La Côte d’Ivoire peut produire des palmiers à huile dont les régimes peuvent peser entre 25 et 35 kilogrammes contre 10 à 15 kilo auparavant. Ce rendement est possible grâce aux recherches du généticien du Cnra, Désiré Allou, qui en a présenté les résultats, récemment, lors de sa soutenance de thèse unique en génitique, à la faculté de médecine, à Abidjan-Cocody. Le jury lui a attribué la mention «Très honorable».
«Evaluation de la divergence génétique au 1er et au 2ème cycle de sélection récurrente réciproque du palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) en Côte d’Ivoire : cas des populations sélectionnées BRT 10 d’origine Lamé» était le thème des travaux de l’impétrant.
Il a dit que l’objectif de ses recherches est de faire une amélioration génétique du palmier. «Pour ce faire, il faut exploiter la variabilité dans les techniques nouvelles de biologie moléculaire. La variabilité permet de choisir les meilleurs producteurs de palmier à huile. Par ailleurs, la technique de biologie moléculaire permet de produire les semences de 3ème génération pour les paysans», a-t-il expliqué.
La divergence génétique de 5 populations de géniteurs sélectionnés au premier cycle et de 4 populations de géniteurs sélectionnés au 2ème cycle issues des autofécondations et des hybrides de 3 parents BRT 10 (LM2T , LM5T et LM10T ) a été, selon lui, étudiée grâce à l’usage du polymorphisme de 5 marqueurs microsatéllites de l’ADN. «Cette étude génétique a été combinée avec les informations de la généalogie, les connaissances des performances agro métriques des parents et celles des populations de géniteurs sélectionnés. La variabilité catégorielle, phénotypique et moléculaire des populations de géniteurs sélectionnés a été analysée et la diversité génétique appréciée» a-t-il ajouté. L’impétrant a révélé que le maintien des différentes races et de leurs descendances dans les populations en sélection n’affecte pas la diversité de la population BRT 10. «L’utilisation précoce de données moléculaires appuyées des données catégorielles devrait permettre d’améliorer la stratégie de sélection du palmier à huile basée jusqu’alors sur l’exploitation exclusive des données agro métriques», a-t-il conclu.
Dr. Désiré Allou est le généticien de la station principale du CNRA de Lamé (Alépé).
G. E.
«Evaluation de la divergence génétique au 1er et au 2ème cycle de sélection récurrente réciproque du palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) en Côte d’Ivoire : cas des populations sélectionnées BRT 10 d’origine Lamé» était le thème des travaux de l’impétrant.
Il a dit que l’objectif de ses recherches est de faire une amélioration génétique du palmier. «Pour ce faire, il faut exploiter la variabilité dans les techniques nouvelles de biologie moléculaire. La variabilité permet de choisir les meilleurs producteurs de palmier à huile. Par ailleurs, la technique de biologie moléculaire permet de produire les semences de 3ème génération pour les paysans», a-t-il expliqué.
La divergence génétique de 5 populations de géniteurs sélectionnés au premier cycle et de 4 populations de géniteurs sélectionnés au 2ème cycle issues des autofécondations et des hybrides de 3 parents BRT 10 (LM2T , LM5T et LM10T ) a été, selon lui, étudiée grâce à l’usage du polymorphisme de 5 marqueurs microsatéllites de l’ADN. «Cette étude génétique a été combinée avec les informations de la généalogie, les connaissances des performances agro métriques des parents et celles des populations de géniteurs sélectionnés. La variabilité catégorielle, phénotypique et moléculaire des populations de géniteurs sélectionnés a été analysée et la diversité génétique appréciée» a-t-il ajouté. L’impétrant a révélé que le maintien des différentes races et de leurs descendances dans les populations en sélection n’affecte pas la diversité de la population BRT 10. «L’utilisation précoce de données moléculaires appuyées des données catégorielles devrait permettre d’améliorer la stratégie de sélection du palmier à huile basée jusqu’alors sur l’exploitation exclusive des données agro métriques», a-t-il conclu.
Dr. Désiré Allou est le généticien de la station principale du CNRA de Lamé (Alépé).
G. E.
