Un programme a été lancé vendredi à
Yamoussoukro pour améliorer la qualité du cacao de Côte d'Ivoire, premier
producteur mondial, une "urgence" selon les dirigeants de la filière, après
des années de dégradation.
"Il y avait urgence", a affirmé à l'AFP le président du Comité de gestion
de la filière café-cacao, Gilbert Anoh N'Guessan, à l'occasion d'un atelier
sur le plan "qualité quantité croissance" dans la capitale politique
ivoirienne.
"Avant la libéralisation (du secteur au début des années 2000), on parlait
de 5% de produits" ne répondant pas aux normes de qualité, un chiffre qui a
atteint ces dernières années presque 17%, a-t-il souligné, dénonçant un "fléau
qui fait perdre des ressources importantes" au pays.
Entre "deux et trois milliards de FCFA" (entre 3 et 4,5 millions d'euros)
seront consacrés en 2009 au lancement de ce programme, qui engage l'avenir de
la filière sur "10 à 15 ans", a-t-il précisé.
La baisse de qualité du cacao ivoirien, menacé au plan international par la
production ghanéenne, provient notamment du manque d'entretien des vergers et
de l'épuisement des sols.
Le plan met l'accent sur la formation aux "bonnes pratiques" (conservation
des fèves, séchage...), la régénération des sols ou encore la lutte contre les
maladies frappant les cacaoyers.
Il vise également à améliorer les revenus des producteurs, via en
particulier la création d'une "prime à la qualité".
Le comité de gestion a été créé en septembre 2008 pour remplacer pour "sept
mois renouvelables" les structures de régulation de la filière. Cette décision
est intervenue quelques mois après l'incarcération de la quasi-totalité des
dirigeants de ces structures, soupçonnés d'importants détournements de fonds.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de
40% de part de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes
d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.
Yamoussoukro pour améliorer la qualité du cacao de Côte d'Ivoire, premier
producteur mondial, une "urgence" selon les dirigeants de la filière, après
des années de dégradation.
"Il y avait urgence", a affirmé à l'AFP le président du Comité de gestion
de la filière café-cacao, Gilbert Anoh N'Guessan, à l'occasion d'un atelier
sur le plan "qualité quantité croissance" dans la capitale politique
ivoirienne.
"Avant la libéralisation (du secteur au début des années 2000), on parlait
de 5% de produits" ne répondant pas aux normes de qualité, un chiffre qui a
atteint ces dernières années presque 17%, a-t-il souligné, dénonçant un "fléau
qui fait perdre des ressources importantes" au pays.
Entre "deux et trois milliards de FCFA" (entre 3 et 4,5 millions d'euros)
seront consacrés en 2009 au lancement de ce programme, qui engage l'avenir de
la filière sur "10 à 15 ans", a-t-il précisé.
La baisse de qualité du cacao ivoirien, menacé au plan international par la
production ghanéenne, provient notamment du manque d'entretien des vergers et
de l'épuisement des sols.
Le plan met l'accent sur la formation aux "bonnes pratiques" (conservation
des fèves, séchage...), la régénération des sols ou encore la lutte contre les
maladies frappant les cacaoyers.
Il vise également à améliorer les revenus des producteurs, via en
particulier la création d'une "prime à la qualité".
Le comité de gestion a été créé en septembre 2008 pour remplacer pour "sept
mois renouvelables" les structures de régulation de la filière. Cette décision
est intervenue quelques mois après l'incarcération de la quasi-totalité des
dirigeants de ces structures, soupçonnés d'importants détournements de fonds.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de
40% de part de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes
d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.
