Après cinq jours de préparation intense à Kigali, les Eléphanteaux juniors respirent l'air de la CAN 2009. Dans cet entretien, le capitaine Diabaté Zié situe l'état d'esprit du groupe.
Quelle est l'atmosphère dans le groupe après cinq jours de préparation à Kigali?
Diabaté Zié : Nous nous sentons bien. Tous les joueurs sont concentrés sur la préparation. L'atmosphère est au beau fixe. Nous nous sommes adaptés au temps de Kigali. Nous sommes certes à une hauteur de 1400 mètres, mais l'air est bien à respirer. Nous ne sommes pas dépaysés.
Le coach Alain Gouaméné semble vous faire bosser très dur. Tout le monde suit-il le mouvement ?
D.Z. : C'est vrai que les entraînements sont plus accélérés ici. Mais tous les joueurs sont dans le tempo. Nous sommes obligés de suivre le mouvement. Nous n'avons plus droit à la tergiversation. L'heure est à la concentration maximum. Tous nos encadreurs nous mettent la pression. Je crois que nous formons un bloc.
Est-ce que vous sentez vraiment la CAN ?
D.Z. : Bien sûr. Personnellement, je la sens. Je crois que c'est aussi le cas de mes amis. Nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Je voudrais remercier nos responsables qui ont finalement accepté de nous faire venir à Kigali dix jours avant la compétition. Le discours du président Anouma (Jacques) avant notre départ d'Abidjan nous a galvanisés. Le fait d'arriver tôt ici nous a permis de nous adapter à temps. J'espère que nous allons bien rentrer dans la compétition le 19 janvier contre l'Afrique du Sud.
N'avez-vous pas été ébranlés par l'annulation du stage du Burundi ?
D.Z : Pas du tout. C'est vrai que le stage du Burundi était opportun. Mais son annulation ne nous a pas ébranlés. Nous nous sommes bien préparés à Abidjan. Et le fait de venir à Kigali dix jours avant la CAN est une très bonne chose. Je crois qu'il faut oublier maintenant ce qui s'est passé à Abidjan. L'objectif est de réussir une bonne CAN. Et tous les joueurs en sont conscients.
Pensez-vous que cette équipe ivoirienne a les moyens d'aller loin dans cette CAN ?
D.Z. : Nous sommes venus à Kigali pour gagner la CAN. Nous ne sommes pas là en victimes résignées. Je fais confiance à mes coéquipiers, aux encadreurs et aux dirigeants qui sont avec nous ici. Nous avons tous le même objectif.
Selon vous, quelle est la force de cette équipe junior ivoirienne ?
D.Z. : C'est la solidarité de tous les joueurs. Nous communiquons beaucoup. Nous nous respectons aussi. Et puis il y a aussi le fait que nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Ils connaissent nos forces et nos faiblesses. Je crois que c'est très important dans un groupe.
Après les consignes des encadreurs, quel est le message que vous transmettez à vos coéquipiers en tant que capitaine de l'équipe ?
D.Z. : Je leur demande de continuer de respecter nos encadreurs. Nous devons être disciplinés et avoir la tête sur les épaules. Nous avons intérêt à être beaucoup concentrés sur cette CAN.
Un mot sur vos adversaires que sont les Sud Africains, les Egyptiens et les Nigérians...
D.Z. : Nous respectons nos adversaires, mais nous ne les craignons pas. Nous savons tous jouer au football comme eux. Nous n'avons donc pas peur. La vérité, c'est sur le terrain.
Il va falloir effectuer une bonne rentrée dans la compétition contre l'Afrique du Sud le 19 janvier prochain...
D.Z. : Nous en sommes très conscients. L'Afrique du Sud a une belle équipe. Mais nous saurons comment faire pour ne pas chuter d'entrée.
Parlons un peu de votre carrière professionnelle au Dynamo Bucarest, en Roumanie. Etes- vous bien intégré ?
D.Z : Grâce à Dieu, ça se passe bien. Pour le moment, j'évolue dans la deuxième équipe. Mais de temps en temps, on m'aligne dans l'équipe première. Là-bas, je joue tantôt arrière central, tantôt arrière gauche. Mon ambition est de ressembler à mes devanciers comme Touré Kolo, Zoro Marc et autres. Je rêve de jouer un jour à leurs côtés.
