Le président Laurent Gbagbo est rentré hier du Ghana en début d’après-midi. Le chef de l’Etat ivoirien était dans la capitale ghanéenne pour être témoin de l’investiture de M. John Atta-Mills, nouveau président élu du pays de Nkrumah.
“En Afrique, il y a plus d’élections qui marchent qu’il n’y en a qui ne marchent pas contrairement à ceux qui n’ont en l’esprit que l’image de certains pays. Donc, en ce qui concerne les élections, ça marche en Afrique et ça marchera en Côte d’Ivoire. J’étais heureux de constater la présence à la cérémonie des présidents Rawlings, Kufuor et même celle du candidat malheureux. C’était une belle image pour l’Afrique”.
C’est cette image que le président Gbagbo, qui s’exprimait hier en ces termes, voudrait que l’opinion retienne de l’élection présidentielle ghanéenne. Une image positive de l’Afrique en matière d’organisation d’élections, contrairement aux oiseaux de mauvais augure qui présentent le cas ghanéen comme un exception en Afrique. C’était hier à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan-Port-Bouët à son retour de la capitale ghanéenne où il a été témoin de l’investiture du président Atta-Mills, nouvellement élu à la tête du pays de Nkrumah.
Par ailleurs, le président Gbagbo a dit avoir rencontré le nouveau chef d’Etat ghanéen à reprises. Une première fois ensemble avec tous les chefs d’Etat qui ont honoré de leur présence son investiture, et une deuxième fois à la demande du président John Atta-Mills lui-même. “Il a souhaité me rencontrer de façon particulière hier soir (ndl le mercredi 7). C’est la raison pour laquelle j’ai prolongé mon séjour d’un jour. Mais finalement c’est ce matin que nous nous sommes rencontrés”, a expliqué le président Gbagbo. Le chef de l’Etat a indiqué avoir parlé avec son homologue des relations entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, surtout de la sécurisation de la frontière entre les deux pays, comme ce fut récemment “le cas avec la Guinée”. Par ailleurs, le président Gbagbo a annoncé une visite d’Etat du nouveau président ghanéen en Côte d’Ivoire dans un proche avenir.
Le chef de l’Etat, dont l’avion a atterri à 13h 10 mn, a été accueilli à sa descente par le ministre d’Etat Sangaré Abou Drahamane, inspecteur général d’Etat. Il avait à ses côtés le professeur Dano Djédjé, ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions. Il y avait, également, le général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des armées, le général Edouard Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le directeur général de la police nationale, le colonel- major Bredou Bia, le général Guai Bi Poin, commandant le Cecos, et le général Aka, commandant l’armée de l’air. On notait, par ailleurs, la présence de quelques membres du cabinet présidentiel conduits par l’ambassadeur Sarata Ottro, directeur de cabinet adjoint.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
“En Afrique, il y a plus d’élections qui marchent qu’il n’y en a qui ne marchent pas contrairement à ceux qui n’ont en l’esprit que l’image de certains pays. Donc, en ce qui concerne les élections, ça marche en Afrique et ça marchera en Côte d’Ivoire. J’étais heureux de constater la présence à la cérémonie des présidents Rawlings, Kufuor et même celle du candidat malheureux. C’était une belle image pour l’Afrique”.
C’est cette image que le président Gbagbo, qui s’exprimait hier en ces termes, voudrait que l’opinion retienne de l’élection présidentielle ghanéenne. Une image positive de l’Afrique en matière d’organisation d’élections, contrairement aux oiseaux de mauvais augure qui présentent le cas ghanéen comme un exception en Afrique. C’était hier à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan-Port-Bouët à son retour de la capitale ghanéenne où il a été témoin de l’investiture du président Atta-Mills, nouvellement élu à la tête du pays de Nkrumah.
Par ailleurs, le président Gbagbo a dit avoir rencontré le nouveau chef d’Etat ghanéen à reprises. Une première fois ensemble avec tous les chefs d’Etat qui ont honoré de leur présence son investiture, et une deuxième fois à la demande du président John Atta-Mills lui-même. “Il a souhaité me rencontrer de façon particulière hier soir (ndl le mercredi 7). C’est la raison pour laquelle j’ai prolongé mon séjour d’un jour. Mais finalement c’est ce matin que nous nous sommes rencontrés”, a expliqué le président Gbagbo. Le chef de l’Etat a indiqué avoir parlé avec son homologue des relations entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, surtout de la sécurisation de la frontière entre les deux pays, comme ce fut récemment “le cas avec la Guinée”. Par ailleurs, le président Gbagbo a annoncé une visite d’Etat du nouveau président ghanéen en Côte d’Ivoire dans un proche avenir.
Le chef de l’Etat, dont l’avion a atterri à 13h 10 mn, a été accueilli à sa descente par le ministre d’Etat Sangaré Abou Drahamane, inspecteur général d’Etat. Il avait à ses côtés le professeur Dano Djédjé, ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions. Il y avait, également, le général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des armées, le général Edouard Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le directeur général de la police nationale, le colonel- major Bredou Bia, le général Guai Bi Poin, commandant le Cecos, et le général Aka, commandant l’armée de l’air. On notait, par ailleurs, la présence de quelques membres du cabinet présidentiel conduits par l’ambassadeur Sarata Ottro, directeur de cabinet adjoint.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
