Les 8 et 9 janvier s’est tenu à Yamoussoukro l’Atelier national de restitution des résultats du recensement des producteurs de café-cacao ainsi que le lancement de l’opération «Qualité, quantité, croissance».
A l’initiative du conseil de gestion de la filière café-cacao, 319 acteurs du monde agricole dont 145 producteurs et 20 Organisations professionnelles agricoles (Opa) ont fait le diagnostic du secteur et esquissé un plan de relance. Au terme des travaux, les acteurs exigent la poursuite et l’extension de l’opération de recensement des producteurs de café-cacao à l’ensemble des zones de production. Ce, avec l’implication du Conseil national des sages et la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation de l’opération avec en toile de fond l’identification et la caractérisation des exploitations agricoles de la filière. S’agissant de l’opération «Qualité, quantité et croissance» (2QC), après en avoir relevé l’importance, les participants prônent la prise en compte des exigences des consommateurs et l’institution d’une veille stratégique en vue d’anticiper sur les menaces et les enjeux de la pérennisation de la filière café-cacao. Ils notent aussi la nécessité du renforcement des capacités des producteurs aux techniques de production durable, notamment par l’extension de l’approche champ-école-paysan à toutes les zones de production. Un accès plus aisé des producteurs aux facteurs de production (matériel végétal performant et intrants, etc.) De même, il est demandé l’évaluation et la restructuration des coopératives, le renforcement du contrôle de l’Etat sur les activités des opérateurs de la filière café-cacao (traitants, exportateurs, concessionnaires et autres applicateurs phytosanitaires), la mise en place d’un système de commercialisation qui garantisse un prix au producteur incitant à la qualité et permettant de sanctionner la mauvaise qualité, l’incitation à la promotion, la valorisation et la transformation locales des produits. Pour Alassane Diamouténé, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, les débats devraient se poursuivre de manière permanente dans des cadres plus spécifiques et plus spécialisés pour épuiser les bonnes suggestions et contributions proposées. Il a souhaité une plus forte implication des paysans dans l’opération de recensement et demandé au cabinet qui a conduit l’opération d’être plus attentifs aux préoccupations des producteurs. Avant leur départ, les participants ont visité les plantations de Toumbokro pour s’imprégner des méthodes de production du cacao bio et des réalités de l’agropole initié par le district de Yamoussoukro.
Ousmane Diallo, Correspondant régional
A l’initiative du conseil de gestion de la filière café-cacao, 319 acteurs du monde agricole dont 145 producteurs et 20 Organisations professionnelles agricoles (Opa) ont fait le diagnostic du secteur et esquissé un plan de relance. Au terme des travaux, les acteurs exigent la poursuite et l’extension de l’opération de recensement des producteurs de café-cacao à l’ensemble des zones de production. Ce, avec l’implication du Conseil national des sages et la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation de l’opération avec en toile de fond l’identification et la caractérisation des exploitations agricoles de la filière. S’agissant de l’opération «Qualité, quantité et croissance» (2QC), après en avoir relevé l’importance, les participants prônent la prise en compte des exigences des consommateurs et l’institution d’une veille stratégique en vue d’anticiper sur les menaces et les enjeux de la pérennisation de la filière café-cacao. Ils notent aussi la nécessité du renforcement des capacités des producteurs aux techniques de production durable, notamment par l’extension de l’approche champ-école-paysan à toutes les zones de production. Un accès plus aisé des producteurs aux facteurs de production (matériel végétal performant et intrants, etc.) De même, il est demandé l’évaluation et la restructuration des coopératives, le renforcement du contrôle de l’Etat sur les activités des opérateurs de la filière café-cacao (traitants, exportateurs, concessionnaires et autres applicateurs phytosanitaires), la mise en place d’un système de commercialisation qui garantisse un prix au producteur incitant à la qualité et permettant de sanctionner la mauvaise qualité, l’incitation à la promotion, la valorisation et la transformation locales des produits. Pour Alassane Diamouténé, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, les débats devraient se poursuivre de manière permanente dans des cadres plus spécifiques et plus spécialisés pour épuiser les bonnes suggestions et contributions proposées. Il a souhaité une plus forte implication des paysans dans l’opération de recensement et demandé au cabinet qui a conduit l’opération d’être plus attentifs aux préoccupations des producteurs. Avant leur départ, les participants ont visité les plantations de Toumbokro pour s’imprégner des méthodes de production du cacao bio et des réalités de l’agropole initié par le district de Yamoussoukro.
Ousmane Diallo, Correspondant régional
