Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés veut contribuer au renforcement de la prévention contre le paludisme et la prise en charge des malades de cette pandémie. Pour ce faire, il a innitié un projet sur une période de trois mois. Hier, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a procédé, au Golf hôtel, au lancement de cette activité contre la pandémie. Les principaux bénéficiaires du projet sont les enfants âgés de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, des réfugiés, déplacés internes et leurs populations hôtes de la région du Moyen-Cavally (Guiglo, Bloléquin), dans le district sanitaire de Tabou et d’Abidjan (Gobelé, Akouédo, Vridi canal et Yaossehi). Selon Dr Gounougbé Marc, coordonnateur de la santé publique du Hcr, les activités démarreront par Abidjan aujourd’hui. Guiglo suivra le 20 janvier et Tabou 7 jours plus tard. Il s’agit de distribuer 15000 moustiquaires imprégnées, sensibiliser les populations aux méfaits et à la prévention du paludisme et de renforcer les capacités des agents et structures de santé à travers des ateliers. Des laboratoires seront aussi équipés en microscopes. Le coordonnateur soutient que 17426 cas de paludisme à Guiglo et 12 300 à Tabou ont été signalés en 2007. D’où la nécessité du projet que M. Assaolé David, directeur de la Santé communautaire, qualifie d’important. Parce que le paludisme est la première cause de mortalité chez les enfants. Face à cela, dira-t-il, un programme national de lutte contre cette maladie a été élaboré. Avec pour objectif de réduire le taux de mortalité. Quant au nouveau représentant du Hcr en Côte d’Ivoire, Eusebé Hounsokou, il a affirmé que ces activités pourraient s’étendre à d’autres villes si elles connaissent un succès. Il a ajouté que sa structure veut non seulement soutenir les populations au sein desquelles vivent les réfugiés mais aussi lutter contre ce fléau. Le coût dudit projet est de 135 millions de F.
Christian Dallet
Christian Dallet
