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Économie Publié le lundi 12 janvier 2009 | Fraternité Matin

Filière café – cacao : Poursuite du recensement avec beaucoup plus de rigueur

Après deux jours d’intenses travaux, les 319 participants à l’atelier national de Yamoussoukro, sur la filière café/cacao, se sont séparés vendredi dernier. Emportant, chacun dans son sac, une série de résolutions fermes à mettre en œuvre dans les plus brefs délais, afin que la Côte d’Ivoire conserve non seulement sa place de leader mondial du cacao en quantité, mais devienne aussi le leader en qualité. Pour y parvenir, l’atelier a appelé tous les acteurs de la filière à l’unité autour de toutes les actions visant à assainir et à développer des actions durables au profit des producteurs. Il les a, en outre, exhortés à s’abstenir de tout acte susceptible de compromettre les efforts d’assainissement en cours. Mieux, au regard des énormes difficultés rencontrées par les planteurs, l’atelier a noté qu’il était urgent d’initier des projets à caractère socioéconomique en faveur des producteurs et de leurs communautés, notamment par la réalisation d’infrastructures en milieu rural. Au niveau du chapitre concernant le recensement des producteurs, qui n’a pas manqué de susciter des passions, le Conseil national des sages, comme pour emboîter le pas à son président, Bléhoué Aka, est encore monté au créneau pour adopter une résolution qui rend incontournables les deux nouvelles structures de la filière, quant à la poursuite de l’opération. Une sorte de véto, à défaut de la reprendre comme suggéré par le doyen Bléhoué, parce que décriée par la quasi-totalité des participants. Comme l’indique la résolution, en ce qui concerne la poursuite du recensement des producteurs, le Conseil national des sages (Cns) et le Comité de gestion de la filière café cacao (Cgfcc) doivent être impliqués dans toutes les étapes du déroulement de l’opération de recensement : Exécution, suivi, évaluation et validation. Le Cns demande au cabinet Sca SA choisi, qui pilote cette opération, de faire valider la méthodologie par les structures compétentes de l’Etat et d’introduire, enfin, toutes les améliorations proposées dans la poursuite des opérations, aussi bien dans les zones couvertes, que dans les nouvelles zones à couvrir, condition sine qua none de toute validation. Cette position a été suivie par l’atelier, qui a demandé la poursuite et l’extension de l’opération de recensement à l’ensemble de la zone de production. Et recommandé une implication du Cns dans le processus de l’opération, avec une approche méthodologique révisée, d’une part en améliorant le contenu des informations à collecter et d’autre part, en impliquant dans une démarche participative, outre les communautés villageoises, les autorités préfectorales, les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, les institutions d’étude, de recherches et d’assistance comme le Bnetd, l’Ensea, le Cires, l’Ins, l’Anader, etc. Mais en outre, l’atelier de Yamoussoukro, dans le souci d’un succès franc de cette opération d’importance capitale, a souhaité la mise en œuvre d’un mécanisme efficace d’information et de sensibilisation de proximité des producteurs en vue d’améliorer le taux de couverture de ce recensement. De même que la diffusion des données validées. A long terme, les participants ont souhaité l’identification et la caractérisation des exploitants, ce qui permettra un meilleur cadastrage des parcelles. Cette opération, dont les enjeux ont été suffisamment expliqués aux producteurs par Diamouténé Alassane qui représentait le ministre de l’Agriculture, en ce qu’elle permet de déterminer leur nombre exact et donc de planifier et de mieux cadrer les projets de développement en direction du monde rural, devra reprendre dans les plus brefs délais. Conscient de cette urgence, il a pris l’engagement de tout mettre en œuvre afin que des fonds soient trouvés pour achever ce recensement qui a débuté depuis 2003 et qui a connu des fortunes diverses. Bien qu’elle ait déjà englouti la somme de 3 milliards FCFA. Après deux jours d’intenses travaux, les 319 participants à l’atelier national de Yamoussoukro, sur la filière café/cacao, se sont séparés vendredi dernier. Emportant, chacun dans son sac, une série de résolutions fermes à mettre en œuvre dans les plus brefs délais, afin que la Côte d’Ivoire conserve non seulement sa place de leader mondial du cacao en quantité, mais devienne aussi le leader en qualité. Pour y parvenir, l’atelier a appelé tous les acteurs de la filière à l’unité autour de toutes les actions visant à assainir et à développer des actions durables au profit des producteurs. Il les a, en outre, exhortés à s’abstenir de tout acte susceptible de compromettre les efforts d’assainissement en cours. Mieux, au regard des énormes difficultés