La France vient de décaisser 3,5 millions d’euros pour 14 pays africains en vue de lutter contre le réchauffement climatique à travers la maîtrise des feux de savane. Concernant le cas de notre pays, ce projet a été récemment lancé à l’Ecole nationale des statistiques et d’économie appliquée (ENSEA) sise à l’Université de Cocody. C’est la station géophysique de Lamto qui va mettre à exécution ce projet. Elle a quatre missions.
La première, c’est de construire des scénarios de changements climatiques à haute définition et réalistes pour la région Afrique de l’ouest (inventaire d’émission de gaz et particules émis, modélisation climatique régionale).
La seconde, c’est la construction de scénarios de réponses écologiques (fertilité des sols, production primaire, structure et fonctionnement de la végétation, diversité et dynamique des populations animales) à ces changements pour la région Afrique de l’ouest. La troisième, ce sont les impacts à long terme des feux de brousse sur le développement socio-économique en Afrique de l’Ouest basés sur les scénarios 1 et 2. Enfin, l’élaboration d’un système d’aide à la décision pour la mise en place de stratégies d’adaptations appropriées.
Selon le docteur Abdourahamane Konaré, parallèlement au réchauffement climatique, les feux de savane constituent une préoccupation majeure pour la communauté scientifique
mondiale et africaine. Chaque année, dit-il, les savanes africaines subissent d’importantes perturbations causées par les feux de brousse utilisés principalement pour la culture, la
chasse, la gestion du pâturage, les rituels traditionnels et culturels. “Les impacts futurs des feux de brousse sur les écosystèmes et la biodiversité en région de savane d’Afrique de l’ouest sont encore mal connus. Dès lors, des études sur les déterminants biologiques, physiques et socio-économiques des feux de brousse et leur impact sur les systèmes humains et physiques ainsi que la biodiversité vont constituer une contribution importante dans le programme mondial sur l’adaptation aux changements climatiques”, a-t-il indiqué.
C.B.
La première, c’est de construire des scénarios de changements climatiques à haute définition et réalistes pour la région Afrique de l’ouest (inventaire d’émission de gaz et particules émis, modélisation climatique régionale).
La seconde, c’est la construction de scénarios de réponses écologiques (fertilité des sols, production primaire, structure et fonctionnement de la végétation, diversité et dynamique des populations animales) à ces changements pour la région Afrique de l’ouest. La troisième, ce sont les impacts à long terme des feux de brousse sur le développement socio-économique en Afrique de l’Ouest basés sur les scénarios 1 et 2. Enfin, l’élaboration d’un système d’aide à la décision pour la mise en place de stratégies d’adaptations appropriées.
Selon le docteur Abdourahamane Konaré, parallèlement au réchauffement climatique, les feux de savane constituent une préoccupation majeure pour la communauté scientifique
mondiale et africaine. Chaque année, dit-il, les savanes africaines subissent d’importantes perturbations causées par les feux de brousse utilisés principalement pour la culture, la
chasse, la gestion du pâturage, les rituels traditionnels et culturels. “Les impacts futurs des feux de brousse sur les écosystèmes et la biodiversité en région de savane d’Afrique de l’ouest sont encore mal connus. Dès lors, des études sur les déterminants biologiques, physiques et socio-économiques des feux de brousse et leur impact sur les systèmes humains et physiques ainsi que la biodiversité vont constituer une contribution importante dans le programme mondial sur l’adaptation aux changements climatiques”, a-t-il indiqué.
C.B.