Le Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (SYNAFECI) organise une rencontre, demain, à son siège pour faire le bilan de l’année écoulée et envisager les perspectives 2009. La titrisation sera au centre des débats ainsi que la probabilité de faire un sit-in et de rencontrer le président Laurent Gbagbo.
«La titrisation que le ministère de l’Economie et des Finances veut imposer aux fournisseurs de l’Etat pose un sérieux problème parce que la trésorerie des entreprises est mise à rude épreuve. Nous avons l’exemple de Micronet Services qui n’a pas pu payer ses 35 employés en fin d’année. L’entreprise va procéder à la mise au chômage technique des agents. Ce qui constitue un drame pour ceux-ci. Le directeur de Micronet Services dit qu’il ne peut accepter la titrisation des créances de 55,595 millions FCFA sur 5 ans», a expliqué le président du Synefaci, Gré Faustin. Et de poursuivre : «Nous ne comprenons pas pourquoi nos initiatives pour rencontrer le président Gbagbo restent vaines. Dans ces conditions nous allons être dans l’obligation d’utiliser toutes les voies pour nous faire entendre. Nous allons décider demain du jour du sit-in et cette fois nous n’allons pas baisser les bras», a-t-il prévenu.
G. E.
«La titrisation que le ministère de l’Economie et des Finances veut imposer aux fournisseurs de l’Etat pose un sérieux problème parce que la trésorerie des entreprises est mise à rude épreuve. Nous avons l’exemple de Micronet Services qui n’a pas pu payer ses 35 employés en fin d’année. L’entreprise va procéder à la mise au chômage technique des agents. Ce qui constitue un drame pour ceux-ci. Le directeur de Micronet Services dit qu’il ne peut accepter la titrisation des créances de 55,595 millions FCFA sur 5 ans», a expliqué le président du Synefaci, Gré Faustin. Et de poursuivre : «Nous ne comprenons pas pourquoi nos initiatives pour rencontrer le président Gbagbo restent vaines. Dans ces conditions nous allons être dans l’obligation d’utiliser toutes les voies pour nous faire entendre. Nous allons décider demain du jour du sit-in et cette fois nous n’allons pas baisser les bras», a-t-il prévenu.
G. E.