Vieilles de 40 ans et plus, les plantations du premier Président de la République de Côte d’Ivoire, Feu Félix Houphouët-Boigny qui jouxtent l’axe qui mène de Yamoussoukro à Daloa sont en voie de disparition. Une visite guidée conduite par le gouverneur du district de Yamoussoukro a permis à Ano N’Guessan Gilbert et Bléhoué Aka, respectivement Président du Comité de gestion de la filière café-cacao et président du Conseil national des sages de se rendre compte de l’état de dégradation d’une partie des plantations du ‘’Bélier de Yamoussoukro’’.
Sur un total de 2000 hectares, il n’en reste à ce jour que 800 hectares à peine, ne pouvant plus atteindre une production annuelle de 800 tonnes. Au regard de cette dégradation très avancée, les héritiers de Feu Félix Houphouët-Boigny ont dû céder une partie des plantations à l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2005 par le biais du ministère de l’Agriculture. Devenues un symbole pour le monde agricole, en matière de recherche agricole et de souvenir, le Gouverneur du District de Yamoussoukro, M. N’dri Apollinaire se dit inquiet de l’état de dégradation desdites plantations. C’est d’ailleurs lui qui, à la faveur de l’atelier national relatif à la restitution des résultats du recensement des producteurs de café/cacao de Côte d’Ivoire, a conduit le samedi 10 janvier 2009 une délégation des producteurs, avec à leur tête M. Diamouténé Alassane, représentant le ministre de l’Agriculture pour une visite dans lesdites plantations. Compte tenu de l’état de dégradation des plantations, la production annuelle a chuté passant de 800 tonnes à 300 tonnes à ce jour. Aujourd’hui, laisser disparaître ce patrimoine est considéré comme une grande perte. Mais s’il faut l’entretenir, cela coûterait très cher. Selon M. N’dri Apollinaire, le seul entretien (nettoyage) des plantations coûte par mois, la somme de 10 millions de FCFA. Mais, l’avantage aujourd’hui à préserver ces champs, c’est le fait qu’ils fournissent du chocolat biologique. Ce sont en réalités des plantations qui ne subissent aucun traitement chimique. Ce qui fait que les récoltes issues des plants sont très prisées par les chocolatiers. Mieux, les récoltes issues desdites plantations ont une valeur marchande supérieures aux autres. A ce jour, compte tenu du goût naturel du cacao de ces plantations, du chocolat baptisé ‘’Boigny d’Or’’ est conçu. Une originalité qui immortalise l’œuvre du bâtisseur de la nation ivoirienne.
H.K
Sur un total de 2000 hectares, il n’en reste à ce jour que 800 hectares à peine, ne pouvant plus atteindre une production annuelle de 800 tonnes. Au regard de cette dégradation très avancée, les héritiers de Feu Félix Houphouët-Boigny ont dû céder une partie des plantations à l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2005 par le biais du ministère de l’Agriculture. Devenues un symbole pour le monde agricole, en matière de recherche agricole et de souvenir, le Gouverneur du District de Yamoussoukro, M. N’dri Apollinaire se dit inquiet de l’état de dégradation desdites plantations. C’est d’ailleurs lui qui, à la faveur de l’atelier national relatif à la restitution des résultats du recensement des producteurs de café/cacao de Côte d’Ivoire, a conduit le samedi 10 janvier 2009 une délégation des producteurs, avec à leur tête M. Diamouténé Alassane, représentant le ministre de l’Agriculture pour une visite dans lesdites plantations. Compte tenu de l’état de dégradation des plantations, la production annuelle a chuté passant de 800 tonnes à 300 tonnes à ce jour. Aujourd’hui, laisser disparaître ce patrimoine est considéré comme une grande perte. Mais s’il faut l’entretenir, cela coûterait très cher. Selon M. N’dri Apollinaire, le seul entretien (nettoyage) des plantations coûte par mois, la somme de 10 millions de FCFA. Mais, l’avantage aujourd’hui à préserver ces champs, c’est le fait qu’ils fournissent du chocolat biologique. Ce sont en réalités des plantations qui ne subissent aucun traitement chimique. Ce qui fait que les récoltes issues des plants sont très prisées par les chocolatiers. Mieux, les récoltes issues desdites plantations ont une valeur marchande supérieures aux autres. A ce jour, compte tenu du goût naturel du cacao de ces plantations, du chocolat baptisé ‘’Boigny d’Or’’ est conçu. Une originalité qui immortalise l’œuvre du bâtisseur de la nation ivoirienne.
H.K