Un incendie a éclaté au Centre hospitalier régional de la ville, faisant de nombreux dégâts.
La salle de garde du service des urgences du centre hospitalier régional (Chr) de Yamoussoukro a été ravagée par des flammes, dans la nuit de dimanche à lundi. Fort heureusement, les sapeurs-pompiers sont promptement intervenus pour circonscrire le feu dont on ignore pour l’instant l’origine. Même si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, on déplore néanmoins d’importants dégâts matériels. Selon M. Soro Vali, l’infirmier major de garde cette nuit là, c’est aux environs de 5 heures du matin que l’incendie s’est déclaré dans la salle de garde. « Nous avons reçu vers 21 heures, des accidentés dont des cas graves. Avec les médecins, nous avons travaillé jusqu’à 3 heures du matin. Vers 4 heures, je suis allé changer la poche de sang d’un patient. Revenu à la salle de garde pour enregistrer un autre accidenté qui venait d’arriver (il était 5h), quelqu’un me signale une fumée dans la salle de soins. J’y cours rapidement pour m’en rendre compte. Revenu sur mes pas pour prendre les dispositions nécessaires, je n’ai pu avoir accès à la salle de garde. Les flammes ont gagné en intensité. », raconte l’infirmier encore sous le choc. Aidé par les travailleurs, ils ont réussi à évacuer les malades du bloc. A notre passage au petit matin, des employés de cette formation sanitaire étaient toujours à la tâche, après le départ des sapeurs-pompiers. A l’aide d’un tuyau raccordé à un robinet, ceux-ci éteignaient les dernières braises. Sur l’esplanade, un blessé couché sur son lit se faisait transfuser, en attendant qu’une salle lui soit trouvée. Les plus chanceux eux ont pu être recasés dans d’autres chambres. Dans la salle de garde d’où est parti le feu, rien n’a pu être sauvé. La toiture et le plafond ont fondu. Les vitres ont volé en éclats. De même que les carreaux du sol et certaines parties du mur qui ont cédé sous les flammes. M. Soro signale qu’il a perdu dans les flammes de ses pièces administratives, son téléphone portable, ses vêtements et de l’argent. De même des blouses de médecins, le réfrigérateur, la télévision et plusieurs autres objets et matériels ont été consumés. Notons que cet incendie n’a pas affecté le fonctionnement normal du Chr.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
La salle de garde du service des urgences du centre hospitalier régional (Chr) de Yamoussoukro a été ravagée par des flammes, dans la nuit de dimanche à lundi. Fort heureusement, les sapeurs-pompiers sont promptement intervenus pour circonscrire le feu dont on ignore pour l’instant l’origine. Même si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, on déplore néanmoins d’importants dégâts matériels. Selon M. Soro Vali, l’infirmier major de garde cette nuit là, c’est aux environs de 5 heures du matin que l’incendie s’est déclaré dans la salle de garde. « Nous avons reçu vers 21 heures, des accidentés dont des cas graves. Avec les médecins, nous avons travaillé jusqu’à 3 heures du matin. Vers 4 heures, je suis allé changer la poche de sang d’un patient. Revenu à la salle de garde pour enregistrer un autre accidenté qui venait d’arriver (il était 5h), quelqu’un me signale une fumée dans la salle de soins. J’y cours rapidement pour m’en rendre compte. Revenu sur mes pas pour prendre les dispositions nécessaires, je n’ai pu avoir accès à la salle de garde. Les flammes ont gagné en intensité. », raconte l’infirmier encore sous le choc. Aidé par les travailleurs, ils ont réussi à évacuer les malades du bloc. A notre passage au petit matin, des employés de cette formation sanitaire étaient toujours à la tâche, après le départ des sapeurs-pompiers. A l’aide d’un tuyau raccordé à un robinet, ceux-ci éteignaient les dernières braises. Sur l’esplanade, un blessé couché sur son lit se faisait transfuser, en attendant qu’une salle lui soit trouvée. Les plus chanceux eux ont pu être recasés dans d’autres chambres. Dans la salle de garde d’où est parti le feu, rien n’a pu être sauvé. La toiture et le plafond ont fondu. Les vitres ont volé en éclats. De même que les carreaux du sol et certaines parties du mur qui ont cédé sous les flammes. M. Soro signale qu’il a perdu dans les flammes de ses pièces administratives, son téléphone portable, ses vêtements et de l’argent. De même des blouses de médecins, le réfrigérateur, la télévision et plusieurs autres objets et matériels ont été consumés. Notons que cet incendie n’a pas affecté le fonctionnement normal du Chr.
Koffi Kouamé
Correspondant régional