Sensibiliser les populations de Bouaflé, en général, et celle des femmes en particulier sur les dangers de la “féminisation” du VIH, Sida, les informer sur les stratégies de lutte contre cette pandémie et surtout sur les moyens de prise en charge disponibles aujourd'hui. Tels sont, entre autres, les objectifs de la conférence publique organisée récemment au Centre culturel de Bouaflé par l'association Minlôh (Amour du prochain) des femmes Dan de Bouaflé, en collaboration avec l'ONG américaine ICAP (International comitee for Aids) de l'université de Colombia (USA), spécialisée dans la prise en charge de la prévention de la transmission de la maladie de la mère à l'enfant, des jeunes et dans le dépistage volontaire. La conférence de l'association Minlôh, qui avait pour thème “la problématique de la féminisation du VIH/Sida”, a été prononcée par Dr. Aka Joseph et Gnabro Yahou, médecin au CHR de Bouaflé.
C'est après avoir fait l'historique de la découverte de ce fléau aux USA dans le milieu des homo-sexuels que les conférenciers ont indiqué les trois voies de contraction de la maladie. La voie sexuelle (80 % des cas), la transmission mère-enfant (7 %) et la transfusion sanguine (13 %). Les deux spécialistes se sont appesantis sur la problématique de la féminisation de la maladie, c'est-à-dire l'augmentation du nombre de femmes vivant avec le VIH/Sida. Ils ont relevé que les hommes, dans leur grande majorité, refusent de se faire dépister. A cela ont-ils poursuivi, s'ajoutent les microtraumatismes causés aux femmes lors des premiers rapports sexuels, le nombre croissant des viols, la prostitution, les rapports sexuels contre-nature (pour voie anale par exemple).
A Bouaflé, ont-ils indiqué,sur 182 personnes atteintes identifiées au CHR, 150 sont des femmes (82, 41 %) et à la PMI sur 141 dépistés 100 sont des femmes (70,92 %).
L'initiative de l'association Minloh, s'est achevée par des séances de dépistage volontaire.
Tien Bi Tivoli
C'est après avoir fait l'historique de la découverte de ce fléau aux USA dans le milieu des homo-sexuels que les conférenciers ont indiqué les trois voies de contraction de la maladie. La voie sexuelle (80 % des cas), la transmission mère-enfant (7 %) et la transfusion sanguine (13 %). Les deux spécialistes se sont appesantis sur la problématique de la féminisation de la maladie, c'est-à-dire l'augmentation du nombre de femmes vivant avec le VIH/Sida. Ils ont relevé que les hommes, dans leur grande majorité, refusent de se faire dépister. A cela ont-ils poursuivi, s'ajoutent les microtraumatismes causés aux femmes lors des premiers rapports sexuels, le nombre croissant des viols, la prostitution, les rapports sexuels contre-nature (pour voie anale par exemple).
A Bouaflé, ont-ils indiqué,sur 182 personnes atteintes identifiées au CHR, 150 sont des femmes (82, 41 %) et à la PMI sur 141 dépistés 100 sont des femmes (70,92 %).
L'initiative de l'association Minloh, s'est achevée par des séances de dépistage volontaire.
Tien Bi Tivoli