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Société Publié le jeudi 15 janvier 2009 | Notre Voie

Formations sanitaires d’Abobo-Té : Allah Kouadio offre des équipements de 25 millions F

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Allah Kouadio Remi, a fourni, hier, des équipements médicaux aux établissements sanitaires de premier contact d’Aboboté et d’Abobo Baoulé, d’une valeur de 25 millions Fcfa. En visite dans ces structures pour en évaluer la gestion confiée aux populations locales, il a fait des observations qui appellent à des investissements plus accrus à l’effet d’améliorer la qualité des soins dispensés aux patients. Pour lui, le recouvrement des coûts des prestations doit être affectés à la satisfaction des besoins de santé des populations qui souffrent des effets pervers de la crise. Mais au regard du travail abattu par les conseils d’administration de ces formations sanitaires sans grands moyens, il leur a adressé un satisfecit. C’est que, selon les administrateurs des établissements sanitaires de premier contact d’Aboboté et d’Abobo Baoulé, en trois années d’exercice, le taux de fréquentation s’est envolé, passant de 3000 patients en 2005 à plus de 10000 à fin 2008. Au point où M. Yves Koutouan, PCA d’Aboboté, souhaite que ces centres changent carrément de statut pour devenir des hôpitaux généraux avec tous les services de pédiatrie, gynécologie, urgences etc. En attendant, il a demandé au ministre de la Santé d’affecter de nouveaux médecins, infirmiers et sages-femmes en vue soigner efficacement les patients dont le nombre ne cesse de croître.

Le chef du village d’Aboboté, Ahouanan Amaho Paul, a apprécié la visite du ministre Allah Kouadio dans son village et dans celui d’Abobo Baoulé pour parler de la santé des Ivoiriens. Il estime qu’il faut traiter cette question à la source en éliminant tous les facteurs susceptibles de détériorer la qualité de la santé des citoyens. C’est pourquoi il a souhaité que le ministre pèse de tout son poids pour le bitumage des axes du village en raison du trafic routier qui est très dense ; l’assainissement du village pour l’évacuation des eaux usées ; et l’enlèvement des ordures. «C’est ainsi qu’on pourra réduire la fréquence des infections parce que la poussière, les ordures et les eaux sales provoquent trop de maladies», a relevé le chef Amaho.


Bruno Kouadio
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