Les établissements confessionnels chrétiens tirent actuellement le diable par la queue. Ils ont une trésorerie tendue, n’ont aucune visibilité financière raisonnable, et les frais d’écolage versés par les élèves payants sont largement insuffisants pour faire face à leurs très nombreuses et lourdes charges. Tout cela est la conséquence des arriérés de paiement des frais de scolarité que l’Etat doit à ces écoles. Ce montant se chiffre à 1.922.343.056 FCFA (première et seconde tranches) en attendant l’engagement et l’ordonnancement de la troisième tranche d’un montant de 1.770.691.666FCFA.
Pour le président du réseau de ces écoles, il faut que l’Etat respecte la convention qui le lie à ces établissements.
“Concernant nos personnels, la situation est tout simplement catastrophique. Et le mot n’est pas assez fort pour traduire l’état de misère de plus en plus chronique dans lequel ils croupissent. Ce sont pour certains trois, quatre, voire six mois d’arriérés de salaires qu’ils subissent. Vous devinez aisément les conséquences que cela entraîne pour eux-mêmes et pour leurs familles. Leur vie est rythmée par des humiliations, des frustrations et des troubles familiaux de toutes sortes”, lance-t-il, sur un ton amer. A l’en croire, malgré ces grosses difficultés, les résultats scolaires dans ces écoles se situent largement au dessus des moyennes nationales. “Nous rendons d’ailleurs un vibrant hommage à tous nos personnels pour leur sens élevé du devoir, pour leur dévouement. Concernant nos églises, elles sont dans une grande gêne. Les valeurs de justice et d’équité qu’elles prônent sont foulées au pied à cause de cette irrégularité dans le paiement des frais de scolarité dus par l’Etat, source de nos problèmes. Nos présidents pour qui la dignité humaine n’a pas de prix, crient leur profonde indignation face à l’indifférence des pouvoirs publics dans la gestion de ces arriérés. Nous exigeons le paiement immédiat des arriérés dus par l’Etat afin que cessent les souffrances de nos vaillants personnels. Nous exigeons de nos autorités l’observation rigoureuse des clauses de la convention”, a-t-il martelé.
Selon lui, cette convention qu’ils ont signée en toute liberté avec l’Etat se veut une preuve manifeste de la volonté de ces églises de contribuer de façon significative au développement du pays, dans le domaine de l’éducation de la jeunesse.
“Du fait que notre mission dans le système éducatif ivoirien contribue à une tâche d’utilité publique, cela requiert de l’Etat une participation financière. Devenu parent d’élèves, l’Etat se doit, comme stipule la convention, de s’acquitter de ses frais de scolarité”, a-t-il
conclu ses propos.
Charles Bédé
Pour le président du réseau de ces écoles, il faut que l’Etat respecte la convention qui le lie à ces établissements.
“Concernant nos personnels, la situation est tout simplement catastrophique. Et le mot n’est pas assez fort pour traduire l’état de misère de plus en plus chronique dans lequel ils croupissent. Ce sont pour certains trois, quatre, voire six mois d’arriérés de salaires qu’ils subissent. Vous devinez aisément les conséquences que cela entraîne pour eux-mêmes et pour leurs familles. Leur vie est rythmée par des humiliations, des frustrations et des troubles familiaux de toutes sortes”, lance-t-il, sur un ton amer. A l’en croire, malgré ces grosses difficultés, les résultats scolaires dans ces écoles se situent largement au dessus des moyennes nationales. “Nous rendons d’ailleurs un vibrant hommage à tous nos personnels pour leur sens élevé du devoir, pour leur dévouement. Concernant nos églises, elles sont dans une grande gêne. Les valeurs de justice et d’équité qu’elles prônent sont foulées au pied à cause de cette irrégularité dans le paiement des frais de scolarité dus par l’Etat, source de nos problèmes. Nos présidents pour qui la dignité humaine n’a pas de prix, crient leur profonde indignation face à l’indifférence des pouvoirs publics dans la gestion de ces arriérés. Nous exigeons le paiement immédiat des arriérés dus par l’Etat afin que cessent les souffrances de nos vaillants personnels. Nous exigeons de nos autorités l’observation rigoureuse des clauses de la convention”, a-t-il martelé.
Selon lui, cette convention qu’ils ont signée en toute liberté avec l’Etat se veut une preuve manifeste de la volonté de ces églises de contribuer de façon significative au développement du pays, dans le domaine de l’éducation de la jeunesse.
“Du fait que notre mission dans le système éducatif ivoirien contribue à une tâche d’utilité publique, cela requiert de l’Etat une participation financière. Devenu parent d’élèves, l’Etat se doit, comme stipule la convention, de s’acquitter de ses frais de scolarité”, a-t-il
conclu ses propos.
Charles Bédé