Le président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNART-CI), Gadji Céli, s’est défendu, hier, de toute implication dans une affaire de “faux et usage de faux, escroquerie, abus de confiance et falsification de document” vis-à-vis d’une société de la place dans laquelle certains journaux ivoiriens le traîne. “Je ne suis pas coupable de faux et usage de faux, je n’ai jamais escroqué personne et rien falsifié non plus. Ni moi ni l’UNART-CI ne sommes impliqué dans cette affaire. C’est gratuitement méchant car personne ne peut me prouver le contraire.” Ainsi plaidait le King, lors d’une conférence de presse, aux siège de l’UNART-CI, au Deux Plateaux.
Pour lui, il ne faut pas faire d’amalgame entre un de ses proches incriminé et lui, encore moins la structure qu’il dirige. En conséquence, Gadji Céli a indiqué que Célestin N’Guessan Boudou, l’administrateur de l’UNART-CI directement impliqué dans l’affaire et qui était sur la table de séance avec lui, est suspendu de ses fonctions, le temps que tout soit tiré au clair. “Ainsi en a décidé le bureau exécutif de l’UNART-CI”, a précisé le premier responsable des artistes de Côte d’Ivoire.
De son côté, l’accusé Célestin Boudou a reconnu avoir “signé, par pitié pour Mme Atsé (patronne de l’entreprise de construction, d’entretien de bâtiment et prestation de services divers, ndlr), une reconnaissance de dette de 3 millions FCFA. C’est mon seul tort. Sinon, pourquoi parle-t-elle de 13 millions ? Je ne suis pas impliqué dans cette affaire mais j’assume.” Cela dit, l’administrateur de l’UNART-CI a affirmé avoir déjà versé à la dame, la somme de 1 million sur les 3 millions FCFA.
“J’ai rencontré cette dame pour la première fois le 23 octobre 2008. Le 10 novembre, elle m’a exposé sa pitié ; elle a usé d’astuce pour m’impliquer dans cette affaire dont je ne connais ni les tenants et les aboutissants”, a-t-il déploré.
A l’origine de cette conférence, selon un document de la police économique et financière exploité par certains journaux, se trouve une plainte de l’Entreprise de construction, d’entretien de bâtiment et prestation de services divers contre l’UNNART-CI pour “escroquerie, faux et usage de faux et abus de confiance”. En effet, un bon de commande d’ordinateurs de dernière génération plus 150 ramettes de papiers A4-500 feuilles blanches a été émise par le comptable de l’Unart-CI, Constant Essien. La facture de cette commande a été faite par la société ECEB de Brahima Méité. Le montant s’élèverait à 13, 307 millions FCFA. Mais Bahima Méité a du mal à encaisser ses fonds, alors que ses fournisseurs sont à ses trousses. L’administrateur de l’UNART-CI, Célestin Boudou, est informé et s’engage alors à verser une partie de la dette, soit la somme de 3 millions FCFA.
Tout est donc parti de là. Affaire à suivre.
Schadé Adédé
Pour lui, il ne faut pas faire d’amalgame entre un de ses proches incriminé et lui, encore moins la structure qu’il dirige. En conséquence, Gadji Céli a indiqué que Célestin N’Guessan Boudou, l’administrateur de l’UNART-CI directement impliqué dans l’affaire et qui était sur la table de séance avec lui, est suspendu de ses fonctions, le temps que tout soit tiré au clair. “Ainsi en a décidé le bureau exécutif de l’UNART-CI”, a précisé le premier responsable des artistes de Côte d’Ivoire.
De son côté, l’accusé Célestin Boudou a reconnu avoir “signé, par pitié pour Mme Atsé (patronne de l’entreprise de construction, d’entretien de bâtiment et prestation de services divers, ndlr), une reconnaissance de dette de 3 millions FCFA. C’est mon seul tort. Sinon, pourquoi parle-t-elle de 13 millions ? Je ne suis pas impliqué dans cette affaire mais j’assume.” Cela dit, l’administrateur de l’UNART-CI a affirmé avoir déjà versé à la dame, la somme de 1 million sur les 3 millions FCFA.
“J’ai rencontré cette dame pour la première fois le 23 octobre 2008. Le 10 novembre, elle m’a exposé sa pitié ; elle a usé d’astuce pour m’impliquer dans cette affaire dont je ne connais ni les tenants et les aboutissants”, a-t-il déploré.
A l’origine de cette conférence, selon un document de la police économique et financière exploité par certains journaux, se trouve une plainte de l’Entreprise de construction, d’entretien de bâtiment et prestation de services divers contre l’UNNART-CI pour “escroquerie, faux et usage de faux et abus de confiance”. En effet, un bon de commande d’ordinateurs de dernière génération plus 150 ramettes de papiers A4-500 feuilles blanches a été émise par le comptable de l’Unart-CI, Constant Essien. La facture de cette commande a été faite par la société ECEB de Brahima Méité. Le montant s’élèverait à 13, 307 millions FCFA. Mais Bahima Méité a du mal à encaisser ses fonds, alors que ses fournisseurs sont à ses trousses. L’administrateur de l’UNART-CI, Célestin Boudou, est informé et s’engage alors à verser une partie de la dette, soit la somme de 3 millions FCFA.
Tout est donc parti de là. Affaire à suivre.
Schadé Adédé