Le président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire, Gadji Céli, a botté en touche, hier aux Deux-Plateaux, toutes les accusations de faux, usage de faux et d'escroquerie qui planaient sur lui.
Le président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire, Gadji Céli, a botté en touche, hier aux Deux-Plateaux, toutes les accusations de faux, usage de faux et d'escroquerie qui planaient sur lui.
Le quotidien «Le Jour plus» barrait à sa une du 18 décembre 2008, «Abus de confiance : Gadji Céli et un proche collaborateur au centre d'un scandale.» Pour infirmer l'information et donner sa version des faits, le président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire (Unartci), Gadji Céli, a animé hier au siège de l'union aux Deux-Plateaux, une conférence de presse. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, l'ancien footballeur n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour se déculpabiliser. En retour, il a fustigé les mains occultent qui prospèrent derrière ce genre méchancetés. «Je n'ai jamais falsifié, ni imité une signature, ni escroqué qui que ce soit. Par conséquent, je ne me sens pas concerné, encore moins l'Unartci par une affaire d'escroquerie ou de faux et usage de faux. En clair, je ne suis ni de près ni de loin mêlé parce que je ne sais pas de quoi il s'agit. L'Unartci n'est pas impliquée», a martelé le « King ». Et d'ajouter : «Je n'ai jamais commandé d'ordinateur. L'Unartci a déjà ses ordinateurs» Avant de déplorer que depuis un moment, il est l'objet d'acharnement et d'attaques de toutes parts. L'administrateur de l'Unartci, Boudous Célestin, proche collaborateur de Gadji Céli, accusé dans l'affaire, a révélé pour sa part au cours de la conférence de presse qu'il a reçu le 23 octobre, la visite de Mme Atsé. Cette dame l'a informé qu'elle a envoyé son agent commercial pour livrer des ordinateurs à l'Unartci.
L'administrateur est surpris de cette démarche puisque l'union est équipée d'ordinateurs depuis son ouverture. Il décide donc de mener des enquêtes. Et suite à ses investigations, il se rend compte que c'est un certain Essien (qui travaillerait au Burida), qu'il dit ne pas connaître, qui est à la base de la supercherie. En définitive Boudous indique que la dame a brandi de faux documents qui portaient des noms de personnes qui n'étaient pas reconnues au Burida. Poursuivant, il mentionne qu'elle a décrit un autre qui s'est trouvé être l'informaticien qu'il avait fait venir à l'époque pour l'entretien des appareils et la création du site web de l'Unartci. L'administrateur lui demande de lui laisser le temps de d'approcher l'informaticien et de chercher à savoir ce qui se passe. C'est dans cette attente que Mme Atsé est allée voir le président de l'Unartci. Celui-ci a convoqué Boudous. Ce dernier affirme qu'il n'est au courant d'aucune transaction. Mme Atsé ne démord pas. Elle continue de défiler à l'Unartci et explique à Boudous qu'elle a “juste besoin d'une décharge à présenter aux fournisseurs. Pris de «pitié», l'administrateur rédige une reconnaissance de dette de 3 millions qu'il remet à la dame. Elle s'en sert en allant porter plainte contre Gadji Céli et Célestin Boudous à la police économique pour escroquerie, faux et usage de faux. Si le président de l'Unartci s'en sort, ce n'est pas le cas pour son collaborateur qui est sommé de payer les 3 millions de fcfa puisqu'il a signé une reconnaissance de dette. Célestin Boudous, a saisi l'opportunité de la conférence de presse pour démissionner de son poste d'administrateur de l'Unartci. «Je ne veux pas que des gens passent par moi pour atteindre l'honorabilité de Gadji Céli. C'est la raison pour laquelle je démissionne», a-t-il regretté. Malgré tout Boudous avait été suspendu de ses fonctions par le bureau exécutif de l'union.
Issa T.Yéo
Le président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire, Gadji Céli, a botté en touche, hier aux Deux-Plateaux, toutes les accusations de faux, usage de faux et d'escroquerie qui planaient sur lui.
Le quotidien «Le Jour plus» barrait à sa une du 18 décembre 2008, «Abus de confiance : Gadji Céli et un proche collaborateur au centre d'un scandale.» Pour infirmer l'information et donner sa version des faits, le président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire (Unartci), Gadji Céli, a animé hier au siège de l'union aux Deux-Plateaux, une conférence de presse. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, l'ancien footballeur n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour se déculpabiliser. En retour, il a fustigé les mains occultent qui prospèrent derrière ce genre méchancetés. «Je n'ai jamais falsifié, ni imité une signature, ni escroqué qui que ce soit. Par conséquent, je ne me sens pas concerné, encore moins l'Unartci par une affaire d'escroquerie ou de faux et usage de faux. En clair, je ne suis ni de près ni de loin mêlé parce que je ne sais pas de quoi il s'agit. L'Unartci n'est pas impliquée», a martelé le « King ». Et d'ajouter : «Je n'ai jamais commandé d'ordinateur. L'Unartci a déjà ses ordinateurs» Avant de déplorer que depuis un moment, il est l'objet d'acharnement et d'attaques de toutes parts. L'administrateur de l'Unartci, Boudous Célestin, proche collaborateur de Gadji Céli, accusé dans l'affaire, a révélé pour sa part au cours de la conférence de presse qu'il a reçu le 23 octobre, la visite de Mme Atsé. Cette dame l'a informé qu'elle a envoyé son agent commercial pour livrer des ordinateurs à l'Unartci.
L'administrateur est surpris de cette démarche puisque l'union est équipée d'ordinateurs depuis son ouverture. Il décide donc de mener des enquêtes. Et suite à ses investigations, il se rend compte que c'est un certain Essien (qui travaillerait au Burida), qu'il dit ne pas connaître, qui est à la base de la supercherie. En définitive Boudous indique que la dame a brandi de faux documents qui portaient des noms de personnes qui n'étaient pas reconnues au Burida. Poursuivant, il mentionne qu'elle a décrit un autre qui s'est trouvé être l'informaticien qu'il avait fait venir à l'époque pour l'entretien des appareils et la création du site web de l'Unartci. L'administrateur lui demande de lui laisser le temps de d'approcher l'informaticien et de chercher à savoir ce qui se passe. C'est dans cette attente que Mme Atsé est allée voir le président de l'Unartci. Celui-ci a convoqué Boudous. Ce dernier affirme qu'il n'est au courant d'aucune transaction. Mme Atsé ne démord pas. Elle continue de défiler à l'Unartci et explique à Boudous qu'elle a “juste besoin d'une décharge à présenter aux fournisseurs. Pris de «pitié», l'administrateur rédige une reconnaissance de dette de 3 millions qu'il remet à la dame. Elle s'en sert en allant porter plainte contre Gadji Céli et Célestin Boudous à la police économique pour escroquerie, faux et usage de faux. Si le président de l'Unartci s'en sort, ce n'est pas le cas pour son collaborateur qui est sommé de payer les 3 millions de fcfa puisqu'il a signé une reconnaissance de dette. Célestin Boudous, a saisi l'opportunité de la conférence de presse pour démissionner de son poste d'administrateur de l'Unartci. «Je ne veux pas que des gens passent par moi pour atteindre l'honorabilité de Gadji Céli. C'est la raison pour laquelle je démissionne», a-t-il regretté. Malgré tout Boudous avait été suspendu de ses fonctions par le bureau exécutif de l'union.
Issa T.Yéo