Entretien réalisé à Kigali par Jean-Claude Djakus (Service com. FIF)
Quelle est l'atmosphère dans le groupe après cinq jours de préparation à Kigali?
Diabaté Zié : Nous nous sentons bien. Tous les joueurs sont concentrés sur la préparation. L'atmosphère est au beau fixe. Nous nous sommes adaptés au temps de Kigali. Nous sommes certes à une hauteur de 1400 mètres, mais l'air est bien à respirer. Nous ne sommes pas dépaysés.
Le coach Alain Gouaméné semble vous faire bosser très dur. Tout le monde suit-il le mouvement ?
D.Z. : C'est vrai que les entraînements sont plus accélérés ici. Mais tous les joueurs sont dans le tempo. Nous sommes obligés de suivre le mouvement. Nous n'avons plus droit à la tergiversation. L'heure est à la concentration maximum. Tous nos encadreurs nous mettent la pression. Je crois que nous formons un bloc.
Est-ce que vous sentez vraiment la CAN ?
D.Z. : Bien sûr. Personnellement, je la sens. Je crois que c'est aussi le cas de mes amis. Nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Je voudrais remercier nos responsables qui ont finalement accepté de nous faire venir à Kigali dix jours avant la compétition. Le discours du président Anouma (Jacques) avant notre départ d'Abidjan nous a galvanisés. Le fait d'arriver tôt ici nous a permis de nous adapter à temps. J'espère que nous allons bien rentrer dans la compétition le 19 janvier contre l'Afrique du Sud.
N'avez-vous pas été ébranlés par l'annulation du stage du Burundi ?
D.Z : Pas du tout. C'est vrai que le stage du Burundi était opportun. Mais son annulation ne nous a pas ébranlés. Nous nous sommes bien préparés à Abidjan. Et le fait de venir à Kigali dix jours avant la CAN est une très bonne chose. Je crois qu'il faut oublier maintenant ce qui s'est passé à Abidjan. L'objectif est de réussir une bonne CAN. Et tous les joueurs en sont conscients.
Pensez-vous que cette équipe ivoirienne a les moyens d'aller loin dans cette CAN ?
D.Z. : Nous sommes venus à Kigali pour gagner la CAN. Nous ne sommes pas là en victimes résignées. Je fais confiance à mes coéquipiers, aux encadreurs et aux dirigeants qui sont avec nous ici. Nous avons tous le même objectif.
Selon vous, quelle est la force de cette équipe junior ivoirienne ?
D.Z. : C'est la solidarité de tous les joueurs. Nous communiquons beaucoup. Nous nous respectons aussi. Et puis il y a aussi le fait que nous sommes en complicité avec nos encadreurs. Ils connaissent nos forces et nos faiblesses. Je crois que c'est très important dans un groupe.
Après les consignes des encadreurs, quel est le message que vous transmettez à vos coéquipiers en tant que capitaine de l'équipe ?
D.Z. : Je leur demande de continuer de respecter nos encadreurs. Nous devons être disciplinés et avoir la tête sur les épaules. Nous avons intérêt à être beaucoup concentrés sur cette CAN.
Un mot sur vos adversaires que sont les Sud Africains, les Egyptiens et les Nigérians...
D.Z. : Nous respectons nos adversaires, mais nous ne les craignons pas. Nous savons tous jouer au football comme eux. Nous n'avons donc pas peur. La vérité, c'est sur le terrain.
Il va falloir effectuer une bonne rentrée dans la compétition contre l'Afrique du Sud le 19 janvier prochain...
D.Z. : Nous en sommes très conscients. L'Afrique du Sud a une belle équipe. Mais nous saurons comment faire pour ne pas chuter d'entrée.
Parlons un peu de votre carrière professionnelle au Dynamo Bucarest, en Roumanie. Etes- vous bien intégré ?
D.Z : Grâce à Dieu, ça se passe bien. Pour le moment, j'évolue dans la deuxième équipe. Mais de temps en temps, on m'aligne dans l'équipe première. Là-bas, je joue tantôt arrière central, tantôt arrière gauche. Mon ambition est de ressembler à mes devanciers comme Touré Kolo, Zoro Marc et autres. Je rêve de jouer un jour à leurs côtés.
Entretien réalisé à Kigali par Jean-Claude Djakus (Service com. FIF)