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Art et Culture Publié le samedi 10 janvier 2009 | Notre Voie

Kamaldine (chanteuse guinéenne) : "Que la nouvelle équipe dirigeante forme des médecins et construisent des hôpitaux"

Rencontrée à Bamako, à l’occasion de la “Grande nuit de la Saint Sylvestre 2008”, la chanteuse guinéenne Kamaldine s’est confiée à Notre Voie. Entretien.

Notre Voie : Que retenez-vous de votre nouvelle participation à la “Grande nuit de la Saint Sylvestre à Bamako”?

Kamaldine : Je pense que c’est une très bonne initiative car cela permet aux couples bamakois de célébrer sur place, et en toute beauté, le réveillon de la Saint Sylvestre. Cette fois-ci, après 2005, 2006 et 2007, j’ai vu beaucoup d’enfants dans la salle, en compagnie de leurs parents. C’est dire qu’on avance vers des choses positives. Le tout soutenu par des artistes africains, qu’ils aient de l’expérience ou en voie de confirmer leur talent.


N.V. : Depuis 2002 qui marque la sortie de votre premier album, votre compteur reste bloqué. Qu’est-ce qui retarde votre retour sur le marché ?


K. : Inch’Allah, je continue de me battre pour revenir sur le marché.

N.V. : Hier (le 31 décembre 2008, ndlr), vous avez joué un superbe titre salsa qui ne figure pas sur votre premier album…

K : Vous le trouverez plutôt sur ma maquette de 2 titres. Mon producteur, Boncana, me l’a recommandé, un jour, en vue de participer à un spectacle du groupe panafricain Africando à Conakry. Je dois avouer que votre réaction ne fait que me réjouir davantage d’autant plus que partout à Conakry, à Dakar et à Cotonou, le morceau à toujours remporté un franc succès auprès du public.


N.V. : Cela ne vous amène-t-il pas à prendre goût au rythme salsa ?

K. : J’aime bien. Mais je ne sais pas encore si je dois faire carrière avec la salsa. De toutes les façons, je suis une chanteuse de variété et il ne serait pas exclu que j’ajoute cette corde à mon arc.


N.V. : Sur scène, vous êtes débordante de santé. Qu’est-ce qui explique cela ?

K : C’est le public qui me donne la force de bouger beaucoup. Il y a aussi la musique. Car dans le métier, il faut sentir, il faut aimer ce qu’on fait. Le public et la musique sont mes fétiches.


N.V : Vous résidez depuis un moment à Dakar. Que faites-vous là-bas plus exactement ?

K : Disons que je bouge beaucoup, je suis entre plusieurs pays. Mais, pour le moment, je suis à Dakar pour des raisons personnelles. Ce qui ne m’empêche pas de faire de temps en temps un tour chez moi à Conakry. D’ailleurs, j’étais là-bas il y a deux mois.


N.V. : Un peu de politique s’il vous plaît. Quel est votre commentaire sur la situation en Guinée qui vient de connaître sa quatrième République avec un putsch réussi par le capitaine Moussa Dadis Camara ?

K. : Je continue de rêver que les Guinéens vont enfin avoir cette chose après laquelle ils courent toujours depuis que le pays existe.


N.V. : C’est-à-dire ?

K. : Je ne voudrais pas entrer dans les détails mais je veux que la Guinée reste une famille ; que la paix et l’amour règnent. On dit que la Guinée a un sous-sol riche. Si c’est vrai, je souhaite que ses fils et filles en profitent maintenant. Je voudrais aussi dire qu’il y ait de bons médecins et de bons hôpitaux chez nous. Mon voeu est donc que de ce côté-là, on se donne la main pour trouver un remède. Que la nouvelle équipe dirigeante travaille à cela pour le bonheur du peuple guinéen.


Entretien réalisé par Schadé Adédé Envoyé spécial à Bamako
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