Pour la victoire du Président Laurent Gbagbo : Guédé Zadi renforce les capacités des structures locales du FPI

Le DLC de Guibéroua a effectué une tournée dans les Sous- préfectures de Guibéroua, Galébré et Dignago pour expliquer le rôle des uns et des autres dans la réalisation de la victoire prochaine du président Gbagbo.

Craie en main devant un tableau noir, M. Guédé Zadi, Directeur local de campagne (DLC) du candidat Gbagbo à Guibéroua donne des explications, répond aux questions et livre des consignes pour le bon déroulement de la campagne en vue de la victoire de Laurent Gbagbo aux prochaines élections. Cette scène a été observée les mercredi 7 et jeudi 8 janvier derniers, dans les villages de Dribouo, Dignago, Galébré, Kosséhoa et Zialégréhoa. Effectuant une tournée dans le cadre de ses activités en tant que DLC, il s’est entretenu avec les Directeurs électoraux de secteur (DES), les secrétaires généraux de section et les SG de base. Il était accompagné du docteur André Blédé et du député Patrice Gbaka-Brédé.

Aux uns et aux autres, M. Guédé Zadi a fait la lumière sur l’îlotage et les différentes fiches à remplir par les responsables de base pour la conduite de la campagne. Selon lui, l’îlotage consiste à diviser ou à organiser un espace en différentes parties afin de mieux maîtriser les activités électorales qui s’y déroulent. Pourquoi procéder à l’îlotage ? Comment le faire ? Voici, entre autres, les thèmes des sessions de formation qui ont meublé le week-end. L’on a également cogité sur les actions à mettre en œuvre pour identifier les personnes enrôlées ou pas, les estimations qui peuvent permettre d’avoir une idée juste des intentions de vote et les personnes qui n’ont pas encore de pièces malgré les audiences foraines qui ont déjà eu lieu dans la région.
Durant cette tournée, l’on a constaté que de nombreuses personnes n’ont pas encore d’extrait de naissance ou de jugement supplétif. Aussi bien dans les campements baoulé qu’au sein de la population autochtone, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore de papier. Selon le DLC, il va falloir faire venir le juge pour organiser des séances ordinaires et, cette fois, payantes.

Dans toutes les localités visitées, il a été constaté une grande mobilisation. Avec la présence effective de tous les responsables locaux du FPI et même de cadres originaires des villages et venus de loin pour suivre les travaux. Partout où il est passé, le DLC a expliqué que durant ces élections, les Ivoiriens n’auront pas à choisir entre Bédié, Alassane Ouattara et Gbagbo. “Nous n’aurons pas à choisir entre ces trois personnalités, mais entre les intérêts de la Côte d’Ivoire et les intérêts des puissances étrangères que Bédié et ADO soutiennent. Des organisations étrangères veulent, à travers eux, s’emparer de notre pays. Voici l’enjeu des élections à venir. Ils font campagne pour que le pays soit gouverné à partir de Paris”, a-t-il indiqué. Selon lui, il y a d’un côté ceux qui ont été achetés par les puissances étrangères et de l’autre, ceux qui veulent que la Côte d’Ivoire soit d’abord et avant tout, le pays des Ivoiriens avant de s’ouvrir aux autres.
Appelant les populations à aborder les questions liées aux élections avec sérieux en vue d’une victoire de Laurent Gbagbo à plus de 80%, Guédé Zadi a estimé que la Côte d’Ivoire doit être dirigée par une personne qui a une vision pour le pays et non quelqu’un qui va vendre les ressources du pays aux puissances étrangères.

Dans le village de Dribouo, mercredi, le professeur Dédi Séri, fils du village et membre de la DLC, a indiqué à ses parents que “les jours qui viennent s’annoncent très importants parce que nous sommes à un tournant important de notre histoire”.

A Galébré, le village était en deuil, suite au décès de Martin Gohoa Tchétché, chef central. Le défunt fut secrétaire général de section JFPI avant de prendre les rênes du village. Malgré cette situation, les personnes convoquées à la rencontre ont massivement effectué le déplacement. A Kosséhoa, le directeur électoral de secteur, n’est autre que M. Anatole Saba Lorougnon, époux de la bouillante secrétaire nationale de l’OFFPI. Plusieurs cadres dont le docteur Anselme Galley, pharmacien, étaient à ses côtés, de même que les autorités coutumières qui ne voulaient rien perdre de la formation.

La rencontre de Zialégréhoa s’est déroulée dans le tout nouveau siège du FPI. Le bâtiment a été offert au parti il y a quelques jours, par Mme Pauline Zadi, fille du village et militante du FPI. Ici, à l’appel du DES Augustin Lékpa, le hall du siège qui peut contenir plus de cent personnes, a refusé du monde.


Paul D. Tayoro Envoyé spécial