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Région Publié le mercredi 14 janvier 2009 | Fraternité Matin

Bingerville : “Je n’ai pas le droit de m’impliquer dans le choix d’un chef de village”

Le préfet d’Abidjan, Sam étiassé, a animé une conférence de presse, hier, pour réfuter l’accusation selon laquelle il a imposé un chef à la tête du village de Anan. Je n’ai démis personne à Anan. Je n’ai non plus choisi personne comme chef de ce village. D’ailleurs, je ne connais même pas ce village encore moins ses habitants. Et même si tel était le cas, je n’ai pas le droit de m’immiscer, en tant que préfet, dans le choix d’un chef de village. Ce sont les villageois eux-mêmes, par le biais de la génération au pouvoir, qui choisissent leur chef. Moi, mon rôle, c’est de le nommer par arrêté, après que les villageois ont choisi» Ces propos qui se veulent sans équivoque sont de Sam Etiassé Jean Baptiste, préfet de la région des Lagunes et du département d’Abidjan. Il répondait ainsi aux ressortissants du village d’Anan, dans la sous-préfecture de Bingerville. Qui l’ont accusé, le week-end dernier, dans la presse, d’avoir démis le chef proposé par la génération qui est au pouvoir (la génération Dougbô), et d’en avoir choisi un autre contre leur gré au cours d’une réunion le 6 janvier dernier. En réalité, «il n’en est rien», répondait le préfet, hier, lors d’une conférence de presse, à son bureau au Plateau. «J’ai reçu deux courriers différents, à différentes dates, qui me donnaient deux noms différents comme étant ceux du chef du même village (Anan). Ce qui n’est pas possible, puisqu’il ne peut pas y avoir deux chefs pour le même village. Le problème était d’autant plus compliqué que les deux chefs ont été désignés séparément, par des personnes issues de la génération au pouvoir. C’est qu’en réalité, ils ne sont pas tombés d’accord sur le choix d’un chef et donc chaque tendance m’a écrit pour me donner le nom de la personne qu’elle a choisie comme chef», explique Sam Etiassé. Face à cette situation, le préfet a donc décidé de confier, pour un mois, le village au doyen d’âge au sein de la génération au pouvoir, à savoir M. Akossi Aké Lambert. Afin qu’il réconcilie la population avec elle-même, de sorte qu’un seul chef soit désigné. «Car, je ne peux signer qu’un seul arrêté de nomination», a-t-il ajouté. Le Préfet des Lagunes se dit donc désagréablement surpris que certaines personnes interprètent son acte comme marquant la désignation du chef de village.
Mais, pour lui, tout n’est que chantage avec pour seul but de le décourager dans sa décision d’instaurer la rigueur dans la gestion financière du village.



Casimir Djézou
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