder au lancement de l’opération qualité et de la croissance. Car, pour Ano N’guessan Gilbert et son équipe, il apparaît nécessaire de mettre en place toutes les stratégies qui puissent conduire à l’amélioration de la qualité et de la quantité de la production cacaoyère et caféière ainsi que l’accroissement des revenus des producteurs. Mais, pour y arriver, le comité a besoin de réorganiser tous les acteurs, en les identifiant et en attribuant à chacun d’eux un numéro. Ce processus doit, selon lui, conduire à une professionnalisation. Il s’agit, en fait, d’arriver à attribuer une carte professionnelle aux paysans. C’est ce qui explique depuis hier à l’hôtel Président de Yamoussoukro, des principaux acteurs avec à leur tête, le doyen Bléhoué Aka, Président du comité national des sages de la filière. A l’ouverture, il a appelé tous ses camarades à l’union et à la paix pour le bonheur de la filière. Pour lui, 2009 doit être une année d’espoir, de paix retrouvée dans la grande famille des producteurs et surtout de prospérité.
Honoré Kouassi
