La voie très dégradée reliant cette commune à celle d’Abobo a été remise en état. Les travaux de réhabilitation de la voie express qui relie les communes d’Abobo et Anyama sont achevés. Mais en lieu et place du bitume prévu par l’Agence nationale des routes (Ageroute), les usagers devront pour l’instant se contenter d’un reprofilage léger. Les travaux qui ont commencé en novembre 2008 ont pris fin le mois suivant. Ainsi, les rigoles, ornières et autres crevasses qui avaient coupé, par endroits, cette voie ont été fermées. Les usagers peuvent enfin dire un ouf de soulagement. « Nous circulons sans trop de difficultés. On s’attendait au goudron, mais on peut se contenter, pour l’heure, de ce qui est fait tout en espérant que les travaux de reprofilage lourd vont suivre.», dit un responsable de syndicat des transports routiers. «La route est maintenant praticable. Le problème actuel, c’est qu’il y a trop de poussière après le passage des véhicules. Cela réduit la visibilité, et je crains fort des accidents sur cette voie. », craint pour sa part Diarassouba Abdoulaye, un chauffeur de minicar de la ligne Anyama-Abobo. Pour M. Acafou Isidore, un passager, l’Etat doit pouvoir trouver les moyens pour le bitumage total de cette route, car avec ce reprofilage léger, la voie sera dégradée pendant la saison pluvieuse. Pour réduire la poussière sur ce tronçon, le Conseil municipal est en train de mener des démarches auprès des complexes sucriers pour y déverser de la mélasse (résidu liquide issu de la transformation de la canne à sucre en sucre.)
Rappelons que depuis 2003, cette voie était dans un état de dégradation très avancée rendant presque impossible la circulation. Le tronçon le plus touché part du quartier Pk18 précisément au niveau de l’arrêt du bus 76 de la Sotra jusqu’au niveau de la gare routière d’Anyama. Pour réhabiliter cette route, l’Etat devrait décaisser 2 milliards 300 millions de francs. Les travaux débutés en 2007, ont été bloqués faute de financement.
Kouamé Alfred
Correspondant local
Rappelons que depuis 2003, cette voie était dans un état de dégradation très avancée rendant presque impossible la circulation. Le tronçon le plus touché part du quartier Pk18 précisément au niveau de l’arrêt du bus 76 de la Sotra jusqu’au niveau de la gare routière d’Anyama. Pour réhabiliter cette route, l’Etat devrait décaisser 2 milliards 300 millions de francs. Les travaux débutés en 2007, ont été bloqués faute de financement.
Kouamé Alfred
Correspondant local
