A Yamoussoukro, où se tient depuis le jeudi dernier un atelier pour restituer les résultats de l’opération de recensement des producteurs de café et de cacao et pour lancer officiellement le programme quantité-qualité-contrôle (PQQC), les débats sont houleux. Après avoir récusé le mode opératoire du recensement des producteurs, les producteurs ont accusé les pisteurs et autres acheteurs véreux de produits bord champ d’être à la base de la mauvaise qualité du café et du cacao.
En effet, les débats qui ont suivi la présentation générale du PQQC ont montré clairement que les producteurs eux-mêmes sont conscients que les pisteurs et autres acheteurs bord champ contribuent à la mauvaise qualité du label ivoirien en matière de café et de cacao. De leurs propos, on retiendra que ces derniers achètent des produits quelle que soit la qualité puis vont les traiter dans de mauvaises conditions. C’est pourquoi les producteurs ont proposé que l’achat du café et du cacao bord champs soit confié aux seules coopératives. Ils ont également plaidé pour la mise en place des centres d’achat où les exportateurs viendront acheter le produit déjà traité selon les normes requises.
La seconde journée de cet atelier organisé par le comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) ,en partenariat avec le cabinet SCA, a concerné le PQQC. Au cours des travaux, les participants ont fait connaître le programme de manière globale. Ils ont été instruits sur les projets déjà financés et en cours d’exécution, sur la qualité pré et post-récolte, la qualité à l’exportation, l’ochratoxine A et autres produits contaminants, la production et la commercialisation du cacao biologique, etc. D’autres thèmes, tels que la qualité et le prix, la loi coopérative et le financement, l’appui à la production ont été traités.
Le Comité de gestion et le Comité national des sages de la filière café-cacao ont effectué une mission d’écoute et d’échange dans les grandes zones de production du café et du cacao, courant novembre et décembre derniers. Au terme de cette tournée, il est ressorti comme actions prioritaires à mener, l’achèvement du recensement des producteurs du café et du cacao débuté en novembre 2004 et suspendu en 2007, éditer les cartes des producteurs, et agir pour l’amélioration de la qualité du cacao tout en maintenant le niveau de production. C’est dans ce cadre que le CGFCC a organisé cet atelier pour restituer les résultats du recensement des producteurs de café-cacao aux participants, et distribuer les listings établis et les recueils de photos aux préfets, et informer et sensibiliser les participants sur les questions de qualité du cacao marchand. La première journée a essentiellement concerné le recensement des producteurs.
Koné Modeste konemo2002@yahoo.fr (Envoyé spécial)
En effet, les débats qui ont suivi la présentation générale du PQQC ont montré clairement que les producteurs eux-mêmes sont conscients que les pisteurs et autres acheteurs bord champ contribuent à la mauvaise qualité du label ivoirien en matière de café et de cacao. De leurs propos, on retiendra que ces derniers achètent des produits quelle que soit la qualité puis vont les traiter dans de mauvaises conditions. C’est pourquoi les producteurs ont proposé que l’achat du café et du cacao bord champs soit confié aux seules coopératives. Ils ont également plaidé pour la mise en place des centres d’achat où les exportateurs viendront acheter le produit déjà traité selon les normes requises.
La seconde journée de cet atelier organisé par le comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) ,en partenariat avec le cabinet SCA, a concerné le PQQC. Au cours des travaux, les participants ont fait connaître le programme de manière globale. Ils ont été instruits sur les projets déjà financés et en cours d’exécution, sur la qualité pré et post-récolte, la qualité à l’exportation, l’ochratoxine A et autres produits contaminants, la production et la commercialisation du cacao biologique, etc. D’autres thèmes, tels que la qualité et le prix, la loi coopérative et le financement, l’appui à la production ont été traités.
Le Comité de gestion et le Comité national des sages de la filière café-cacao ont effectué une mission d’écoute et d’échange dans les grandes zones de production du café et du cacao, courant novembre et décembre derniers. Au terme de cette tournée, il est ressorti comme actions prioritaires à mener, l’achèvement du recensement des producteurs du café et du cacao débuté en novembre 2004 et suspendu en 2007, éditer les cartes des producteurs, et agir pour l’amélioration de la qualité du cacao tout en maintenant le niveau de production. C’est dans ce cadre que le CGFCC a organisé cet atelier pour restituer les résultats du recensement des producteurs de café-cacao aux participants, et distribuer les listings établis et les recueils de photos aux préfets, et informer et sensibiliser les participants sur les questions de qualité du cacao marchand. La première journée a essentiellement concerné le recensement des producteurs.
Koné Modeste konemo2002@yahoo.fr (Envoyé spécial)