Le comité de gestion de la filière café-cacao s’inquiète du désintéressement des jeunes aux métiers de la terre. Cette question préoccupante est ressortie au cours des débats de l’atelier national relatif à la restitution des résultats du recensement des producteurs de café/cacao et à la présentation du programme Qualité, Quantité et Croissance (2QC).
Il est désormais urgent en Côte d’Ivoire de créer les conditions qui puissent inciter les jeunes à s’intéresser à la culture du café et du cacao. Car, ces deux principales cultures considérées jusque-là comme la mamelle de l’économie nationale, représentant au moins 40% des recettes nationales et 10% du Produit intérieur brut, courent un risque d’asphyxie, eu égard à la moyenne d’âge des acteurs qui se situe autour de 50 et 70 ans. Le travail de la caféiculture et de la cacaoculture demandant plus d’effort, peu moins de paysans sont sûrs d’avoir une relève. Si on s’en tient aux propos de M. Aka Kangah, Secrétaire général du Conseil national des sages, c’est un métier qui intéresse peu la jeunesse d’aujourd’hui, qui s’oriente vers les grandes villes, gonflant ainsi le nombre de la population. ‘’Si je dis à mon fils aujourd’hui de retourner au champ, il ne le fera pas’’, déplore à M. Aka Kangah, propriétaire d’une cinquantaine d’hectares. Face à cette situation préoccupante, les producteurs ont décelé l’absence d’incitation des jeunes au retour à la terre due en majeure partie à une absence de garantie des prix d’achat bord champ de fèves de café/cacao. Les caféiculteurs et cacaoculteurs ont besoin d’être rémunérés au prix de leurs efforts. C’est en réponse à cette situation que lors de l’atelier national relatif à la restitution des résultats du recensement des producteurs de café/cacao et à la présentation du programme Qualité, Quantité et Croissance (2QC), il a été décidé de la mise en place d`un système de commercialisation qui puisse garantir le prix d’achat bord champ aux producteurs, tout en incitant à la qualité et surtout en encourageant la promotion, la valorisation ainsi que la transformation locales des produits.
Un impératif pour inciter le retour des jeunes à la terre…
La Côte d’Ivoire est, ces dernières années, confrontée à un réel problème social. Car, il y a plus de jeunes sans emplois que de travailleurs. Parmi ceux-ci, l’on dénombre a des diplômés et des déscolarisés. Tous sont en attente d’une potentielle embauche qui n’arrive jamais dans un contexte de crise où les entreprises s’adonnent au licenciement qu’au recrutement. Dans un tel contexte, une bonne politique de retour à la terre réglerait beaucoup de situations dont la délinquance ou l’alcoolisme. C’est pourquoi, d’ailleurs, il faut encourager le Comité de gestion de la filière café/cacao pour le travail remarquable qu’il abat. Car, au-delà de l’objectif 2QC, il envisage encourager le retour des jeunes à la terre, un vivier qui a manqué un tant soit peu, à l’instar de la politique menée par le Président Feu Félix Houphouët-Boigny, il y a des années. Au regard du programme socioéconomique adopté par l’ensemble des acteurs de cette filière, il y a un espoir que les jeunes s’intéresseront aux métiers de la terre. C’est un impératif, puisque la survie de la filière en dépend.
Honoré Kouassi
Il est désormais urgent en Côte d’Ivoire de créer les conditions qui puissent inciter les jeunes à s’intéresser à la culture du café et du cacao. Car, ces deux principales cultures considérées jusque-là comme la mamelle de l’économie nationale, représentant au moins 40% des recettes nationales et 10% du Produit intérieur brut, courent un risque d’asphyxie, eu égard à la moyenne d’âge des acteurs qui se situe autour de 50 et 70 ans. Le travail de la caféiculture et de la cacaoculture demandant plus d’effort, peu moins de paysans sont sûrs d’avoir une relève. Si on s’en tient aux propos de M. Aka Kangah, Secrétaire général du Conseil national des sages, c’est un métier qui intéresse peu la jeunesse d’aujourd’hui, qui s’oriente vers les grandes villes, gonflant ainsi le nombre de la population. ‘’Si je dis à mon fils aujourd’hui de retourner au champ, il ne le fera pas’’, déplore à M. Aka Kangah, propriétaire d’une cinquantaine d’hectares. Face à cette situation préoccupante, les producteurs ont décelé l’absence d’incitation des jeunes au retour à la terre due en majeure partie à une absence de garantie des prix d’achat bord champ de fèves de café/cacao. Les caféiculteurs et cacaoculteurs ont besoin d’être rémunérés au prix de leurs efforts. C’est en réponse à cette situation que lors de l’atelier national relatif à la restitution des résultats du recensement des producteurs de café/cacao et à la présentation du programme Qualité, Quantité et Croissance (2QC), il a été décidé de la mise en place d`un système de commercialisation qui puisse garantir le prix d’achat bord champ aux producteurs, tout en incitant à la qualité et surtout en encourageant la promotion, la valorisation ainsi que la transformation locales des produits.
Un impératif pour inciter le retour des jeunes à la terre…
La Côte d’Ivoire est, ces dernières années, confrontée à un réel problème social. Car, il y a plus de jeunes sans emplois que de travailleurs. Parmi ceux-ci, l’on dénombre a des diplômés et des déscolarisés. Tous sont en attente d’une potentielle embauche qui n’arrive jamais dans un contexte de crise où les entreprises s’adonnent au licenciement qu’au recrutement. Dans un tel contexte, une bonne politique de retour à la terre réglerait beaucoup de situations dont la délinquance ou l’alcoolisme. C’est pourquoi, d’ailleurs, il faut encourager le Comité de gestion de la filière café/cacao pour le travail remarquable qu’il abat. Car, au-delà de l’objectif 2QC, il envisage encourager le retour des jeunes à la terre, un vivier qui a manqué un tant soit peu, à l’instar de la politique menée par le Président Feu Félix Houphouët-Boigny, il y a des années. Au regard du programme socioéconomique adopté par l’ensemble des acteurs de cette filière, il y a un espoir que les jeunes s’intéresseront aux métiers de la terre. C’est un impératif, puisque la survie de la filière en dépend.
Honoré Kouassi