Divisée depuis 1985, juste après la mort de son fondateur Samuel Oschoffa, l’Eglise du christianisme céleste vient de faire un pas vers sa réunification. Hier, deux des 4 tendances représentées en Côte d’Ivoire ont fusionné. Et forment désormais, « l’Eglise du christianisme Céleste de Côte d’Ivoire ». La cérémonie de signature de l’acte de fusion s’est déroulée, hier après-midi, à la paroisse « Saint Uriel », à Marcory Résidentiel. En présence de Mme Tanoh Agnès, chef du service financier et moyens généraux, au cabinet de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Simone Ehivet Gbagbo, qu’elle représentait. Il s’agit d’une part de l’ex- « Eglise du Christianisme Céleste Universelle, Diocèse de Côte d’Ivoire », représentée par le Most Supérieur Evangéliste Baï Tagro, son chef de diocèse et le supérieur Evangéliste Gomé Gnohité Hilaire, président de son comité directeur national. Et d’autre part, l’ex- « Eglise du christianisme Céleste Unie de Côte d’Ivoire », représentée par le Most Supérieur Evangéliste Moulo Nicolas, son chef de Diocèse et le Supérieur évangéliste Ackah Kouamé Justin, président de son comité directeur national. Les supérieurs évangélistes Gomé Gnohité Hilaire et Ackah Kouamé Justin sont les principaux initiateurs de ce projet. Selon l’acte de fusion, la « nouvelle » église du christianisme Céleste de Côte d’Ivoire aura désormais pour seul chef de Diocèse (responsable spirituel), le Most Supérieur Evangéliste Moulo Nocolas, avec comme 1er adjoint, le Most Supérieur Evangéliste Baï Tagro. Les initiateurs de la fusion comptent aller plus loin, dans les mois prochains, en associant les deux tendances restantes. A savoir celles de Zagadou et d’Ediémou Jacob.
Casimir Djézou
Casimir Djézou
