La protection des artistes, des œuvres d’art et de l’esprit suit progressivement son cours pour le bonheur de l’ensemble des créateurs. Le ministère de la Culture et de la Francophonie, dans le cadre de la professionnalisation et la structuration du secteur de la culture en Côte d’Ivoire, se propose de mettre en place, au Palais de la Culture, à titre de projet pilote, un système de contrôle automatique des billets d’entrée aux spectacles qui s’y dérouleront. Il s’agit d’une technologie de pointe semblable à celle qui a fait ses preuves de fiabilité dans les pays développés et régit les transports en commun, notamment les métros et les bus. Cette opération consiste pour un concessionnaire à émettre de façon exclusive des billets absolument infalsifiables, reconnaissables par un appareillage de compostage suivant le système du code barre. Cela permet de contrôler à la fois le flux de personnes, le flux financier et de parvenir à une bonne traçabilité.
Pour ce qui concerne le promoteur, il devra justifier son statut légal, avant de pouvoir donner un spectacle au Palais de la Culture. En clair, il devra être reconnu comme un professionnel crédible qui a la possibilité d’acheter des billets à revendre à sa clientèle. Le nombre de billets émis devra être en conformité avec la capacité de la salle louée. Le promoteur devra également fournir la preuve qu’il a payé le cachet de l’artiste en totalité ou de moitié ou s’engager à le faire, au risque d’y être contraint par la justice.
Ainsi, l’artiste est certain d’être rémunéré au juste prix de sa prestation. Celui-ci sera donc à mesure de payer ses impôts à hauteur de 7,5% de son cachet s’il est Ivoirien et 20% s’il est étranger selon la législation en vigueur.
La résolution du problème sécuritaire
La mise en place du système de contrôle automatique des billets contribuera à résoudre le problème d’ordre sécuritaire concernant à la fois les spectateurs et les installations du Palais de la Culture. Souventes fois, l’on constate que 7000 personnes prennent place dans une salle qui ne doit en contenir que 4000, du fait d’une double billetterie savamment orchestrée. Cela constitue une grave menace pour les spectateurs qui se retrouvent à la merci des bousculades, source de désordre. Ce risque pour les spectateurs et les installations est le même pour un artiste lorsqu’il refuse de se produire tant qu’il n’a pas perçu son cachet, alors que le public a déjà payé et qu’il exige d’être satisfait. Ces désagréments ne militent guère à la promotion des arts et de la culture. En réglant le problème de la sécurité à un pourcentage considérable et relativement positif, le système de contrôle automatique comporte aussi un avantage financier important. Sur chaque billet vendu, le concessionnaire s’engage à verser une redevance de 50F CFA au Palais de la culture. Cette somme servira à l’entretien de ce joyau national. Une autre redevance de même valeur sera versée au ministère de la Culture et de la Francophonie en vue d’alimenter son fonds d’aide et de soutien à la création et à la diffusion des œuvres d’art et de l’esprit.
Les redevances de droits d’auteur
Le système de contrôle automatique des billets permet de s’assurer que les redevances de droits d’auteur pour une quelconque manifestation ont été versées à l’organisme professionnel d’auteurs, en l’occurrence le Burida, par la présentation de l’autorisation préalable à toute communication des œuvres de l’esprit au public par le promoteur.
Au total, le public participera, de façon efficace, à la vie culturelle et artistique dans des conditions de commodité acceptables et aura, en outre, une meilleure visibilité du poids de chaque artiste sur l’échiquier national.
Azo Vauguy
Pour ce qui concerne le promoteur, il devra justifier son statut légal, avant de pouvoir donner un spectacle au Palais de la Culture. En clair, il devra être reconnu comme un professionnel crédible qui a la possibilité d’acheter des billets à revendre à sa clientèle. Le nombre de billets émis devra être en conformité avec la capacité de la salle louée. Le promoteur devra également fournir la preuve qu’il a payé le cachet de l’artiste en totalité ou de moitié ou s’engager à le faire, au risque d’y être contraint par la justice.
Ainsi, l’artiste est certain d’être rémunéré au juste prix de sa prestation. Celui-ci sera donc à mesure de payer ses impôts à hauteur de 7,5% de son cachet s’il est Ivoirien et 20% s’il est étranger selon la législation en vigueur.
La résolution du problème sécuritaire
La mise en place du système de contrôle automatique des billets contribuera à résoudre le problème d’ordre sécuritaire concernant à la fois les spectateurs et les installations du Palais de la Culture. Souventes fois, l’on constate que 7000 personnes prennent place dans une salle qui ne doit en contenir que 4000, du fait d’une double billetterie savamment orchestrée. Cela constitue une grave menace pour les spectateurs qui se retrouvent à la merci des bousculades, source de désordre. Ce risque pour les spectateurs et les installations est le même pour un artiste lorsqu’il refuse de se produire tant qu’il n’a pas perçu son cachet, alors que le public a déjà payé et qu’il exige d’être satisfait. Ces désagréments ne militent guère à la promotion des arts et de la culture. En réglant le problème de la sécurité à un pourcentage considérable et relativement positif, le système de contrôle automatique comporte aussi un avantage financier important. Sur chaque billet vendu, le concessionnaire s’engage à verser une redevance de 50F CFA au Palais de la culture. Cette somme servira à l’entretien de ce joyau national. Une autre redevance de même valeur sera versée au ministère de la Culture et de la Francophonie en vue d’alimenter son fonds d’aide et de soutien à la création et à la diffusion des œuvres d’art et de l’esprit.
Les redevances de droits d’auteur
Le système de contrôle automatique des billets permet de s’assurer que les redevances de droits d’auteur pour une quelconque manifestation ont été versées à l’organisme professionnel d’auteurs, en l’occurrence le Burida, par la présentation de l’autorisation préalable à toute communication des œuvres de l’esprit au public par le promoteur.
Au total, le public participera, de façon efficace, à la vie culturelle et artistique dans des conditions de commodité acceptables et aura, en outre, une meilleure visibilité du poids de chaque artiste sur l’échiquier national.
Azo Vauguy
