Plus de 270 paysans sont réunis depuis hier à Yamoussoukro, dans le cadre de l’atelier de restitution des résultats de l’opération de recensement des producteurs de café et de cacao et du lancement officiel du programme quantité-qualité et de croissance (PQQC). A l’initiative du Comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) et du cabinet SCA (Société de consulting et d’application), ces assises qui prennent fin aujourd’hui, feront connaître non seulement les résultats du recensement des producteurs du café et du cacao, mais permettront de distribuer les listing établis et les recueils de photos correspondants aux préfets. Elles seront l’occasion d’informer et de sensibiliser les participants sur les questions relatives à l’amélioration de la qualité du cacao marchand et partant, comme l’a fait savoir Ano N’Guessan Gilbert, président du CGFCC, «les revenus des producteurs et de leurs communautés». Pour lui, «une meilleure connaissance des producteurs et de leurs organisations devrait permettre de mieux planifier les différents programmes de développement». Il a continué pour dire que les présentes réflexions devront permettre de définir des stratégies et des axes d’actions visant à apporter une solution durable aux problématiques. Car, rappelons-le, ce séminaire fait suite à une tournée que le CGFCC et le comité national des sages de la filière (CNS) avait effectuée dans les zones de production du café et du cacao. Au terme de cette visite, deux préoccupations majeures étaient ressorties. Il s’agit du recensement des producteurs de café-cacao et la nécessité de mener des actions en vue d’améliorer la qualité de ces deux produits.
Le secrétaire général du CNS, au nom de son président Bléhoué Aka Georges, a lu une déclaration dans laquelle il a rappelé l’importance des thèmes de cet atelier pour les producteurs. C’est pourquoi ces derniers, selon lui, souhaitent qu’il réponde à leurs attentes. Car, a-t-il ajouté, «il est clair que notre volonté commune de poser les bases solides de la nouvelle gestion de la filière est en train de s’exprimer sur le terrain» et que petit à petit, la confiance est en train de renaître.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Diamouténé Alassane, a rappelé que concernant la réforme de l’ensemble de la filière, les axes stratégiques sont du ressort du gouvernement qui a enclenché la procédure de mise en place d’un comité de réévaluation de la réforme de la filière café-cacao par décret. «Une mise en œuvre rigoureuse des orientations de la politique sectorielle à partir d’un plan d’actions détaillé, devrait permettre d’améliorer l’efficacité technique, la gouvernance et la transparence dans la gestion de la filière», a-t-il conclu.
Koné Modeste konemo2002@yahoo.fr (Envoyé spécial)
Le secrétaire général du CNS, au nom de son président Bléhoué Aka Georges, a lu une déclaration dans laquelle il a rappelé l’importance des thèmes de cet atelier pour les producteurs. C’est pourquoi ces derniers, selon lui, souhaitent qu’il réponde à leurs attentes. Car, a-t-il ajouté, «il est clair que notre volonté commune de poser les bases solides de la nouvelle gestion de la filière est en train de s’exprimer sur le terrain» et que petit à petit, la confiance est en train de renaître.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Diamouténé Alassane, a rappelé que concernant la réforme de l’ensemble de la filière, les axes stratégiques sont du ressort du gouvernement qui a enclenché la procédure de mise en place d’un comité de réévaluation de la réforme de la filière café-cacao par décret. «Une mise en œuvre rigoureuse des orientations de la politique sectorielle à partir d’un plan d’actions détaillé, devrait permettre d’améliorer l’efficacité technique, la gouvernance et la transparence dans la gestion de la filière», a-t-il conclu.
Koné Modeste konemo2002@yahoo.fr (Envoyé spécial)