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Sport Publié le jeudi 15 janvier 2009 | Le Patriote

Simon Guillou (Sélectionneur de l’équipe nationale féminine de basket-ball): “La haute compétition exige une très bonne forme physique”

Après une semaine de stage, que peut-on retenir ?

Comme dans tout stage, il y a des objectifs spécifiques. A travers ce stage, nous avons travaillé sur le physique, la tactique et la technique. C’est important de juger de la forme des filles depuis mon dernier passage. Pour ce stage, nous avons aussi commencé à travailler sur les fondamentaux. C’est un aperçu des aspects sur lesquels nous allons travailler lors des prochains stages dans le cadre de la préparation de la CAN. Ce genre de regroupement est monnaie courante afin de maintenir le groupe et d’améliorer toujours ce que nous faisons. Vous savez tous que l’objectif de la Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB) est de préparer dès maintenant, les échéances à venir. Pour nous, c’est toujours nécessaire de rappeler aux filles que des challenges importants sont à venir. Mais surtout, il faut les plonger dans les exigences des compétitions internationales. Justement êtes-vous satisfait du comportement des filles ?
Satisfait, c’est un peu osé. Je constate que 70% des filles ne sont pas prêtes physiquement. Ce qui n’est pas normal. Il y a des filles qui ne se sont pratiquement pas entraînées depuis le mois de mai. Et pourtant, quand on fait partie d’une équipe nationale, on se doit d’être toujours au top. Durant la semaine donc, nous avons travaillé à remettre chacune à sa place. La haute compétition exige une très bonne forme physique. Si on n’est pas prêt à ce niveau, ce n’est pas la peine de participer à une compétition internationale. Comment pensez-vous maintenir les filles en bonne forme physique ? Y aura t-il des regroupements pendant la période que durera le championnat ?
Je pense que les filles doivent travailler et s’entraîner durement dans leur club respectif. Elles doivent cultiver l’esprit de la gagne. Quand on a, en esprit, de sortir victorieux de toutes les compétitions, on travaille conséquemment. C’est le cas de la petite Kani (Kouyaté Kani, joueuse du CSA, meilleure joueuse de la saison écoulée, ndlr). Les filles doivent suivre son exemple. Même si elle n’est pas actuellement à 100% de ses moyens, elle demeure une valeur sûre de l’équipe nationale. Croyez-vous aux chances de la Côte d’Ivoire? Pensez-vous pouvoir sortir une sélection compétitive, à même de tenir la dragée haute à ses adversaires lors de la CAN ?
Si on travaille de manière consciente, on y arrivera. Vous avez sans doute constaté la présence d’un préparateur physique lors du stage. Je voulais qu’elles apprécient la marche qui leur reste à franchir pour jouer contre les grosses équipes hors de leur championnat. En Côte d’Ivoire, le championnat féminin se résume à deux matches (ABC-CSA). On ne peut pas parler d’un championnat à partir de cet instant. Ce match entre les deux équipes est d’un niveau moyen. Il leur faut se motiver pour être prêtes physiquement au risque de se faire croquer à la CAN par les autres équipes dont les joueuses évoluent toutes à l’étranger. Avec l’envie et la volonté de bien faire, la Côte d’Ivoire aura son mot à dire. Comment appréhendez-vous les compétitions à venir ?
Je veux qu’elles les prennent à bout de bras. C’est d’ailleurs pour cela que je suis dur avec elles. Elles ne font pas trop d’efforts parce qu’elles sont sûres de jouer en sélection nationale à cause d’une absence de relève.

Réalisée par Ouattara Gaoussou
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