rencontrées par les planteurs, l’atelier a noté qu’il était urgent d’initier des projets à caractère socioéconomique en faveur des producteurs et de leurs communautés, notamment par la réalisation d’infrastructures en milieu rural. Au niveau du chapitre concernant le recensement des producteurs, qui n’a pas manqué de susciter des passions, le Conseil national des sages, comme pour emboîter le pas à son président, Bléhoué Aka, est encore monté au créneau pour adopter une résolution qui rend incontournables les deux nouvelles structures de la filière, quant à la poursuite de l’opération. Une sorte de véto, à défaut de la reprendre comme suggéré par le doyen Bléhoué, parce que décriée par la quasi-totalité des participants. Comme l’indique la résolution, en ce qui concerne la poursuite du recensement des producteurs, le Conseil national des sages (Cns) et le Comité de gestion de la filière café cacao (Cgfcc) doivent être impliqués dans toutes les étapes du déroulement de l’opération de recensement : Exécution, suivi, évaluation et validation. Le Cns demande au cabinet Sca SA choisi, qui pilote cette opération, de faire valider la méthodologie par les structures compétentes de l’Etat et d’introduire, enfin, toutes les améliorations proposées dans la poursuite des opérations, aussi bien dans les zones couvertes, que dans les nouvelles zones à couvrir, condition sine qua none de toute validation. Cette position a été suivie par l’atelier, qui a demandé la poursuite et l’extension de l’opération de recensement à l’ensemble de la zone de production. Et recommandé une implication du Cns dans le processus de l’opération, avec une approche méthodologique révisée, d’une part en améliorant le contenu des informations à collecter et d’autre part, en impliquant dans une démarche participative, outre les communautés villageoises, les autorités préfectorales, les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, les institutions d’étude, de recherches et d’assistance comme le Bnetd, l’Ensea, le Cires, l’Ins, l’Anader, etc. Mais en outre, l’atelier de Yamoussoukro, dans le souci d’un succès franc de cette opération d’importance capitale, a souhaité la mise en œuvre d’un mécanisme efficace d’information et de sensibilisation de proximité des producteurs en vue d’améliorer le taux de couverture de ce recensement. De même que la diffusion des données validées. A long terme, les participants ont souhaité l’identification et la caractérisation des exploitants, ce qui permettra un meilleur cadastrage des parcelles. Cette opération, dont les enjeux ont été suffisamment expliqués aux producteurs par Diamouténé Alassane qui représentait le ministre de l’Agriculture, en ce qu’elle permet de déterminer leur nombre exact et donc de planifier et de mieux cadrer les projets de développement en direction du monde rural, devra reprendre dans les plus brefs délais. Conscient de cette urgence, il a pris l’engagement de tout mettre en œuvre afin que des fonds soient trouvés pour achever ce recensement qui a débuté depuis 2003 et qui a connu des fortunes diverses. Bien qu’elle ait déjà englouti la somme de 3 milliards FCFA.
N’Dri Célestin
Guerre à la mauvaise qualité
Bien que premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire n’a jamais mis en place de politique volontariste visant à améliorer la qualité de sa production. C’est justement ce défi que le Comité de gestion et le Conseil des sages veulent relever désormais. Car il s’agit de maintenir et d’optimiser la production de café et de cacao de la Côte d’Ivoire, dans un contexte concurrentiel, afin de préserver la position de leader mondial. Mais surtout de satisfaire la demande des consommateurs devenus de plus en plus exigeants en matière de qualité des produits marchands. Et cela en même temps qu’il faut mobiliser les ressources et les expertises techniques et financières en vue de promouvoir une économie cacaoyère durable dans un cadre de partenariat public-privé. Pour y parvenir, l’ambitieux programme adopté par les nouveaux dirigeants de la filière, et dénommé «Qualité, Quantité et Croissance» a arrêté sept axes stratégiques à mettre en œuvre à moyen, à court et à long terme. Il s’agit de : améliorer la productivité et la qualité du produit bord champ et du produit marchand, renforcer les capacités des coopératives, améliorer le système de commercialisation intérieure et extérieure, diversifier les sources de revenus des producteurs. Mais aussi de réaliser des infrastructures en milieu rural, tout en mettant le cap sur la valorisation des produits par la transformation. Pour ce faire, les participants à l’atelier de Yamoussoukro ont pris un train de mesures. Notamment la mise en œuvre rapide de ce programme, la prise en compte des exigences des consommateurs et la nécessité de mettre en place une veille stratégique pour anticiper