Le paludisme est la cause de 33% de la mortalité hospitalière. Chez les enfants, il est la première cause de mortalité. Pour permettre une meilleure lutte contre cette pathologie le Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés (Unhcr) vient de confectionner un projet. Présenté hier au Golf hôtel, ce programme selon son coordonateur contribuera au renforcement de la prévention et à la prise en charge du paludisme au sein des populations réfugiées et leurs communautés hôtes dans la région du Moyen Cavally (Guiglo, Bloléquin), dans le district de Tabou ainsi que dans celui d'Abidjan (Gobelé et Akouédo village à Cocody, Vridi Canal à Port-Bouet, et Yaosséhi à Yopougon). «Il sera marqué par 2.160 campagnes de proximité, des émissions radiophoniques et la distribution de 15.000 moustiquaires», a précisé Dr Marc Gonougbé. «D'un montant d'environ 135 millions de Fcfa, cette action s'inscrit dans une enveloppe globale de 834 millions de Fcfa mobilisés par la section santé publique et Vih du Hcr à Genève, pour lutter contre le paludisme sur une base pilote, dans 4 pays africains dont la Côte d'Ivoire», a expliqué Hounsokou Eusebe, représentant résident du Haut commissariat des réfugiés. Ce projet dont les bénéficiaires sont les enfants âgés de 0 à 5ans, les femmes enceintes et les malades chroniques va durer 3 mois (de janvier à mars). Il démarre ce matin à Abidjan. Les villes de Guiglo et Tabou attendront respectivement le 20 et 27 janvier.
T.Y
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