sur les menaces et les enjeux de pérennisation de la filière. L’atelier a, en outre, recommandé l’amélioration de la sensibilisation et de la compréhension des producteurs aux enjeux de la qualité et aux bonnes pratiques pré et post-récolte, de même que l’évaluation et la restructuration des coopératives dont le nombre va considérablement diminuer. L’une des résolutions de taille est, sans nul doute, le renforcement du contrôle par l’Etat, des activités des opérateurs de la filière (traitants, exportateurs, concessionnaires ainsi que les applicateurs phytosanitaires) par un mécanisme de suivi efficace. Mais aussi et surtout la mise en place d’un système de commercialisation qui assure la garantie d’un prix au producteur, incitant à la qualité et permettant de sanctionner la mauvaise qualité. Pour joindre l’acte à la parole et pour aller vite, déjà pour cette campagne 2008-2009, des séances de formation et de sensibilisation des acteurs et producteurs aux bonnes pratiques de production, de récolte et de traitement post-récolte vont être faites. Tout comme il est prévu une facilitation de l’accès au matériel végétal performant et aux intrants. De façon concrète, il s’agit de financer les intrants, mettre à la disposition des coopératives un équipement de contrôle et d’analyse qualité, des modèles de matériels standards de fermentation et de séchage en fonction des zones écologiques. Bref, de tout le nécessaire dont ont besoin les producteurs afin que la Côte d’Ivoire ne se contente plus de produire, mais de produire en quantité et en qualité. Bien que premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire n’a jamais mis en place de politique volontariste visant à améliorer la qualité de sa production. C’est justement ce défi que le Comité de gestion et le Conseil des sages veulent relever désormais. Car il s’agit de maintenir et d’optimiser la production de café et de cacao de la Côte d’Ivoire, dans un contexte concurrentiel, afin de préserver la position de leader mondial. Mais surtout de satisfaire la demande des consommateurs devenus de plus en plus exigeants en matière de qualité des produits marchands. Et cela en même temps qu’il faut mobiliser les ressources et les expertises techniques et financières en vue de promouvoir une économie cacaoyère durable dans un cadre de partenariat public-privé. Pour y parvenir, l’ambitieux programme adopté par les nouveaux dirigeants de la filière, et dénommé «Qualité, Quantité et Croissance» a arrêté sept axes stratégiques à mettre en œuvre à moyen, à court et à long terme. Il s’agit de : améliorer la productivité et la qualité du produit bord champ et du produit marchand, renforcer les capacités des coopératives, améliorer le système de commercialisation intérieure et extérieure, diversifier les sources de revenus des producteurs. Mais aussi de réaliser des infrastructures en milieu rural, tout en mettant le cap sur la valorisation des produits par la transformation. Pour ce faire, les participants à l’atelier de Yamoussoukro ont pris un train de mesures. Notamment la mise en œuvre rapide de ce programme, la prise en compte des exigences des consommateurs et la nécessité de mettre en place une veille stratégique pour anticiper sur les menaces et les enjeux de pérennisation de la filière. L’atelier a, en outre, recommandé l’amélioration de la sensibilisation et de la compréhension des producteurs aux enjeux de la qualité et aux bonnes pratiques pré et post-récolte, de même que l’évaluation et la restructuration des coopératives dont le nombre va considérablement diminuer. L’une des résolutions de taille est, sans nul doute, le renforcement du contrôle par l’Etat, des activités des opérateurs de la filière (traitants, exportateurs, concessionnaires ainsi que les applicateurs phytosanitaires) par un mécanisme de suivi efficace. Mais aussi et surtout la mise en place d’un système de commercialisation qui assure la garantie d’un prix au producteur, incitant à la qualité et permettant de sanctionner la mauvaise qualité. Pour joindre l’acte à la parole et pour aller vite, déjà pour cette campagne 2008-2009, des séances de formation et de sensibilisation des acteurs et producteurs aux bonnes pratiques de production, de récolte et de traitement post-récolte vont être faites. Tout comme il est prévu une facilitation de l’accès au matériel végétal performant et aux intrants. De façon concrète, il s’agit de financer les intrants, mettre à la disposition des coopératives un équipement de contrôle et d’analyse qualité, des modèles de matériels standards de fermentation et de séchage en fonction des zones écologiques. Bref, de tout le nécessaire dont ont besoin les producteurs afin que la Côte d’Ivoire ne se contente plus de produire, mais de produire en quantité et en qualité.



N. C
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